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vendredi, 23 juin 2017

Le plus grotesque !

Publié par Guy Jovelin le 23 juin 2017

Rédigé par notre équipe le 22 juin 2017.

 

La politique nous offre un panel exceptionnel des faiblesses de l’être humain. Le lâche, le traitre, le nul, le crétin, il y en a pour tous les goûts. Si François Bayrou peut être affublé de tous ces jolis noms, celui de « grotesque » semble lui ravir particulièrement. De tous les mauvais combats depuis trop longtemps, il a passé de la pommade à tous ceux qui ont pu à un moment l’aider à gravir les marches du pouvoir. Enfin arrivé au ministère de la Justice, il est tombé comme un fruit pourri au bout d’un mois. L’artiste sort de scène et le public ne fera pas de rappel.

Un mois et quatre jours ! Un exploit qui restera dans les annales de l’histoire gouvernementale. Bayrou était convaincu qu’il laisserait une trace. Il a réussi, mais la manière a dû le surprendre. Alors non, notre cher François n’a pas battu le record de l’éphémère secrétaire d’Etat, Philippe Briand, qui a renoncé à son poste après 14 jours en 2004. Non, le record de Nicole Bricq, ministère de l’Ecologie pendant un mois et deux jours reste inviolé, mais pourtant la performance artistique de Bayrou est tout simplement hors norme ! Vingt années à tenter de devenir président et à se coucher devant les plus forts pour un mois et quatre jours sous les ors de la République avec chauffeur privé.

Bayrou est le Sisyphe de la politique française, mais le rocher est désormais trop lourd à rouler et le temps manque cruellement. Attendre vingt années supplémentaires ferait de lui un ministre fringant de 86 ans… Pas certain que les Français lui passent ce nouveau caprice. Mais pourquoi le rocher du désormais ex-ministre de la Justice est-il devenu si encombrant ? Peut-être parce que les pratiques du Modem qu’il préside sont condamnables sur le plan du droit et de la morale. Peut-être aussi parce que faute de proposer des solutions aux Français pour se distinguer, il a uniquement joué sur l’image fabriquée de l’homme politique au dessus de tout soupçon… Patatras, celui qui devait moraliser la vie politique française est condamné à se retirer dans les Pyrénées comme un vieil ermite gâteux qui n’est même plus toléré.

Une sortie rageuse par la fenêtre

Invité à quitter le navire gouvernemental après la démission de sa collègue Sylvie Goulard, il a entraîné dans sa chute l’incompétente de Sarnez. Un coup double pour la France, mais aussi pour Macron qui met sur la touche un oncle sénile qui aime un peu trop prendre la parole pour dire n’importe quoi du moment que cela lui donne le sentiment d’exister. Pourtant, il s’était fait discret au début de son bien court mandat, car pas très à l’aise avec la troublante affaire Ferrand. On disait le ministre au travail, il était surtout occupé à mettre la pression sur les journalistes pour qu’ils cessent de s’intéresser à la tambouille du Modem.

En conférence de presse, on a senti le vieux dinosaure très agacé par les questions des journalistes. Pourquoi sont-ils si gentils avec Macron et pas avec lui ? Cerise sur le gâteau, il a assuré à la toute nouvelle Garde des Sceaux, Nicole Belloubet, qu’il « l’aiderait de toutes ses forces » pour mener à bien sa loi de moralisation de la politique. Une belle promesse qui signifie qu’il va tout révéler aux enquêteurs ? On peut en douter. L’homme est touché, mais ne veut pas couler complètement et a dû s’en assurer avant sa sortie par la fenêtre du Gouvernement.

Elément troublant, il a affirmé que son nom n’était pas cité dans l’enquête. Mensonge ? Impossible à dire car l’enquête n’est normalement accessible à personne. Comment Bayrou pourrait-il affirmer de telles choses ? Aurait-il usé de son portefeuille de ministre de la Justice pour obtenir des informations ? Là encore impossible à dire, mais il est certain que derrière le sympathique François se cache une créature peu gracieuse.

Envoyé à Pau en seconde classe, il laisse Marielle de Sarnez à l’Assemblée nationale pour prendre la tête du groupe Modem. Une trajectoire similaire à Ferrand qui a été sorti du gouvernement pour mieux rebondir comme président du groupe En Marche à l’Assemblée. On comprend que tous les crasseux de l’exécutif sont assez propres pour présider les groupes de députés. Inquiétant… Bayrou, lui, n’avait pas osé se prendre une nouvelle baffe aux législatives. Maintenant déconnecté du pouvoir, il commence une nouvelle traversée du désert dans son fief de Pau. Paris n’est pas fait pour le béarnais. Dommage pour lui. Les Français ne s’en porteront pas plus mal !

Place désormais à l’affaire Muriel Pénicaud, ministre du Travail qui doit peut-être son poste aux largesses accordées à Macron alors qu’elle était à la tête de l’organisme public Business France… Ils voulaient laver plus blanc que blanc, aidons-les donc un peu !

La politique nous offre un panel exceptionnel des faiblesses de l’être humain. Le lâche, le traitre, le nul, le crétin, il y en a pour tous les goûts. Si François Bayrou peut être affublé de tous ces jolis noms, celui de « grotesque » semble lui ravir particulièrement. De tous les mauvais combats depuis trop longtemps, il a passé de la pommade à tous ceux qui ont pu à un moment l’aider à gravir les marches du pouvoir. Enfin arrivé au ministère de la Justice, il est tombé comme un fruit pourri au bout d’un mois. L’artiste sort de scène et le public ne fera pas de rappel.

Un mois et quatre jours ! Un exploit qui restera dans les annales de l’histoire gouvernementale. Bayrou était convaincu qu’il laisserait une trace. Il a réussi, mais la manière a dû le surprendre. Alors non, notre cher François n’a pas battu le record de l’éphémère secrétaire d’Etat, Philippe Briand, qui a renoncé à son poste après 14 jours en 2004. Non, le record de Nicole Bricq, ministère de l’Ecologie pendant un mois et deux jours reste inviolé, mais pourtant la performance artistique de Bayrou est tout simplement hors norme ! Vingt années à tenter de devenir président et à se coucher devant les plus forts pour un mois et quatre jours sous les ors de la République avec chauffeur privé.

Bayrou est le Sisyphe de la politique française, mais le rocher est désormais trop lourd à rouler et le temps manque cruellement. Attendre vingt années supplémentaires ferait de lui un ministre fringant de 86 ans… Pas certain que les Français lui passent ce nouveau caprice. Mais pourquoi le rocher du désormais ex-ministre de la Justice est-il devenu si encombrant ? Peut-être parce que les pratiques du Modem qu’il préside sont condamnables sur le plan du droit et de la morale. Peut-être aussi parce que faute de proposer des solutions aux Français pour se distinguer, il a uniquement joué sur l’image fabriquée de l’homme politique au dessus de tout soupçon… Patatras, celui qui devait moraliser la vie politique française est condamné à se retirer dans les Pyrénées comme un vieil ermite gâteux qui n’est même plus toléré.

Quelle moralisation de la vie politique ?

Invité à quitter le navire gouvernemental après la démission de sa collègue Sylvie Goulard, il a entraîné dans sa chute l’incompétente de Sarnez. Un coup double pour la France, mais aussi pour Macron qui met sur la touche un oncle sénile qui aime un peu trop prendre la parole pour dire n’importe quoi du moment que cela lui donne le sentiment d’exister. Pourtant, il s’était fait discret au début de son bien court mandat, car pas très à l’aise avec la troublante affaire Ferrand. On disait le ministre au travail, il était surtout occupé à mettre la pression sur les journalistes pour qu’ils cessent de s’intéresser à la tambouille du Modem.

En conférence de presse, on a senti le vieux dinosaure très agacé par les questions des journalistes. Pourquoi sont-ils si gentils avec Macron et pas avec lui ? Cerise sur le gâteau, il a assuré à la toute nouvelle Garde des Sceaux, Nicole Belloubet, qu’il « l’aiderait de toutes ses forces » pour mener à bien sa loi de moralisation de la politique. Une belle promesse qui signifie qu’il va tout révéler aux enquêteurs ? On peut en douter. L’homme est touché, mais ne veut pas couler complètement et a dû s’en assurer avant sa sortie par la fenêtre du Gouvernement.

Elément troublant, il a affirmé que son nom n’était pas cité dans l’enquête. Mensonge ? Impossible à dire car l’enquête n’est normalement accessible à personne. Comment Bayrou pourrait-il affirmer de telles choses ? Aurait-il usé de son portefeuille de ministre de la Justice pour obtenir des informations ? Là encore impossible à dire, mais il est certain que derrière le sympathique François se cache une créature peu gracieuse.

Envoyé à Pau en seconde classe, il laisse Marielle de Sarnez à l’Assemblée nationale pour prendre la tête du groupe Modem. Une trajectoire similaire à Ferrand qui a été sorti du gouvernement pour mieux rebondir comme président du groupe En Marche à l’Assemblée. On comprend que tous les crasseux de l’exécutif sont assez propres pour présider les groupes de députés. Inquiétant… Bayrou, lui, n’avait pas osé se prendre une nouvelle baffe aux législatives. Maintenant déconnecté du pouvoir, il commence une nouvelle traversée du désert dans son fief de Pau. Paris n’est pas fait pour le béarnais. Dommage pour lui. Les Français ne s’en porteront pas plus mal !

Place désormais à l’affaire Muriel Pénicaud, ministre du Travail qui doit peut-être son poste aux largesses accordées à Macron alors qu’elle était à la tête de l’organisme public Business France… Ils voulaient laver plus blanc que blanc, aidons-les donc un peu !

 

Source : 24heuresactu

mercredi, 31 mai 2017

Ils veulent moraliser ? Chiche ! Qu'ils démissionnent !

Publié par Guy Jovelin le 31 mai 2017

 

Un proverbe des pays chauds dit que, quand le singe veut monter au cocotier, il faut qu'il ait les fesses propres...

Qu'est-ce qu'il lui a pris, à Macron, de vouloir, d'un coup, comme ça, mettre « du blanc », de la morale, de la pureté partout ? Certes, on sortait du désastreux quinquennium horribilis du non moins désastreux Hollande ; certes il y avait eu Thévenoud et Cahuzac ; certes il y avait eu tout le reste... Alors, oui, on pouvait, et il fallait, promettre qu'on ferait tout pour faire moins pire (ce qui, là, n'était vraiment pas difficile, et n'aurait pas demandé beaucoup d'efforts). Mais, de là à promettre la lune ! De là à se lier soi-même les mains en faisant une promesse par nature impossible à tenir - tous, toujours et partout irréprochables - il y a un pas ! Comment Macron, qui est tout sauf stupide, n'a-t-il pas vu que la démagogie de sa promesse insensée ne pourrait que lui revenir en pleine figure, tôt ou tard ? Ce fut tôt, plus que tard, et beaucoup plus tôt que prévu. Et cela fait d'autant plus mal que la promesse avait fait son petit effet.

Résumons-nous, du moins pour l'instant, parce que, comme on dit familièrement, « ça pleut ! », et il faut suivre ! A chaque jour, son lot de révélation(s)...

1. Véronique Avril aime-t-elle les poissons du même nom ? Si oui, ce qu'on hésite à appeler le sien est de très mauvais goût... Candidate de La République en marche pour les élections législatives à Saint-Denis (2ème circonscription), elle a mis en location un appartement dans un immeuble insalubre, durant cinq ans. Et qu'on ne dise pas qu'il s'agit d'un oubli de l'instant : l'immeuble, de 23 m², dans le centre de Saint-Denis, a été acheté en 2011, alors même que, insalubre, il était déjà classé en état de « péril imminent » à la suite d'arrêtés pris en 2004 et 2008 ! Largement le temps pour une dame, même distraite, de se rendre compte de la situation ! Ah, on allait oublier : Véronique Avril osait louer ce taudis à une famille de 5 personnes, pour 650 euros par mois !

C'est beau, le respect de l'autre, l'amour du genre humain !

Le parti d'Emmanuel Macron a précisé lundi soir avoir saisi le « comité d’éthique » pour examiner l'affaire concernant Véronique Avril. Mais l'annonce de la composition du gouvernement n'avait-elle pas été reportée d'un jour pour, précisément, « tout vérifier » ? Quand le grotesque le dispute à l'amateurisme, à ce point, c'en devient inquiétant... 

2. Et Richard Ferrand ? C'est fou comme il ressemble de plus en plus, et de plus en plus vite, à François Fillon : mêmes mots, même défense (?), même crispation dérisoire et arrogante, même appel au « peuple souverain » qui, lui, décidera par son vote ! Finalement, pour lui aussi - qui avait pourtant été l'un des promoteurs les plus ardents du « laver plus blanc » - la Justice, c'est pour les autres !... On revit le proche passé, pénible pour tous, du candidat LR, et on se dit que, finalement, l'expérience des uns ne sert pas aux autres.

L'enrichissement personnel, pas évoqué au début de « l’affaire », l'est maintenant ouvertement. Soyons clair : Ferrand l'enferré dans sa sale affaire n'a qu'une chose à faire, démissionner ! 

3. Et Sarnez, la comparse de Bayrou, le dernier des Caïmans ? On sait que, Macron étant d'accord - démagogie pré-électorale oblige ! - c'est Bayrou qui a formulé le premier ce projet de « moralisation de la vie publique ». Lui qui a contribué à faire élire Hollande, d'abord, Macron, ensuite, mais qui s'est fait élire, entre les deux, maire de Pau par ce qu'on appelle « la droite » ! Et qui ira bientôt au Tribunal pour avoir insulté une association, mais, là, c'est une autre affaire, dont nous parlerons une autre fois...

Bayrou se pourléchait les babines du cas Ferrand parce qu'il le déteste : Ferrand avait osé conseiller à Macron de refuser de céder aux exigences exorbitantes de Bayrou en matière de circonscriptions gagnables pour le Modem. Du coup, Bayrou se gardait bien de dire quoi que ce soit : il a « perdu sa langue », écrivions-nous récemment. Oui, mais le voilà rattrapé par l'affaire de sa comparse Sarnez, qui - d'ailleurs - n'a rien fait d'autre que de faire comme tout le monde. Mais voilà, comme nous le disions plus haut, à partir du moment où l'on a promis qu'on allait tout changer, et qu'on allait voir ce qu'on allait voir... eh ! bien, on voit ! 

Là aussi, une seule solution : la démission, pour la donneuse de leçon !

Ne restent plus que Bayrou et Macron, dans ce qui ressemble à la comptine des Dix petits nègres d'Agatha Christie, mais divisée par deux. 

Pour ce qui est de Bayrou, rien ne le pousse à démissionner, certes, mais on le voit très mal, maintenant, présenter bientôt, sans éclater de rire, ou sans que quelqu'un (ou quelques-uns) le fasse dans le public, son projet de moralisation de la vie politique...

Quant à Macron, il est maintenant protégé pour cinq ans par l'immunité attachée à sa fonction. Mais Jean-Philippe Delsol a expliqué, avec beaucoup de clarté et de pédagogie (de concision aussi : en 8'13") que Macron était passible d'une sanction d'interdiction d'exercer une fonction publique∗.

Pourquoi ?

Parce que, ayant gagné beaucoup d'argent lorsqu'il était à la Banque Rothschild, il a déclaré avoir employé une grosse part de cet argent pour réaliser des travaux dans l'appartement de sa femme : on vous laisse découvrir l'affaire avec Jean-Philippe Delsol... 

En somme, à côté du dernier des caïmans se cache un gros lézard. Et ce quinquennat, qui avait promis en fanfare de tout changer, commence à peine : ça promet ! 

 

Source : lafautearousseau

lundi, 28 septembre 2015

LES 4 VÉRITÉS. FRANÇOIS BAYROU : "LES MIGRANTS NE VEULENT PAS VENIR EN FRANCE, ÇA ME FAIT HONTE"

Publié par Guy Jovelin le 28 septembre 2015

Les 4 Vérités. François Bayrou : "Les migrants ne veulent pas venir en France, ça me fait honte"

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