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lundi, 14 juillet 2014

Les dirigeants de l’UMP ne valent pas mieux que les footballeurs de Knysna ! (par François Falcon)

Publié par Guy Jovelin

 

Aux lendemains d’un mémorable France-Mexique lors de la Coupe du monde de 2010 en Afrique du sud, les Français atterrés apprenaient par la presse que Nicolas Anelka s’était permis de traiter Raymond Domenech de « fils de pute », que l’ambiance au sein de l’équipe était détestable et qu’une bande de caïd faisaient régner son injuste loi dans le centre d’entrainement de Knysna. Les révélations tombant les unes après les autres, d’aucuns s’attendaient à voir le triumvirat mis en cause – Ribery, Evra et Anelka – venir faire amende honorable. Au lieu de cela, le capitaine Patrice Evra se fendit d’une déclaration médiatique dans laquelle il affirmait, parlant de l’auteur des fuites dans la presse : « Le problème, c’est le traître qui est parmi nous. C’est ce traître qu’il faut éliminer du groupe. Nicolas Anelka n’est pas le problème ».

L’épisode provoqua une durable rupture entre la France et cette équipe, perçue comme le symbole de la caste bling-bling aux affaires, mais les observateurs les plus philosophes notèrent qu’il ne s’agissait là que d’une bande d’individus très jeunes et très peu éduqués et que c’est à tort qu’on en faisait l’emblème d’un pays et de sa classe dirigeante. Quatre ans plus tard pourtant, alors même que l’équipe de France s’est un peu rachetée, ce sont les leaders de l’UMP qui s’efforcent de surclasser leurs modèles footballistiques. Depuis l’affaire Bygmalion et l’éviction de Jean-François Copé, les révélations tombent en effet les unes après les autres dans la presse : vacances familiales au frais de l’UMP pour l’un, factures de téléphone à 10.000 euros pour l’autre, voyages en jet ou hélicoptère pour le troisième, salaires mirobolants pour les collaborateurs de l’ex-n°1 etc.

Si toutes ces indélicatesses ne sont pas avérées, on aurait cependant pu s’attendre à ce que le triumvirat qui dirige temporairement le parti fasse amende honorable en reconnaissant par exemple que l’argent des militants et des contribuables n’avait pas toujours été géré avec le sérieux attendu, que ce déballage allait être l’occasion de remettre à plat le fonctionnement du mouvement et que in fine, on allait y gagner en transparence.

Malheureusement pour la France, les caciques de l’UMP ont préféré la méthode Knysna : Alain Juppé s’est empressé de qualifier « d’absolument détestable cette pratique des fuites », Eric Woerth a déclaré à iTélé qu’il « fallait absolument savoir d’où ça vient » et Luc Chatel a lancé une mission d’inspection pour dénicher la taupe tout en faisant savoir à des journalistes que « le coupable allait payer ».

Tout bien considéré, il semble que ce ne soit là que la réplique droitière de l’affaire Cahuzac. A l’époque en effet, les déclarations des dirigeants socialistes ressemblaient étrangement aux commentaires des coureurs du Tour de France lorsqu’un des siens est convaincu de dopage : « Les idiots doivent payer », tel était le leitmotiv. Et l’idiot, lisait-on entre les lignes, ce n’est pas celui qui s’est dopé ou qui possède un compte dans un paradis fiscal, c’est celui qui a avoué ou qui s’était fait prendre la main dans le sac.

Il en est d’autres désormais qui ont le sentiment d’être les idiots et les dindons de la farce : ce sont les citoyens français. Beaucoup se demandent en effet s’ils n’ont pas imprudemment abandonné le pouvoir à des élus dont les considérations éthiques ne paraissent guère différentes de celles d’une équipe de cyclistes ou de footeux gavés de frics. Gageons que l’affaire de la taupe de l’UMP aura des conséquences politiques bien supérieures aux affaire Festina et Knysna.

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dimanche, 13 juillet 2014

Des bienfaits de la bière…

Publié par Guy Jovelin

Les boissons alcoolisées ne sont pas nécessairement mauvaises pour la santé, le vin par exemple s’avère même bénéfique. De récentes études prônent, elles, de réduire sérieusement nos consommations de boissons non alcoolisées et autre jus de fruit car trop riches en sucre. Que boire alors ? De la bière, bien sûr !

Selon le Dr. Stephan Domenig, directeur médical du « The Original F.X. Mayr Health Centre » en Autriche, on s’aperçoit que la bière contient de très nombreuses substances nutritives et tous les acides aminés essentiels – et non essentiels -. La bière est riche en phosphore, iode, magnésium, potassium, calcium. Une étude de la Tufts University en 2009 avait même déterminé qu’une consommation régulière de bière permettait de protéger la densité minérale des os. Pendant des années, la Guinness était même prescrite aux femmes enceintes pour sa richesse en vitamine B… À choisir, cependant, préférez des bières non pasteurisées, cela conserve leurs valeurs nutritionnelles.

Très riche en vitamines, la bière est aussi très pauvre en sucre, sucre qui est notamment directement lié à l’obésité et au diabète. Une étude de 2010 sur 38 000 américains qui ne buvaient pas (ou très peu) de bière a d’ailleurs montré qu’en boire un verre par jour permettait de faire diminuer les risques de diabète de type 2 de 25%. Mais ce n’est pas tout. La bière peut aussi vous éloigner de la maladie d’Alzheimer ou de faiblesse cardiaque, tout en augmentant la production du bon cholestérol.

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« Interdit aux animaux et aux franc-maçons »

Montluçon – Pendant quelques jours, un commerçant a écrit sur sa vitrine qu’il interdisait l’entrée de son magasin aux « animaux et aux francs-maçons ». Choquées, les loges locales n’ont pas tardé à réagir.

«L’entrée du magasin est interdite aux animaux et aux francs-maçons. » Ce message a été affiché jusqu’à la semaine dernière sur la porte d’entrée d’un commerce de la zone de Châteaugay. Son auteur l’a finalement retiré, mais l’émoi qu’il a suscité au sein de trois loges présentes à Montluçon (*) est considérable. « Nous avons tous fait remonter l’information à nos obédiences ».

Un membre local du Grand Orient s’est même « penché sur les textes de loi » afin de savoir s’il était possible de poursuivre le commerçant. « A priori, il risque simplement un rappel à la loi. Mais la Ligue des droits de l’Homme, qui a été prévenue, pourrait lui envoyer un courrier. »

La « soeur » qui a contacté La Montagne explique avoir « très mal vécu » d’être assimilée à un animal. « Quand on m’a appelée pour m’expliquer ce qu’avait écrit ce commerçant, j’ai aussitôt pensé aux panneaux interdisant l’entrée de magasins aux juifs pendant la seconde guerre mondiale.

Le commerçant, lui, se défend de toute analogie antisémite.

« C’était un simple mouvement d’humeur parce que je trouve que la société part en sucette », explique-t-il.

La Montagne via FDS

samedi, 12 juillet 2014

Bernard Lugan censuré par l'Elysée

 Publié par Guy Jovelin

Bernard Lugan censuré par l'Elysée

Le 24 juin 2014, à la demande des Armées, je devais présenter "L'interaction religieuse, culturelle, historique et géopolitique entre les cinq pays de l'Afrique du Nord et ceux de la bande sahélo-tchadienne" aux Attachés de Défense français en poste dans la quinzaine de pays concernés, plus le Nigeria. Lire la suite

ll a 6 ans, et les vacances sont pour lui une délivrance… (par Caroline Artus)

Publié par Guy Jovelin

 

Il a 6 ans, et depuis le mois de février, à l’école Anatole France de Arras, un petit garçon est allé en classe, la boule au ventre tous les matins, terrifié à l’idée de subir un nouvel assaut de son tortionnaire, un autre élève de l’établissement.

Il avait été découvert dans les toilettes, en partie dénudé, du papier toilette dans la bouche et une pastille de javel entre les fesses, son bourreau debout à ses côtés. La maman a porté plainte le 18 février et la direction ayant signalé les faits à l’académie, l’école finira par priver l’agresseur en culottes courtes de récréation, de cantine, de piscine et d’activités périscolaires pendant un mois. Trente « longs » jours à l’issue desquels elle demandera à la mère de la victime son consentement pour qu’il revienne dans la cour. Un mois, c’était plus qu’il n’en fallait pour faire entendre raison à un gamin de moins de 8 ans débordant d’imagination. Sauf que cela ne s’est pas passé ainsi.

Alors que l’auteur des violences sexuelles, depuis sa réinsertion à la récré, est revenu à la charge, menaçant la petite victime de la frapper s’il elle n’acceptait pas de redevenir copain avec lui, fin mai, le vice-procureur, en réponse à la plainte et bien qu’elle ne prétende pas « qu’il n’y a pas eu d’infraction » décide de classer l’affaire évoquant l’irresponsabilité de l’auteur en raison de son âge.

Deux mois de vacances pour le petit garçon, c’est un peu deux mois de sursis – avec une boule au ventre juste un peu plus petite – avant de retrouver le chemin de l’école, laquelle n’offrira sans doute guère plus de garanties pour sa sécurité. Celle-ci, d’ailleurs, n’a pas souhaité commenter l’affaire pour « le bien des enfants » : victime ou tortionnaire, c’est l’application de l’égalité pour tous.

C’est injuste ? Mais non voyons, l’essentiel est de sauver la morale républicaine et laïque : ne pas discriminer. Surtout que lorsqu’on n’a pas 8 ans, estime Elise Bazzolo, vice-procureur de la République du tribunal d’Arras, « il s’agit de la même situation qu’avec un handicapé mental profond. L’enfant ne sait pas ce qui est bien ou mal, et, pénalement, on ne peut le poursuivre ». Avec semblable jugement, Madame le procureur va faire d’une pierre trois coups : se mettre à dos non seulement les parents de la petite victime, ceux de l’auteur de sévices sexuels sordides, mais aussi, par-dessus le marché, les parents d’handicapés mentaux ! L’important, puisqu’on vous le dit, c’est de ne pas stigmatiser.

Alors que les élèves ont de moins en moins de raisons de redouter l’école bienveillante socialiste qui leur consent avec enthousiasme des connaissances au rabais et, en prime, la suppression des « notes-sanction », le petit garçon d’Arras fait partie des 10% d’élèves victimes de harcèlement : moqueries, brimades, insultes, racket, menaces, coups, violences sexuelles. Selon une étude de l’Unicef France, 7% des élèves du primaire et du collège disent ne pas se sentir en sécurité dans leur environnement scolaire. En somme, moins il y a de raisons d’avoir l’estomac en compote en allant en classe, plus les motifs pour stresser sont nombreux ; en 2013, pour le concours de professeur des écoles, il était stipulé que « le devoir de tout enseignant » était, entre autre, d’éduquer les élèves à devenir « des hommes et des femmes agréables à fréquenter. » Zéro pointé en ce qui concerne la terreur de moins de 8 ans.

Il ne reste plus qu’à souhaiter au petit garçon traumatisé la possibilité de changer d’école… Aux plus gênés de s’en aller ?

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