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mardi, 03 avril 2018

Quand les élus dérapent (verbalement)

Publié par Guy Jovelin le 03 avril 2018

Rédigé par notre équipe le 02 avril 2018.

 

L’idée du Gouvernement de réduire le nombre de parlementaires n’a jamais été aussi pertinente. Cette mesure aurait peut-être le mérite de limiter le nombre d’olibrius qui croient commander les destinées des Français en assumant le n’importe quoi comme étendard. Deux anecdotes médiatisées ces deux derniers jours illustrent la descente aux enfers de l’intelligence et le manque d’humanité de certains élus.  

« Ce qui se passe en circo, j’en ai rien à foutre ». Voilà l’état d’esprit de certains députés LREM. Une fois élus, ils sont bien tranquilles pendant cinq ans et personne ne doit venir troubler leur retraite grassement payée par les contribuables. La formule choc et au français peu châtié a pour auteur Bruno Bonnell. Entrepreneur inspiré dans le domaine des jeux vidéo, l’homme s’est retrouvé propulsé député par un coup de poudre à perlimpinpin. A en juger par le mépris dont il gratifie ses électeurs, l’effet de la fameuse poudre tend déjà à se dissiper. A tel point que Le Monde a mené une petite enquête de voisinage pour voir de quel mauvais bois est constitué cette créature macronienne.

Les électeurs : des citoyens méprisés

Comme souligné au cours de ces derniers mois, les têtes qui dépassent du côté de LREM se font rares. La plupart n’ont pas le niveau minimum pour s’exprimer correctement une fois un micro tendu et les autres pourraient faire de l’ombre à la planète sacrée qu’est Jupiter. Les ministres commencent à peine à pointer le bout du nez et certains s’impatientent face à cette inertie peu compatible avec l’image moderne et jeune qu’il faut véhiculer à tout prix. D’autres pourtant, font parler d’eux. Mais là encore, le message envoyé n’est pas très conforme à la réalité.

Un exemple avec Bruno Bonnell qui fait partie de la cohorte de députés LREM élus uniquement parce qu’ils portaient les couleurs de l’équipe gagnante. Ses idées, son programme, sa vision du monde… peu importe ! Le député nouvelle génération se doit de fuir le terrain autant que possible car au fond, il n’en a « rien à foutre ». Les électeurs sont prévenus, Monsieur Bonnell ne rend de comptes qu’au sein de l’Assemblée nationale (sauf à raison d’une heure par semaine dans sa permanence histoire d’éviter de jouer les « assistantes sociales »). Problème : Bonnell est aussi invisible dans les couloirs de l’Assemblée…

Autrement dit, LREM a placé un député fantôme qui revendique son absence de travail. Ils voulaient renouveler la politique, c’est fait mais avec quelle recette ! Mais soyons juste et ne regardons pas seulement du côté du pouvoir en place. Ce 1er avril nous a aussi permis de voir l’épaisseur de l’intelligence chez certains élus Les Républicains. La maire de Beauvais a cru bon faire un poisson d’avril en annonçant la prochaine implantation d’un magasin Ikea. A la clé ce sont 4 000 emplois qui ont été promis. Une nouvelle qui a donné de l’espoir à tous les chômeurs de cette région dévastée par le chômage. On comprend que la « blague » de Caroline Cayeux et son équipe ait du mal à passer.

Entre les députés qui se foutent de tout et les maires qui s’amusent du malheur de leurs administrés, les Français ont le don de choisir de drôles de zouaves. A leur décharge, rares sont les candidats encore sérieux qui leur sont soumis et plus rares encore sont les électeurs armés intellectuellement pour discerner le très mauvais grain du reste. Pauvre France !

 

Source : 24heuresactu

mardi, 27 mars 2018

Même morts, nos élus nous rackettent encore !

Publié par Guy Jovelin le 27 mars 2018

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 Philippe Randa

Il n’y a pas de petites économies, tout est bon à prendre – ou plutôt à ne pas débourser –, surtout lorsqu’il s’agit de l’État (le nôtre en l’occurrence) dont la dette publique s’élève tout de même à « 2 226,1 milliards d’euros à la fin du troisième trimestre 2017, soit 98,1 % du PIB contre 55,8 % à la fin de 1995 et 66,8 % à la veille de la crise de 2008 » (chiffres sur Wikipédia). À 3 ou 4 000 milliards près, ne chipotons pas.

Ainsi, les nouvelles règles d’allocation pour frais funéraires allouée aux députés de l’Assemblée nationale, aux anciens élus et… à leur famille (sic !) sont entrées en vigueur le 15 mars, sans recours, possible : ce sera 382 000 euros de dépenses funéraires en moins car celles-ci passeront de 18 255 euros maximum à un forfait 2 350 euros, soit (presque) le coût moyen d’une prestation d’obsèques.

C’est toujours ça, même si certains soupireront que c’est une goutte d’eau dans le tsunami de la dette française, tandis que d’autres s’étonneront, en lisant ces lignes, de découvrir qu’un tel privilège existait… Que des frais de déplacement ou de nourriture puissent être remboursés à nos élus dans le cadre de leurs fonctions, on le conçoit, mais lorsque la Camarde siffle leur fin de vie, comme c’est le lot de tout à chacun, c’est tout de même plus difficile à admettre…

Les cheminots ne sont donc pas les seuls à voir leurs privilèges d’antan bousculés par l’actuel gouvernement, même si les leurs avaient peut-être davantage de raisons à avoir été institués à une époque que les moins d’un demi-siècle n’ont pas connu…

Notons que le gouvernement français ne fait que s’aligner sur ce qui se pratique au Parlement européen… et que le Sénat n’est pas concerné pour le moment : vu la moyenne d’âge de ses membres, l’économie réalisée serait à l’évidence plus substantielle !

Source EuroLibertés cliquez ici

vendredi, 02 mars 2018

Quand les politiques singent les SDF pour le bien de la com’

Publié par Guy Jovelin le 02 mars 2018

Rédigé par notre équipe le 01 mars 2018.

On allait voir ce qu’on allait voir ! Les élus sortant de leurs logements de fonction pour dormir dans la rue avec des sans-abri et montrer aux Français qu’ils s’occupent –eux – des plus miséreux. Une opération de communication pas comme les autres, car sous prétexte d’alerter les citoyens à une situation qu’ils connaissent déjà bien, les élus ont singé le désarroi de personnes qu’ils n’entendent pas vraiment aider.  

Quel courage ! Alors qu’une vague de froid s’abat sur la France et rend hystérique nos journaleux de première classe, quelques élus franciliens (à peine dix) ont décidé de braver les températures polaires pour donner un coup de projecteur sur la situation des sans-abri. L’opération menée par Mama Sy, une conseillère municipale sans étiquette d’Etampes a fait parlé pendant quelques jours. Il fallait faire monter la sauce bien que le plat proposé soit indigeste.

De qui fait-on la com’ ?

En effet, dormir une nuit dans la rue pour montrer que la République est solidaire avec les SDF a quelque chose d’un peu dérangeant surtout dans un pays où le Secrétaire d’Etat à la Cohésion des Territoires estime qu’il n’y a que 50 SDF dans les rues franciliennes… Seuls les élites enfermées dans leur tour d’ivoire peuvent tenir de tels propos. Le Français moyen sait, lui, de quoi il en retourne. Il suffit juste de mettre le nez dehors pour comprendre que les 50 SDF sont au moins mille fois plus nombreux…

A quoi sert de dormir dans un sac de couchage le temps d’une nuit sous la lumière des caméras ? Strictement à rien même si les génies derrière cette opération pensent qu’en faisant le buzz quelques heures ils vont changer quoi que ce soit. Au lieu de dormir sur le bitume froid, ils auraient pu accueillir un SDF chez eux. Leur esprit étroit n’est certainement pas parvenu à cette option qui aurait pourtant fait parlé et vraiment aidé des dizaines de sans domicile fixe.

Oui, mais accueillir un SDF chez soi, cela fait quand même des images moins intéressantes pour les médias. De plus, le SDF aurait peut-être l’idée saugrenue de s’y sentir bien et de supplier de rester une nuit de plus. La solidarité c’est bien, mais il ne faut surtout pas qu’elle empiète sur le bien-être de nos chers élus. Ces derniers peuvent désormais se pavaner sur les plateaux télé en expliquant la mine défaite que dormir dans la rue est une épreuve difficile.

Auront-ils droit à un certificat pour cette performance théâtrale unique ? Espérons-le car il serait quand même dommage que tout cela n’ait servi à rien ! Et si d’aventure, les certificats venaient à se faire attendre, un petit coup de fil à l’Elysée pourrait arranger bien des choses. Dans ce lieu sévit un président qui joue les conteurs pour les enfants du personnel élyséen. Il s’apprête à narrer « Pierre et le loup ». Un emploi qui change peu de son travail habituel fait de sornettes en tous genres.

 

Source : 24heuresactu

jeudi, 24 novembre 2016

La prison est inéluctable à Lutterbach

  Publié par Guy Jovelin le 24 novembre 2016

Rédigé par P.O. le 23 novembre 2016.

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« Que les choses soient claires : Lutterbach est un projet ancien dont la décision est prise et acquise, martèle le ministre. Il n’y a aucune possibilité pour qu’elle ne voie pas le jour. Depuis 2007, je travaille sur les questions pénitentiaires en France. Et depuis cette date, le nom de Lutterbach revient sans cesse ! Le maire de cette commune peut multiplier les courriers à mes collègues ministres, cela ne changera rien et c’est vain. Les marchés publics seront passés en 2017, les travaux commenceront en 2018 et l’inauguration de ce centre se fera en 2021. »

Une confirmation de plus du comment fonctionne les « socialistes » : on impose des projets à la population, la population n’a qu’à subir et s’émerveiller de ces projets souvent inutiles. Oh, pas inutile pour tout le monde, pour les dirigeants et les géants du béton, ce sont des projets très juteux, peu leur importe la finalité du projet tant qu’ils font tourner la machine à bétonner : un exemple criant étant celui des aéroports : il y en aurait une vingtaine de trop rien qu’en France, et ne parlons pas de l’Espagne.

Et sans même parler de rentabilité, quant bien même une bonne partie de la population est contre, en dépit et contre tout et tous, l’Etat avance tête baissée. Le projet de l’aéroport de NDLL en étant l’exemple le plus criant.

Mais revenons à nos prisons. La prison de Lutterbach est donc un projet ancien, datant de 2007, et donc, vu que c’est noté dans l’agenda, rien ni personne ne l’arrêtera. Peu importe que l’équipe municipale ait changé, qu’une bonne partie de la population soit contre, que la zone soit inondable, ou qu’une zone commerciale soit juste à côté (pour rappel), on campe sur la position initiale. Aucune explication ne sera fournie, pas de détail technique, d’argument ni quoi que ce soit, non non non, la décision a été prise donc on le fera. L’avis du peuple ? Des élus ? De la population ? Ah parce que vous pensiez vraiment qu’on était en démocratie ? Détrompez vous, vous élisez des gens qui vont imposer à la population leur avis, leurs opinions, leurs projets, et si vous vous plaignez, au mieux on vous expliquera qu’ils ont été élu de façon démocratique donc vous n’avez rien à redire, au pire on vous traînera en justice pour une raison ou pour une autre. Incitation à la haine, harcèlement, risque de trouble à l’ordre public… les lois sont bien faites ! Surtout pour les gens au pouvoir.

Les voies légales semblent donc soigneusement verrouillées de toutes parts. Et après, ils osent s’étonner de la victoire de Trump ? Ils osent ne pas comprendre les manifestations multiples qui poussent comme des champignons à travers toute la France ? Mais à force d’étouffer la voix du peuple, il paraît évident que le peuple ne va plus rien dire, mais agir.

 

Source : 24heuresactu

lundi, 20 juillet 2015

ATTENTATS ISLAMISTES : QUE FAIT L’ÉLU LE PLUS PROCHE DE CHEZ VOUS POUR VOTRE SÉCURITÉ?

Publié par Guy Jovelin le 20 juillet 2015 

Attentats islamistes : que fait l’élu le plus proche de chez vous pour votre sécurité?
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