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mardi, 07 juin 2016

Poutine a banni les Rothschild de la Russie

Publié par Guy Jovelin le 7 juin 2016

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Poutine a banni les Rothschild de la Russie

Le très courageux Vladimir Poutine a banni Jacob Rothschild et son cartel financier familial du Nouvel Ordre Mondial de mettre les pieds sur le sol russe « en toutes circonstances ».

Poutine a récemment rappelé à son cabinet qu’il a payé la dette des Rothschild et « que je l’ai attrapé par la peau du cou [Jacob Rothschild] et qu’il est sorti par la porte arrière d’un coup de pied au cul ».

Cette réunion comprenait le Président battant son poing sur la table et promettant de détruire le Nouvel Ordre Mondial, et selon une source du Kremlin Poutine a fait de grands progrès pour cet objectif.

« Ils ne possèdent pas le monde, et ils n’ont pas carte blanche pour faire tout et n’importe quoi. Si nous ne les confrontons pas il n’y aura pas de solutions. Nous ne les laissons pas nous ridiculiser. »

Les raquettes des banksters associés aux Rothschild étaient tel un nœud coulant attaché autour du cou de l’économie russe. Une fois que le nœud est serré, l’économie va mal et elle s’étouffe.

Au début de sa présidence, la priorité de Poutine était d’unir la Russie socialement, spirituellement et économiquement. Il a ordonné l’arrestation de l’oligarque Rothschild soutenu par Mikhaïl Khodorkovski qui avait fait des Rothschild, d’Henry Kissinger et d’Arthur Hartman des directeurs de la Open Russia foundation.

Il était si énervé par tous les banksters qui pullulaient en Russie, qu’il a donné un coup sur la table et s’en est débarrassé d’un geste de la main.

En tant qu’étudiant féru d’histoire, bien versé dans le monde des affaires, le président russe a étudié l’histoire de l’organisation la plus insaisissable du monde et comprend le rôle central que leurs collaborateurs financiers ont joué à fomenter les conflits internationaux majeurs du 20ème siècle.

Maintenant, ils veulent nous plonger dans la troisième guerre mondiale.

Les racines et branches envahissantes du Nouvel Ordre Mondial continuent à se répandre dans le monde entier, mais le président Poutine les a taillées dans son pays. Ceci est un coup majeur porté contre leurs plans de domination du monde et maintenant, ils le considèrent comme une menace réelle. Il les terrorise et leur fait peur, voici pourquoi les médias occidentaux ne ratent jamais une occasion pour « l’enfoncer. »

La réalité est que Poutine nous mène vers un monde multipolaire, à des années lumières du concept d’un seul gouvernement mondial, d’une seule religion mondiale etc… Quand il a envoyé ses forces en Syrie pour protéger un Etat souverain, il encore renforcé sa réputation en tant que leader puissant.

Les gens du monde entier commencent à le remarquer. La Russie est le dernier obstacle du Nouvel Ordre Mondial et Poutine mérite notre respect et soutien.

Your News Wire



Source : cybercomnet

mercredi, 04 mai 2016

La Troisième Guerre mondiale a commencé

Publié par Guy Jovelin le 4 mai 2016 

 

 

Paul Craig Roberts

Paul Craig Roberts

La Troisième Guerre mondiale est en cours. Combien de temps avant qu’elle n’entre dans sa phase chaude ?

Washington mène actuellement une guerre économique et de propagande contre quatre membres du groupe des cinq pays connus sous le nom de BRICS – Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud. Le Brésil et l’Afrique du Sud sont déstabilisés par des scandales fabriqués. Les deux pays sont truffés de politiciens et d’organisations non gouvernementales (ONG) financés par Washington. Washington concocte un scandale, envoie ses agents politiques en mission pour demander des mesures contre le gouvernement et ses ONG pour manifester dans les rues.

Washington a tenté cela contre la Chine, avec les manifestations étudiantesorchestrées à Hong Kong. Washington espérait que la protestation se diffuserait en Chine, mais le plan a échoué. Washington a essayé contre la Russie, avec les manifestations orchestrées contre la réélection de Poutine, et a échoué de nouveau.

Pour déstabiliser la Russie, Washington a besoin d’une prise plus solide à l’intérieur du pays, et a travaillé avec les méga-banques de New York et les Saoudiens, pour faire passer le prix du pétrole de plus de $100 le baril à $30. Cela a fait pression sur les finances et sur le rouble russe. Pour répondre aux besoins budgétaires de la Russie, les alliés de Washington en Russie-même, poussent le président Poutine à privatiser d’importants secteurs économiques, en vue de lever des capitaux étrangers pour couvrir le déficit budgétaire et soutenir le rouble. Si Poutine cède, d’importants actifs passeront du contrôle russe à celui de Washington.

À mon avis, ceux qui poussent aux privatisations sont soit des traîtres, soit de parfaits imbéciles. Quoi qu’il en soit, ils sont un danger pour l’indépendance de la Russie.

Eric Draitser donne quelques détails sur l’agression de Washington contre la Russie, et sur son attaque contre l’Afrique du Sud et le Brésil. Quant à mon billet concernant l’attaque de Washington sur l’indépendance de l’Amérique latine, il est ici.

Comme je l’ai souvent souligné, les néoconservateurs ont été rendus fous par leur arrogance et leur hubris. Dans leur poursuite de l’hégémonie américaine sur le monde, ils ont abandonné toute prudence dans leur détermination à déstabiliser la Russie et la Chine.

En appliquant des politiques économiques néolibérales, poussés par leurs économistes formés à la tradition néolibérale occidentale, les gouvernements russe et chinois préparent eux-mêmes le lit pour Washington. En gobant la ligne du mondialisme, en utilisant le dollar américain, en participant au système de paiement occidental, en s’ouvrant à la déstabilisation par les entrées et les sorties de capitaux étrangers, en accueillant des banques américaines et en permettant la propriété étrangère, les gouvernements russe et chinois se sont eux-mêmes rendus mûrs pour la déstabilisation.

Si la Russie et la Chine ne se désengagent pas du système occidental et n’exilent pas leurs économistes néolibéraux, elles devront faire la guerre pour défendre leur souveraineté.

Paul Craig Roberts

Traduit par Diane, vérifié par Wayan, relu par Diane pour le Saker francophone

Article original paru sur paulcraigroberts.com

http://lesakerfrancophone.fr/la-troisieme-guerre-mondiale...

 

Source : leblogalupus

vendredi, 29 avril 2016

LE GRAIN DE SEL HEBDOMADAIRE DE JEAN-CLAUDE ROLINAT

Publié par Guy Jovelin le 29 avril 2016

LA RUSSIE, UN AUTRE POUMON POUR L’EUROPE
L’Europe ne sait pas où elle va, ballotée par des courants contraires. Certains de ses membres comme le Royaume Uni, lorgnent vers le grand large, d’autres s’alignent sur Washington tandis que ceux qui sont membres du groupe de Višegrad (1) , sont plus que récalcitrants à absorber les torrents de réfugiés et d’immigrés clandestins qui déferlent


Le grain de sel hebdomadaire de Jean-Claude Rolinat
La Russie est le plus grand pays du monde, juste devant le Canada. Toutes ses richesses minérales potentielles sont loin d’  avoir été recensées et encore moins exploitées. Entre ses vastes cités, de Moscou à Vladivostok en passant par Novossibirsk, Volgograd ou Kazan, de vastes espaces ne demandent qu’à être colonisés, des routes améliorées ou construites, des voies ferrées réinstallées. Depuis la stabilisation politique de l’ère Poutine –  homme d’Etat détesté ou raillé par les medias  occidentaux, c’est selon, mais plutôt apprécié dans son pays même,  et particulièrement à Saint-Pétersbourg  ville dont il fut l’adjoint au Maire -   une classe moyenne a émergé. Comme tous les Russes en ce moment, elle souffre d’une crise économique qui a poussé l’an dernier la Banque fédérale  a acheter 208 tonnes d’or, portant ses réserves à – excusez du peu ! – 1437 tonnes. En janvier 2016, elle a poursuivi son marché dépensant 800 millions de dollars pour en acquérir 22  supplémentaires. La Russie est désormais le 6ème pays détenteur de stocks d’or derrière les USA et leurs gigantesques 8000 tonnes, l’Allemagne, l’Italie, la France et la Chine. Le Kremlin n’aurait-il plus confiance en la monnaie papier de réserve, les lointains souvenirs des emprunts russes hantant la mémoire des apparatchiks du ministère des finances ?
LE KREMLIN, LE CŒUR DE LA MOSCOVIE, LE CŒUR DE L’EMPIRE
Dès que l’on débarque à l’aéroport de Seremtevo, l’image d’Epinal d’une Russie figée dans un passé soviétique s’efface pour faire place, comme dans toutes celles des grandes métropoles du monde, à des zones commerciales striées d’autoroutes charriant des flots de grosses, très grosses même, berlines de toutes marques – les françaises se faisant plus rares que celles sortant des usines de Madame Merkel –peuplées de magasins affichant leurs enseignes populaires ou de luxe bien connues. Suis-je dans la banlieue parisienne ou dans celle de Houston ? C’est à l’abri de ses hautes murailles rouges  que de tyranniques Tsars solitaires  ont décidé du sort de millions d’êtres humains. Couloirs, coursives et escaliers des palais et autres églises bruissent encore des complots et autres assassinats. Franchir la porte – bien gardée – de la Tour de la Trinité, c’est relire, mentalement Michel Strogoff, revoir le Docteur Jivago ou le Barbier de Sibérie, sans oublier le merveilleux Volkoff et ses évocations du pays de ses ancêtres. La cathédrale de l’Assomption,  la cathédrale de l’archange Saint-Michel comme la cathédrale de l’annonciation élancent vers le ciel leurs fins clochers coiffés des si caractéristiques bulbes dorés.   Hors les murs  sur la place Rouge, c’est l’extraordinaire cathédrale de Basile le Bienheureux édifiée au XVIème siècle par Ivan Le Terrible,  qui n’est qu’un jaillissement de volumes, de formes et  qui lance aussi ses  bulbes superposés de toutes les couleurs à l’assaut d’un ciel aujourd’hui immaculé,  comme si l’architecte avait donné libre cours  à sa fantaisie après avoir absorbé quelques verres de vodka ! Long bâtiment jaunâtre ponctué de colonnes  avec en façade un fronton néoclassique encadré de caryatides,  l’ancien Présidium du Soviet Suprême héberge  actuellement les services de la Présidence de la Fédération de Russie. Occupant le côté gauche de la Place rouge sur une longueur de plus de 250 mètres, le GOUM propose à une clientèle aisée  ses allées marchandes couvertes, bordées de boutiques de luxe où des enseignes bien connues de nos grandes bourgeoises attendent les nouveaux riches,  dans ce Nirvana de la consommation haut de gamme. Ici, mais ici seulement, l’occident semble  avoir gagné la partie ! Les élégantes jeunes Moscovites comme celles de Saint-Pétersbourg ou des autres grandes villes,  perchées sur leurs hauts talons,   sont à la page de la dernière mode et certaines sont ravissantes, d’une beauté à damner tous les Saints de l’Orthodoxie ! Le jour du Seigneur, les églises sont pleines et le public n’est pas uniquement composé de personnes agrées. De jeunes pionniers en uniforme assistent aux messes. D’ailleurs, à propos d’uniformes, si le nombre de policiers apparents dans les rues ne semble pas supérieur   au nôtre, en revanche, officiers comme soldats sortent en ville en tenue. Chose devenue impensable dans notre beau pays où les permissionnaires rasent les murs en civil, dans   les « quartiers difficiles » et autres « zones de non droit.
C’est qu’ici la conception de l’ordre et de la sécurité, du respect du   prochain, n’est pas tout à fait sur la même longueur d’ondes que chez nous. Laxisme, connait pas ! Sécurité maximum : il m’a fallu franchir cinq contrôles – cinq étapes – avant de pouvoir reprendre l’avion du retour ! A l’arrivée à Roissy, en zone NON Schengen, un fonctionnaire de la PAF regarde distraitement votre passeport. Au départ de l’aéroport de Pulkovo, celui de l’ex Leningrad, la policière a mis deux minutes, DEUX minutes à examiner mon passeport et son visa. C’est long….Et pourtant, je ne suis pas barbu !
Des barbus, la Fédération de Russie en a. Elle  a  cycliquement fait face à des attentats et a mené  des combats au Daghestan, dans le Caucase. Tout le monde a en mémoire le drame des enfants de Beslan, massacrés par des terroristes islamistes en Ossétie du Nord. Le gouvernement russe a laissé au radical Président Kadyrov le soin de régler à sa manière (brutalement !), la question tchétchène. Au Tatarstan, l’un des sujets autonomes de la Fédération, la République exhibe à Kazan sa capitale,  à côté d’une immense mosquée jouxtant une non moins grande cathédrale orthodoxe, le tricolore russe et son propre drapeau : vert et rouge, deux bandes égales horizontales séparées par une mince bande blanche, des couleurs identiques au pavillon tchétchène. Descendants des Mongols qui ravagèrent à leurs heures de gloire pratiquement toute la Russie, cavaliers émérites, ces tribus ont gâché la vie de la Grande Catherine II et de ses cosaques. L’Union Soviétique a fixé ce peuple conquérant sur un confetti  et en a fait une sorte de « réserve » des peuples Tatars. (A ne pas confondre avec les Tatars de Crimée, géographiquement très éloignés). C’est que la Russie, si elle est « russe » à 80 %, comprend parmi  ses 141 millions d’habitants des minorités ethniques et cultuelles dotées de territoires largement autonomes, héritage de la lointaine URSS.   Parfois, on peut encore observer des réactions « soviétoïdes »  ou regarder  des témoins immobiles de ces temps passés figés dans la pierre,  comme les armoiries de l’Union soviétique gravées  au fronton  des ministères ou des universités.
UN « ETRANGER » PROCHE QUI NE LAISSE PAS MOSCOU INDIFFERENT
La fin de l’URSS en décembre 1991 a consacré la renaissance d’Etats disparus, les pays baltes notamment, l’Ukraine, la Moldavie, l’Arménie et la Géorgie. Du magma asiatique musulman, sont nés l’Ouzbékistan, le Turkménistan, la Kirghizie, le Kazakhstan, l’Azerbaïdjan, le Tadjikistan….Staline, poursuivant ce qu’il savait faire avec ses compagnons du politburo – diviser pour régner – aggloméra de peuples au sein des Républiques soviétiques qui n’avaient rien de commun, s’assurant à moindre cout une certaine tranquillité. La disparition de l’URSS allait ouvrir la boite de pandore dont le conflit ukrainien n’est qu’une queue de comète….Les divisions internes de l’ex Empire communiste furent reconnues – à tort – par la communauté internationale comme étant intangibles, des sortes de vaches sacrées. Ce qui explique la multitude de conflits aux pourtours de l’ex « Empire du mal ».
La Transnistrie, capitale Tiraspol, coincée entre la Moldavie latino-roumaine et l’Ukraine, peuplée de Slaves, veut se séparer du gouvernement de Chisinau (Kichinev), tandis que les Gagaouzes, une minorité turque autonome, refuserait tout rattachement à la Roumanie à laquelle, pourtant, jadis, cette « Bessarabie » appartenait. Les Arméniens du Nagorny-Karabakh, enclavés en Azerbaïdjan musulman, veulent se rattacher, à terme, à Erevan. La guerre vient récemment de se rallumer et seule la puissance de Moscou qui fournit des armes aux deux protagonistes est en mesure de calmer le jeu . L’Ossétie du Sud ne rêve que de son rattachement à sa sœur russe du Nord et, à l’extrémité occidentale de la Géorgie, l’Abkhazie conforte son indépendance, discrètement soutenue par les Russes. L’annexion manu militari de la Crimée, sans aucune victime toutefois, a été démocratiquement entérinée par près de 80 % des Russes qui y vivent. Ce cadeau fait jadis par l’Ukrainien Kroutchev à son pays natal, n’avait jamais été accepté par les autochtones russes. La base de Sébastopol, entièrement sous souveraineté russe, ne pouvait être qu’un hors d’œuvre….Poutine a joué et a gagné. Ce qui n’a pas plu, mais pas du tout aux puissances occidentales trop attachées au formalisme des vieilles cartes qu’il faudrait pourtant modifier, calmement, juridiquement, en Asie soviétique comme en Afrique, pour que les frontières politiques épousent un jour,  réellement, les limites géographiques des peuples authentiques qui y habitent. Ce n’est pas encore pour demain. Autre contentieux entre la Russie et les membres de l’OTAN, que le récent Conseil de coordination (COR) a tenté de lever, les vols à basse altitude, trop « intéressés » semble-t-il, des bombardiers Sukoï  SU-24 entre la poche de Kaliningrad et la Pologne.   Il faut également  rassurer la Lettonie et l’Estonie qui ont d’importantes minorités russophones chez elles et qui craignent, probablement à tort, un scénario « à la Criméenne »….Certes, le destroyer américain USS Donald Cook a été survolé à  plusieurs reprises, notamment par un hélicoptère KA-27 de lutte anti sous-marine  alors qu’il était en manœuvre avec des hélicos polonais,  tout comme l’ont été la Finlandes et la Suède qui accusent régulièrement Moscou de violer leur espace aérien. Les Russes, vieilles habitudes soviétiques, nient tout en bloc. De toute façon, « pas de quoi fouetter » un chat,  et le déploiement d’une brigade blindée américaine en Europe centrale ainsi que  celui de 6 chasseurs F-15 en Finlande  (non membre de l’OTAN)  attestent hélas  d’un regain de tension.
TOUT LE MONDE S’EST TIRE UNE BALLE DANS LE PIED
Les sanctions décidées par l’Union Européenne ont eu des conséquences énormes pour la France. Tout d’abord, l’annulation à grands frais de la vente de deux bâtiments de commandement et de projection construits à Saint-Nazaire pour la marine de Poutine. Il aura fallu rembourser les acomptes, majorés des pénalités et les frais de formation des équipages – normal - sans oublier les frais de maintenance et de« dérussification » des inscriptions, des protocoles et des procédures. D’autre part, la crise de l’élevage a trouvé en partie sa source dans l’embargo russe décrété en représailles des sanctions économiques prises par  Bruxelles. (Où est notre souveraineté ?....).On a enregistré une chute de 23 % des exportations françaises de produits agricoles et agroalimentaires l’an dernier et un engorgement du marché. L’Union Européenne s’est vite retrouvée en situation de surproduction de produits laitiers et de viande de porc. En France, les cochons se vendent mal à des prix trop bas, tandis que nos voisins espagnols et allemands, moins chers, inondent notre marché. Moralité de l’histoire, tout le monde est perdant et il faut savoir qu’un marché perdu gagné par un concurrent est extrêmement difficile à reconquérir. Une Russe me disait « qu’avec toutes ces histoires-là, elle ne peut plus s’acheter son fromage français préféré », et que même certaines bonnes cuvées de vin rouge  venaient à manquer ! Au-delà de l’anecdote, Il serait temps de revenir à des niveaux de relations raisonnables. Tout le monde s’est emballé à propos de la crise ukrainienne pas tout à fait spontanée ni désintéressée   et tel a été pris qui croyait prendre. Il faut maintenant appliquer les accords de Minsk, tous les accords, mais rien que les accords. Cette histoire empoisonne les relations Euro-Russes et Franco-Russes. La Russie est un magnifique marché potentiel et il ne faut pas laisser aux seuls Allemands les opportunités qui vont se présenter : ça fait mal de voir que le parc automobile des deux grandes métropoles est quasi exclusivement composé de grosses berlines allemandes, japonaises ou coréennes. Si le temps des  Ladas semble fini,  celui des BMW et autres Mercédès  semble perdurer. La classe supérieure comme les classes moyennes consomment, ce sont elles qui supportent électoralement le pouvoir. Les retraités vivent difficilement et doivent, pour beaucoup, trouver un petit boulot : combien de gardiennes de musées sont des « babas » aux âges incertains.  Nous avons, tout naturellement, beaucoup de sympathie pour les trois pays baltes qui ont longtemps souffert de la tyrannie communiste, comme nous avons de l’affection pour la Pologne gouvernée par le Parti Droit et Justice de Jaroslaw Kaczynski et nous comprenons leur méfiance à l’égard de l’ours russe. Mais il ne faudrait pas que cette solidarité nécessaire entrave notre choix politique à l’égard du grand géant de l’Est : pour la paix, la sécurité et l’équilibre du monde, un monde multipolaire que cela plaise ou non à Monsieur Obama ou à ses successeurs, tout simplement pour nos propres intérêts mercantiles, il faut rétablir le dialogue avec les dirigeants russes. D’autant que pèse la menace des opaques négociations du traité transatlantique, dit « TAFTA ». Espérons que la visite en France du Président de la Fédération de Russie  prévue en octobre prochain, permettra de remettre les pendules à l’heure et les compteurs à zéro. Car aujourd’hui, après la disparition du totalitarisme et de l’impérialisme communistes en Europe,  notre « Far West », c’est le « Far East » !
 
Jean-Claude ROLINAT
 
Source : parti-de-la-france
 

mercredi, 06 avril 2016

Les nouveaux « Collabos » et le Héros

Publié par Guy Jovelin le 6 avril 2016

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Dr Bernard Plouvier

En ce printemps de l’An 2016, les Européens de l’Ouest et ceux de l’Est s’opposent de façon caricaturale dans leurs rapports à l’islam conquérant et aux djihadistes.

À l’Ouest, rien de nouveau ! En Allemagne, une ex-violée de la Saint-Sylvestre déclare comprendre la frustration sexuelle des immigrés maghrébins et regrette d’avoir porté plainte. Le pape François hurle ses imprécations contre les Européens égoïstes qui refusent d’accueillir davantage d’Africains, noirs et maghrébins, de Proche et de Moyen-Orientaux… en majorité musulmans !

En France, on dépense quelques millions d’euros dans une grande campagne de lutte contre le racisme : Tous unis contre la haine, qui a pour but de faire croire aux crétins décérébrés que la France est peuplée de millions de vilains Blancs racistes, agressant, par simple joie de nuire, du gentil Noir, de l’adorable Maghrébin, du vertueux Turc (variantes : Proche- ou Moyen-Oriental). Cette coûteuse absurdité va jusqu’à nier l’existence même du racisme anti-Blancs.

Un ou une carriériste d’Air France veut faire porter le voile islamique aux hôtesses de l’air d’origine européenne pour les vols à destination de l’Iran ou qui en proviennent… et par la suite, on imagine que cette mesure de prostitution commerciale sera étendue aux lignes desservant les autres États islamiques.

On ne compte plus les mosquées, en Belgique, en France, en Scandinavie, où imams et oulémas gueulent tous les vendredis soirs leur haine de l’infidèle. Et pendant ce temps, d’honnêtes politiciens, à la recherche des voix d’immigrés, bradent terrains et bâtiments municipaux pour permettre l’édification de nouvelles mosquées (qui servent parfois aussi de salles de sport de combat).

En France, le porc est interdit dans les cantines scolaires et, bientôt, il sera difficile de trouver une viande qui ne soit pas halal.

En Belgique, à Molenbeek, des rejetons de l’immigration arabo-musulmane et congolaise se sont violemment affrontés à la police anti-émeute le 1er avril, ce qui a occasionné les habituelles scènes de pillage et de vandalisme, en plus de l’écrasement d’une Belge par un gentil chauffard maghrébin… les contribuables et les assurés belges paieront la note. Une élue locale, probablement hautement intellectualisée, a incriminé, non les émeutiers immigrés, mais des « fascistes ». Renseignements pris, des militants de Génération Identitairevoulaient manifester, mais ne l’ont pas fait : ils ont respecté l’interdiction qui leur avait été signifiée par le chef de la police du Grand Bruxelles. Mais les extra-Européens ont trouvé bonne l’occasion de démontrer ce dont ils sont capables à tout moment : rébellion, émeute raciale et destructions. Cela, c’est la façade Ouest de l’Europe.

À l’Est, une lueur d’espoir naît. Il existe, là-bas, un homme d’État qui a pris conscience du péril. Là-bas, il existe des héros prêts à mourir pour combattre l’islam conquérant. Pendant que les politiciens français, belges, allemands etc. donnent des milliards d’euros à la Turquie (où l’on tente de devenir une puissance nucléaire), des soldats russes se battent en Syrie, au sol et dans les airs, contre l’État Islamique, où le calife Abou Bakr II coordonne les attentats qui ensanglantent l’Europe.

Il y a quelques jours, le lieutenant russe Alexandre Prokhorenko s’est battu jusqu’à la mort face aux djihadistes. Sa mort glorieuse a enthousiasmé les vrais Européens. Quelque part à l’Est, l’on forme encore de vrais soldats, qui savent pourquoi ils se battent et qui le font jusqu’au sacrifice suprême s’il le faut, non pas dans des missions de police, mais en combattant le Mal à la racine.

À l’Ouest, clowns des media et pitres politiciens globalo-mondialistes pérorent sur un inexistant « péril fasciste » et sur la très curieuse « nécessité » d’accueillir encore des millions d’extra-Européens dans un continent en voie de paupérisation et en proie à un énorme chômage.

À l’Est, on envoie des troupes écraser le Mal, de façon à y réexpédier les réfugiés pour qu’ils puissent de nouveau vivre chez eux, pour moderniser leurs pays (Libye, Irak, Syrie, Afghanistan, Yémen etc.), en exploiter les richesses naturelles, échanger avec les pays développés le produit de leur travail et ne plus vivre en état de boulets économiques pour les peuples civilisés.

Le véritable humanisme est de pacifier les pays islamiques, ravagés depuis que George Bush Jr et Hussein Obama en ont donné l’ordre, de façon à ce que leurs ressortissants puissent travailler et entrer dans le monde du commerce équitable, valeur contre valeur, sans vivre aux crochets des Nations qui sont devenues prospères, en deux millénaires, à force de travail. Paix et Travail seront plus profitables à l’humanité que le triomphe d’une religion où un chef de très haute volée encourage ouvertement les assassinats et les attentats terroristes.    

 

Source : http://synthesenationale.hautetfort.com/

mercredi, 30 mars 2016

Le Figaro, amnésique pour les nuls

Publié par Guy Jovelin le 30 mars 2016

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La Russie serait le fantôme de l’opéra géopolitique au proche-orient si on en croit le Figaro. Le magazine padamalgame multiplie les articles à sensation qui ne citent pas l’intervention déterminante de l’armée Russe en Syrie. En revanche, tous les mérites de l’amélioration provisoire reviennent à l’action coordonnée des euro-atlantistes, dont les faits héroïques rappellent franchement ceux des chevaliers toutou-nique.

Si les ressources financières de l’État Islamique se sont affaiblies, notamment après la destruction d’une partie de ses installations pétrolières, la Russie n’y est pour rien. Ah ça non, car Marine Rabreau, journaliste au Figaro, nous explique cette semaine que c’est là le travail de la coalition internationale (États-Unis, France, Royaume-Uni, Canada, Australie, Allemagne, Italie).

Sans aucun complexe, la guerre éclair déterminante de l’armée russe n’est même pas citée ! Extraordinaire journaliste qui s’épanche en explications vaseuses, digne représentante du prêt à penser de la désinformation, vraiment insupportable. Accrochez vous, c’est parti :

«Stopper complètement le pétrole de Daech plongerait les quelque 10 millions de civils sous contrôle dans l’incapacité de se déplacer, de travailler, de manger et de se soigner». C’est pourquoi l’État islamique n’est pas totalement inutile, selon les dernières estimations de l’experte en terrorisme.

C’est pourtant oublier que l’État Islamique se livre aux trafics d’organes, d’êtres humains et de drogue, aux vols d’antiquités, et aux rançons qui représenteraient selon la journaliste du Figaro, environ 20% des recettes globales de l’organisation terroriste. Par surcroît, les maffieux islamistes ont mis le paquet sur les extorsions imposées aux habitants et aux entreprises des territoires occupés, extorsions qui représenterait désormais 40% de leurs recettes globales.

Donc pour lutter contre ce fléau, les méthodes de la coalition internationale sont drôlement efficaces : Bruxelles a recopié une liste de 142 bureaux de change suspects, liste dressée par la banque centrale irakienne sous contrôle de l’État Islamique. La collaboration va bon train, comme nous pouvons le remarquer. Mais la piste se termine sur le pas de la porte, car les intermédiaires se promènent à travers le désert irakien avec des valises de Cash, pour finalement être accueillis comme des frères en Turquie. Peut-être pourrait-on relancer «perdu de vue», la célèbre émission du PAF qui provoqua des merveilles de retrouvailles en son temps révolu.

Mais ce n’est pas tout, la Commission européenne a lancé Son «plan d’action» contre le financement du terrorisme, ardemment réclamé par la France après la vague d’attentats qui a frappé Paris en 2015. Donc nous avons un plan, nous voilà rassurés. D’autant que ce plan a été adopté par les 28 membres réunis à Strasbourg sous la houlette de son vice-président Letton : «Toutes les mesures présentées aujourd’hui devraient être menées d’ici à fin 2017», a précisé le fameux Letton lors d’une conférence de prusse.

Mais il y a tout de même un hic, ce plan n’est pas encore validé par le Parlement et le Conseil européens. Malgré ce contre-temps, les ministres Français ne sont pas à la traîne puisque notre Sapin Michel a déclaré : «Je souhaite que nous allions vite dans la mise en œuvre du plan». Si ce souhait n’est pas un gage d’efficacité, il est tout de même un preuve de bonne volonté. Ne soyons pas trop sévères.

Parce qu’il faut savoir qu’il existe des cartes bancaires non nominatives, avec lesquelles les terroristes peuvent se payer des appartements, des voitures et des armes, retirer de l’argent aux distributeurs, et tout ça sans jamais montrer une quelconque pièce d’identité. Ma Mastercard est fantastique ! Il s’agit des fameuses «cartes prépayées», auxquelles il aurait fallu penser si nous étions des terroristes et si les banquiers ne les avaient pas déjà inventées. Bercy a révélé leur utilisation dans la préparation des attentats du 13 novembre. Élémentaire mon cher Watson, puisque même les mineurs sont autorisés à utiliser ces cartes bancaires anonymes. C’est tellement facile, les terroristes n’ont finalement pas beaucoup de mérites.

L’élimination des gros billets de 500 euros devrait également faire partie des mesure phares du plan, car ils faciliteraient trop les voyages touristiques des passeurs de valises, et auraient explosé ces derniers temps, sans même que la banque centrale européenne ne s’en soit rendue compte. Tous ces billets imprimés sans inventaire, c’est fantastique une banque centrale qui donne sans compter.

N’ayons pas peur du ridicule, pendant que la Russie sacrifie des hommes et du matériel pour nous protéger, Bruxelles prévoit une «directive contre la création de sanctuaires du terrorisme dans l’Oignon», les députés français autorisent les «cyber-douaniers», «assouplissent l’usage des armes», «légitiment la défense différée», on verra plus tard, le président français nous la joue papy-poule et «plaide pour un État de droit protecteur», les marques en profitent pour accuser les terroristes de contre-façons (d’explosifs ?), et pour couronner la clownerie occidentale, la loi Taubira «contre le crime organisé et le terrorisme» fut dévoilée à la veille des attentats les plus meurtriers en France depuis le début de ce nouveau siècle.

Mais malgré tout cela, le Figaro continue de vouloir travestir la vérité sur le cheminement du conflit au proche-Orient, et prétend masquer le poids géopolitique gagné par la Russie dans le règlement du conflit. Pathétique !

 

Source : http://24heuresactu.com/