Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 27 mars 2018

Même morts, nos élus nous rackettent encore !

Publié par Guy Jovelin le 27 mars 2018

Pere-Lachaise-Division-17-Mercœur.jpg

 Philippe Randa

Il n’y a pas de petites économies, tout est bon à prendre – ou plutôt à ne pas débourser –, surtout lorsqu’il s’agit de l’État (le nôtre en l’occurrence) dont la dette publique s’élève tout de même à « 2 226,1 milliards d’euros à la fin du troisième trimestre 2017, soit 98,1 % du PIB contre 55,8 % à la fin de 1995 et 66,8 % à la veille de la crise de 2008 » (chiffres sur Wikipédia). À 3 ou 4 000 milliards près, ne chipotons pas.

Ainsi, les nouvelles règles d’allocation pour frais funéraires allouée aux députés de l’Assemblée nationale, aux anciens élus et… à leur famille (sic !) sont entrées en vigueur le 15 mars, sans recours, possible : ce sera 382 000 euros de dépenses funéraires en moins car celles-ci passeront de 18 255 euros maximum à un forfait 2 350 euros, soit (presque) le coût moyen d’une prestation d’obsèques.

C’est toujours ça, même si certains soupireront que c’est une goutte d’eau dans le tsunami de la dette française, tandis que d’autres s’étonneront, en lisant ces lignes, de découvrir qu’un tel privilège existait… Que des frais de déplacement ou de nourriture puissent être remboursés à nos élus dans le cadre de leurs fonctions, on le conçoit, mais lorsque la Camarde siffle leur fin de vie, comme c’est le lot de tout à chacun, c’est tout de même plus difficile à admettre…

Les cheminots ne sont donc pas les seuls à voir leurs privilèges d’antan bousculés par l’actuel gouvernement, même si les leurs avaient peut-être davantage de raisons à avoir été institués à une époque que les moins d’un demi-siècle n’ont pas connu…

Notons que le gouvernement français ne fait que s’aligner sur ce qui se pratique au Parlement européen… et que le Sénat n’est pas concerné pour le moment : vu la moyenne d’âge de ses membres, l’économie réalisée serait à l’évidence plus substantielle !

Source EuroLibertés cliquez ici

dimanche, 09 octobre 2016

Racket : le Régime espère infliger aux Français 25% d’amendes routières en plus en 2017

 Publié par Guy Jovelin le 09 octobre 2016

8 octobre 2016 par admin4

Afficher l'image d'origineLes amendes devraient rapporter 25% de plus qu’en 2016, avec l’installation de centaines de nouveaux radars, selon les prévisions du gouvernement inscrites dans le projet de loi de finances de 2017. Objectif officiel (bidon) est toujours de « renforcer la lutte contre l’insécurité routière ».

« Les amendes pourraient pleuvoir l’an prochain sur les automobilistes. C’est en tout cas ce qu’anticipe le gouvernement d’après une annexe du projet de loi de finances pour 2017, mise en lumière ce vendredi par Les Echos. Bercy a inscrit une prévision de recettes d’amendes forfaitaires issues des contrôles automatisés en hausse de 25% par rapport à 2016! Concrètement, le gouvernement espère engranger l’an prochain 844 millions d’euros d’amendes contre 672,3 millions en 2016. En incluant les amendes majorées suite à un non-paiement, les recettes attendues grimpent même jusqu’à 991 millions d’euros. »

 « Pour justifier ce bond des amendes, le gouvernement ne semble pas parier sur le mauvais comportement des automobilistes. Selon le PLF, la vitesse moyenne sur les routes devrait même baisser l’an prochain, passant de 78,5km/h cette année à 77km/h en 2017. Il anticipe en revanche une multiplication des amendes en raison de l’augmentation du parc radars ainsi que le «déploiement de nouveaux dispositifs de contrôle plus performants», indique le document.

Source

dimanche, 30 novembre 2014

Autoroutes : le nouveau racket ? (par Nicolas Gauthier)

 Publié par Guy Jovelin

Si l’on résume, lors de notre chère Révolution française, le peuple aura au moins gagné ce droit fondamental consistant à aller se faire trouer la peau gratuitement sur les champs de bataille de l’Europe entière pour des guerres ne le concernant finalement que de loin. Pour le reste, peau de zob et balai de crin.

Ah si, on allait oublier : les gueux ont au moins connu deux avancées sociales significatives consistant au droit de chasse et à l’emprunt gratuit de tous les ponts et chaussées de France. Ce premier n’en finit plus d’être ramené à portion congrue. Entre chasses municipales dont la surface s’amenuise chaque jour davantage, tandis qu’augmente le prix des permis, des armes et des munitions, ce loisir de plus en plus privatisé est en train de redevenir un luxe de nantis. Façon Serge Dassault qui, dans la forêt de Rambouillet, chassait naguère la biche en 4×4 et au fusil-mitrailleur. Logique : il n’avait pas de temps à perdre…

Pour le reste (les routes), n’en parlons pas. Ou plutôt, parlons-en. Le péage autoroutier devrait ainsi être augmenté de 0,57 % dès le mois de février prochain, « dans le cadre de la revalorisation annuelle » qui leur est accordée depuis leur scandaleuse privatisation, sous le règne de Nicolas Sarkozy. De quoi faire bondir Ségolène Royal, qui s’insurge, à en croire Le Figaro du 27 novembre dernier : « Ces sociétés ont fait payer 20 % de trop aux usagers. Sur 100 euros de péage, 22 sont du profit net ! C’est une situation anormale. » On ne le lui fait pas dire.

Mais le pire réside encore en ce qu’elle ne dit pas : car pour les gueux des temps modernes, c’est la double peine. Obligés de payer pour emprunter des autoroutes dont les coûts de construction et d’entretien ont déjà été largement amortis par l’argent de leurs impôts, le seul droit qu’ils y gagnent consiste à s’y faire racketter. À coups de radars fixes, à tronçons, mobiles ou embarqués. Et c’est ainsi que près d’un million de Français sont désormais contraints de rouler sans permis de conduire, juste histoire d’aller au boulot. Et que de plus en plus de ces derniers atterrissent en prison, parce que leur seul crime consiste à avoir persisté à gagner de quoi faire vivre leur famille.

À l’heure où une Christiane Taubira conteste « la force injuste de la loi », pour paraphraser le défunt François Mitterrand, et entend vider les prisons de ses criminels multirécidivistes, ce sont des pères et des mères de famille qu’on rançonne et qu’on encabane. Dans ma campagne, j’en connais un qui passera Noël en prison. Huit mois ferme, ce n’est pas rien. Et sans remise de peine en perspective. Son crime ? Conduite sans permis. Pourquoi ? Pour avoir seulement roulé pour gagner de quoi bouffer. Et il n’avait même pas de quoi se payer le péage autoroutier. Il y a des jacqueries qui s’annoncent. Et elles ne seront pas le fait de bonnets rouges et encore moins de ceux de Schtroumpfs.

Source

samedi, 20 septembre 2014

Les sociétés de racket autoroutier à nouveau mises en cause

 

Publié par Guy Jovelin

L’Autorité de la concurrence (AC) a dénoncé dans un rapport la « défaillance » de l’État qui a livré les autoroutes françaises à des groupes industriels mafieux qui les exploitent comme des « rentes ». L’AC a contrôlé les sept sociétés concessionnaires d’autoroutes, dirigées par les trusts français Vinci et Eiffage et espagnol Abertis.

« [Ils] affichent tous une rentabilité nette exceptionnelle, comprise entre 20 % et 24 %, nourrie parl’augmentation continue des tarifs des péages. Et cette rentabilité n’apparaît justifiée ni par leurs coûts ni par les risques auxquels elles sont exposées » dénonce le rapport qui propose treize recommandations à l’État.

Ce rapport, comme les précédents, restera sans doute sans suite. Les complicités mafieuses entre les plus hautes autorités de la République et les trusts permettront que le système de racket mis en place avec la gestion privée des autoroutes perdure. Lire la suite