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jeudi, 12 octobre 2017

La France aura son opium footballistique

Publié par Guy Jovelin le 12 octobre 2017

Rédigé par notre équipe le 11 octobre 2017.

 
Après une campagne de qualification laborieuse et une dernière victoire contre la Biélorussie hier, l’équipe de France de football sera bien présente à la Coupe du monde FIFA 2018. Une édition attendue de toute la France du foot, mais aussi espérée par des politiques qui pourront détourner l’attention de Français pressurisés par un pouvoir méprisant. L’été sera l’occasion d’enfouir les problèmes sous les pelouses et de pointer du doigt le pays hôte de la compétition : la Russie.  

Un grand ouf de soulagement s’est fait entendre mardi soir au Stade de France. L’équipe menée par Didier Deschamps a finalement validé son ticket pour le mondial en Russie. A partir du 14 juin (et même avant), tous les regards seront tournés vers la Russie et ses stades. Chaque entraînement de l’équipe de France sera épié, la forme de chaque joueur scrutée, et les compositions d’équipe largement discutées. Bref, toutes les conversations tourneront autour du football et les médias n’auront d’yeux que pour 23 individus chargés de redorer le blason français.

L’anesthésie par le foot

La mission ne fait pas partie du cahier des charges initial, mais depuis que le politique a abandonné le pouvoir pour le confier à la sphère économique, le sport est devenu l’un des rares moyens de fabriquer une pseudo unité nationale. Le football et ses grandes compétitions doivent jouer le premier rôle et une absence lors d’un grand raout international est vécu comme un drame collectif – bien alimenté en cela par des médias drogués à « l’information » facile qui ne demande aucune réflexion ni prise de risque vis-à-vis du pouvoir.

Les ventes de maillots se porteront bien et les livreurs de pizza auront d’intenses soirées estivales à assumer. L’économie sera au beau fixe et les amuseurs qui prennent le titre d’économiste à la télévision expliqueront tous les effets à attendre d’un beau parcours au mondial. Des chiffres invérifiables, des anecdotes inutiles et des plans sur la comète qui ne manqueront pas d’occulter les vraies informations du moment. Les politiques viennent de se voir offrir trois mois de répit (vacances comprises). Ça sourit à l’Elysée et dans les ministères !

Mais le peuple peut se rassurer, il aura aussi le droit à du journalisme d’investigation. La Russie sera passée au crible et les conclusions seront toujours les mêmes : le pays est une affreuse « démocrature » qui glisse sur une pente fascisante. Poutine est une menace pour la paix et le mondial (mal organisé à bien des égards) ne pourra pas cacher une terrible réalité russe. Le pays est corrompu et fait honte à des démocraties européennes, elles, irréprochables. Le grotesque prendra le relai du farcesque dans une folle ronde. Les chefs d’Etat joueront à la diplomatie de pacotille en signifiant par leur présence ou leur absence la ligne qu’ils désirent incarner face à l’incarnation du Mal.

La Coupe du monde 2018 verra une seule équipe gagnante, mais ils seront plus d’un à tirer les marrons du feu. Le peuple, lui aura le droit à son opium, mais les effets seront de courte durée.

 

Source : 24heuresactu

samedi, 15 juillet 2017

La France sous anesthésie

Publié par Guy Jovelin le 15 juillet 2017

les4verites

POSTÉ LE 11 JUILLET , 2017, 10:12
 

Je sais que c’est l’été et qu’en France, pendant l’été, il ne se passe rien.

Les grévistes potentiels sont en vacances en attendant septembre et la saison des grèves. Les émeutiers potentiels sont aussi en vacances.

L’été dernier a montré que les terroristes islamiques, eux, ne prenaient pas nécessairement de vacances, et des dizaines de personnes l’ont payé de leur vie, un 14 juillet à Nice. Un peu plus tard, un prêtre avait été atrocement décapité dans une église en Normandie. Mais le pire n’est jamais sûr et on peut souhaiter qu’il n’y ait pas d’acte terroriste islamique en France pendant les semaines à venir.

Je sais que c’est l’été et qu’en France, pendant l’été, les médias travaillent au ralenti et parlent de bronzage plus volontiers que de sujets sérieux.

Je constate néanmoins que le travail au ralenti va de pair, dans les médias français, avec un recours à des doses intenses d’anesthésiants.
Même quand des sujets très sérieux font irruption, ils sont traités comme s’ils n’avaient qu’une importance infime.

Le renforcement des capacités militaires de la Corée du Nord est traité comme un point de détail. Un psychopathe qui dispose des moyens de faire exploser une arme atomique dans la haute atmosphère pour détruire les systèmes électroniques de pays entiers se voit considéré comme quantité négligeable.

La destruction de l’État Islamique fait que des gens formés au djihad sont de retour par milliers en Europe, mais leur retour est traité lui-même comme un point de détail.

La France signe des contrats avec l’Iran et, nulle part, il n’est fait mention des imprécations apocalyptiques proférées par les mollahs au pouvoir à Téhéran.

Donald Trump fait l’objet d’un traitement plus négatif que Kim Jong-un, Abou Bakr al-Baghdadi ou Ali Khamenei.
On pourrait en tirer l’impression d’une volonté d’anesthésier la population et de ne pas l’alarmer face à des dangers bien réels, si on n’avait pas le sentiment que les journalistes qui anesthésient sont eux-mêmes anesthésiés.
On comprend un peu mieux, dans ces conditions, comment un homme aux discours vides tel qu’Emmanuel Macron a pu être élu à la présidence de la république.

Plutôt que de pointer le vide, les journalistes s’extasient.

Plutôt que de se demander ce que cache le vide, si tant est qu’il cache quelque chose, des politologues procèdent à des dissections sémantiques ineptes. Plutôt que de se dire et de dire à haute voix que le roi est nu, ils parlent d’« hyper-présidence » !
J’ai déjà souligné la vacuité des discours précédents d’Emmanuel Macron.

Je n’ai pas voulu préjuger du discours qu’il devait prononcer devant le congrès à Versailles et j’ai attendu le discours pour me prononcer.
Certains ont comparé le discours de Versailles au discours sur l’état de l’union prononcé par le Président des États-Unis chaque année et ont noté qu’Emmanuel Macron voulait sans doute l’imiter. Mais la différence (immense) est que le discours sur l’état de l’union d’un Président des États-Unis regorge d’éléments précis sur le pays et sur le monde.

Chez Macron, il n’y a rien de précis, ni sur le pays, ni sur le monde, ni sur quoi que ce soit, sinon sur quelques bricolages institutionnels.

Certains ont voulu trouver au discours une teneur intellectuelle.

J’ai eu, en lisant le discours, l’impression de lire une mauvaise copie d’un élève de terminale rédigée il y a trente ans.
J’ai cherché en vain les propositions à même de redresser l’économie et la société françaises, de lutter efficacement contre les difficultés majeures auxquelles se heurte le pays, immigration, insécurité, prolifération des zones de non-droit.
Je n’ai pas trouvé le moindre sujet de politique étrangère.

Certains, trop rares, ont dit que le discours était soporifique.

L’adjectif est adéquat.

Combien de temps des journalistes et des politologues vont-ils élucubrer pour rien ?

Emmanuel Macron est anesthésié et anesthésiant. Une cohorte de gens anesthésiés et anesthésiants lui font cortège. La population est inquiète, mais anesthésiée.

Se réveillera-t-elle avant qu’il soit trop tard et découvre ce qui est en jeu et que j’ai souligné dans de précédents articles : la soumission a l’Union européenne et à l’islamisation ? Telle est la question.

Plus le temps passe et plus un réveil devient improbable, je le crains.

 

Source : les4verites