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vendredi, 27 juin 2014

Le repris de justice Alain Juppé évoque sa candidature à la présidentielle…

Publié par Guy Jovelin

Interrogé sur une candidature aux primaires de l’UMP pour l’élection présidentielle, Alain Juppé a répondu : « j’y réfléchis », précisant qu’il répondrait à « cette question le moment venu », laissant entendre que la réponse serait « oui ».

« Je ne suis pas encore septuagénaire. Je vais fêter mon 69e anniversaire dans deux mois. Il vaut peut-être mieux un sexa en forme qu’un quinqua amorti [?]. Si c’est le seul argument qu’on trouve contre moi, ça me laisse serein. Les Français apprécieront. Je préférerais qu’on me critique sur mes idées ou sur mes projets. » a déclaré Alain Juppé après les attaques sur son âge de Nicolas Sárközy. S’il a évoqué un éventuel projet, il a évité toute mention de ses bilans avérés : politiquement marqués par la catastrophe de 1997 pour la droite après son passage à Matignon, judiciairement par sa condamnation pour corruption, mondialement par la désastreuse opération libyenne en 2011 lors de son passage à la Défense et aux Affaires étrangères dans le gouvernement Fillon.

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Marine Le Pen favorable à la mise à mort de Vincent Lambert

Publié par Guy Jovelin

 

Marine Le Pen a regretté mercredi 25 juin que la décision de la Cour Européenne des Droits de l’Homme l’ait emporté sur celle du Conseil d’État, concernant la mise à mort de Vincent Lambert. Elle a ajouté approuver la loi Léonetti par laquelle il est possible de priver des personnes d'alimentation et d'hydratation (pour rappel sur le sujet de la loi Leonetti).

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jeudi, 26 juin 2014

Chaos en Irak : à qui la faute ? (par Nicolas Gauthier)

Publié par Guy Jovelin

C’est peu de le dire, mais rien ne va plus en Irak et ses proches environs. Les djihadistes sunnites de l’EIIL (État islamique en Irak et au Levant) progressent de jour en jour, bousculant une armée irakienne à forte majorité chiite, pourtant plus de dix fois supérieure en nombre ; ce qui, au passage, est proportionnel à la démographie locale.

La raison d’une telle débandade tient peut-être au fait que cette dernière a été entraînée par des Américains qui, après avoir à moitié rasé le pays en 1990, l’avoir ensuite affamé plus de dix ans durant et l’ayant encore envahi en 2003, n’ont rien trouvé de plus judicieux à faire, pour réorganiser ladite armée, que de licencier tous ses cadres, sunnites laïcs et membres du parti Baas pour la plupart, qu’on retrouve aujourd’hui à encadrer leurs frères ennemis islamistes. Quelle réussite, à la fois militaire et diplomatique…

La Maison-Blanche voulait remodeler le Proche et le Moyen-Orient ; voilà qui est fait, mais pas de la manière dont leurs brillants stratèges l’avaient forcément envisagée. Enfin, si le but était de démembrer le tout en bantoustans ethnico-confessionnels, le but aura été atteint au-delà des espoirs les plus fous… Avec Israël qui se frotte les mains, mais pas tant que ça, l’État hébreu étant susceptible de bientôt regretter le temps du Hamas, avec lequel il est toujours possible de négocier, parce que discipliné, alors que les autres… Lire la suite

Notation bienveillante ? Tous gagnants, tous perdants (par Pierre Van Ommeslaeghe)

Publié par Guy Jovelin

 

Pendant des années, le dimanche après-midi, nous regardions Jacques Martin animer « L’École des fans ». Les charmants bambins chantaient bien mal, pourtant tous avaient la note maximale. Tous gagnaient. Ce n’était qu’un jeu et personne, pas même les parents, ne croyaient sérieusement que ces enfants étaient de futurs grands chanteurs.

Personne ? À voir. À peine arrivé rue de Grenelle, Benoît Hamon est touché par le syndrome de l’école des fans. Les notes sont dévalorisantes, elles découragent les élèves, paraît-il. Il faut valoriser les réussites, ne pas sanctionner les échecs, nous dit-on. Vieilles scies des pédagogistes du ministère de l’Éducation nationale, qui justifie chaque jour de ne plus être celui de l’Instruction publique.

Pourtant, quoi de plus simple et de plus compréhensible qu’une note ? J’ai une leçon à apprendre. Si j’ai compris et travaillé, je devrais avoir 20. Ce n’est pas le cas ? C’est que je n’ai pas compris, ou que j’ai manqué d’attention, ou que je n’ai pas travaillé. Toutes choses dont la note me permet de prendre conscience, si ce n’est moi, mes parents. J’ai mieux compris, j’ai fait plus attention, j’ai plus travaillé ? Cela se verra dans la note suivante qui sera en progrès.

J’en serai gratifié, mes parents, même s’ils n’ont pas fait d’études, le verront et pourront m’en féliciter. Dans le cas contraire, on saura qu’il faut réagir, par du soutien voire des punitions. C’est simple, clair et compréhensible par tous. Toutes les alternatives testées depuis des années (acquis/en cours d’acquisition/non acquis, feu vert/orange/rouge, smileys, etc.) sont moins objectives, moins compréhensibles, moins motivantes même. Gagner un point ou deux fait plaisir à l’élève, le motive à faire mieux, lui permet de se comparer aux autres. Mais s’il garde le même smiley, le même feu, à quoi bon se dépasser ?

Bien entendu, une note peut être décourageante pour l’élève qui a travaillé et qui n’a pas réussi. Tout enseignant le sait et veille, par l’appréciation qui l’accompagne, à souligner les efforts et les progrès. La note seule ne suffit pas et son objectivité est relative. Mais elle est plus grande que celle des autres systèmes et permet des comparaisons entre générations et entre pays. C’est sans doute là que le bât blesse. Toutes les études, nationales comme internationales, montrent le déclassement constant du système éducatif français. Montrent, en fait, l’échec des théories pédagogistes qui sévissent depuis trop longtemps en France. Plutôt que de changer de cap, on préfère modifier l’évaluation ; ainsi, aucune comparaison ne sera plus possible, ni aucune remise en cause des situations de pouvoir acquises. On ne s’étonnera pas du succès grandissant des écoles hors contrat.

Peut-être nos enfants seront-ils moins traumatisés au sortir de l’école que nous l’avons été. Sans doute le seront-ils plus quand, après une scolarité où leur moyenne aura toujours été supérieure à 15, avec un master en poche, ils se verront préférer un Chinois, un Coréen ou même un Allemand pour le poste qu’ils visaient. Pays pour lesquels l’école prépare à la vie, qui n’est pas l’école des fans.

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mercredi, 25 juin 2014

Vincent Lambert : l’État décide-t-il de la vie et de la mort ?

 Publié par Guy Jovelin

Vincent Lambert : l’État décide-t-il de la vie et de la mort ?