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dimanche, 19 novembre 2017

Le maire de Clermont-Ferrand veut honorer les voyous

Publié par Guy Jovelin le 19 novembre 2017

Ob_7091e0_emdtUn rassemblement prévu samedi à la mémoire de Wissam El-Yamni, décédé après avoir été interpellé dans des conditions controversées à Clermont-Ferrand en 2011, a été interdit vendredi soir par la préfecture. Wissam El-Yamni est mort neuf jours après être tombé dans le coma le soir de son arrestation, le 31 décembre 2011. Un rapport de l’Inspection générale de la police nationale avait relevé l’emploi sur la victime, lors de son transport au commissariat, de la technique du « pliage », consistant à maintenir la tête appuyée sur les genoux. Mais un rapport d’experts avait ensuite estimé que le jeune chauffeur routier avait succombé à un « cocktail toxique » d’alcool et de cocaïne.

L’annonce de cet hommage a généré un projet de contre-manifestation au sein de la police et « le risque d’une confrontation violente entre les participants à ces deux rassemblements ne saurait être accepté », a justifié le préfet du Puy-de-Dôme. Il avait appelé dès jeudi à renoncer à ce rassemblement face aux « risques de tensions entre une partie de la population et la police nationale », tandis que l’enquête judiciaire est toujours en cours. La famille a réagi :

« Nous ne pouvons que nous conformer à cette décision », « Il est sidérant que face au lobby policier, les autorités de l’Etat estiment ne pas être en capacité de faire respecter la liberté de réunion et de manifestation ».

Convaincue que le jeune trentenaire a succombé à des violences policières, sa famille, avec l’accord du maire Olivier Bianchi PS, comptait organiser une commémoration dans un parc de la ville, au cours duquel un arbre devait être planté et une stèle dévoilée. Le parc est fermé ce jour, et les petits clermontois iront jouer ailleurs.

Au nom de l'intersyndicale Unité SGP-FOAllianceSynergie Officiers, Stéphane Baggioni, non sans saluer « la détermination du préfet », a estimé que

« cette affaire aurait pu être réglée autrement si la mairie avait agi différemment, dès le départ ». « À l'avenir, les relations avec la municipalité risquent d'être très difficiles. Au maire, maintenant, de faire amende honorable ».

Michel Janva

 

Source : lesalonbeige

jeudi, 08 septembre 2016

C’était un 8 septembre… 1944

Publié par Guy Jovelin le 08 septembre 2016

8 septembre 2016 par admin4

Arrestation de Charles Maurras.

Ce chef et penseur nationaliste et royaliste, âgé de 76 ans, est arrêté pour « faits de collaboration » et sera condamné à la prison à perpétuité pour « intelligence avec l’ennemi », bien qu’il fut sa vie durant d’une grande hostilité à l’Allemagne.

L’arrestation est faite sur ordre d’Yves Farge, nommé par De Gaulle « Commissaire de la République » pour la région rhodanienne. Farge était un dirigeant communiste, engagé dans la « Résistance » (après la rupture du pacte germano-soviétique), qui reçut le « prix Staline pour la paix » (sic).

 

Source : contre-info

lundi, 12 octobre 2015

Les futurs policiers participent à une arrestation puis sont pris à partie

Publié par Guy Jovelin le 12 octobre 2015

Un élève gardien et un adjoint ont aidé leurs collègues puis ont été pris à partie./DDM, illustration
Un élève gardien et un adjoint ont aidé leurs collègues puis ont été pris à partie./DDM, illustration

Deux futurs policiers, un élève gardien de la paix et un adjoint de sécurité, profitaient de leur soirée dans la nuit de samedi à dimanche quand ils ont assisté à un vol de téléphone à l'arraché, rue de l'Industrie à Toulouse. Les deux hommes ont suivi le voleur et ont alerté le «17». Il était 2 heures. Une patrouille de la brigade anticriminalité a été envoyée sur place et le suspect, désigné par les deux hommes à leurs collègues, a été interpellé. Pendant que le suspect était transporté vers le commissariat central pour être mis en garde à vue, les deux futurs policiers pensaient poursuivre leur soirée tranquille.

Seulement un individu, particulièrement agité, ne l'a pas entendu ainsi. Sans doute proche du voleur de téléphone il a, un couteau à la main, soutenu et aidé par une dizaine de comparses, pris à partie les deux élèves policiers. Ces derniers se sont défendus, ont pris des coups avant de prendre la fuite en courant pour échapper à leurs assaillants. Nouvel appel d'urgence au «17» et des patrouilles de police sont revenues dans le quartier leur prêter main-forte. Un homme, celui qui avait brandi le couteau selon les deux victimes, a été arrêté et placé en garde à vue.

Le syndicat Unité police SGP-FO, tout en félicitant les deux élèves, condamne «cette agression sous forme de représailles» et demande «la plus grande fermeté» à la justice. Tous les syndicats de police ont prévu une grande manifestation mercredi à Paris, devant le ministère de la Justice.