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mercredi, 26 décembre 2018

Bock-Côté : « Même si l’immigration massive est partout rejetée par les peuples, les élites politico-médiatiques continuent de la présenter comme une chance »

Publié par Guy Jovelin le 26 décembre 2018

Par  le 25/12/2018

 

(…) Même si l’immigration massive est partout rejetée par les peuples et entraîne une recomposition de la vie démocratique, les élites politico-médiatiques continuent de la présenter comme une chance exceptionnelle, en jonglant même avec l’idée de censurer sa critique, comme on l’a vu avec le pacte de Marrakech.

(…) La mutation du substrat démographique de la civilisation européenne et du peuple français ne devrait pas être débattue : un tel débat serait même obscène. Qu’importe que le commun des mortels se sente désormais étranger chez lui : il faudra alors le rééduquer et l’amener à consentir à l’effacement de la patrie.

La France n’est-elle qu’un no man’s land à l’identité insaisissable ou demeure-t-elle une nation avec sa culture propre et porteuse d’un droit à la continuité historique ? Le peuple français peut-il refuser que des pans de plus en plus nombreux de son territoire se dérobent à la culture nationale et que certains de ses repères fondamentaux soient ouvertement défiés ? On serait sot de croire que cette préoccupation était étrangère à l’insurrection des « gilets jaunes », qui en défendant leur mode de vie défendaient aussi une manière d’habiter un monde reconnaissable, fidèle à son identité profonde, un monde qui soit aussi une demeure, et qui doit trouver ses défenseurs.

Le Figaro via fdesouche

mercredi, 30 août 2017

La mort de la civilisation européenne est en marche…

Publié par Guy Jovelin le 30 août 2017

POSTÉ LE 29 AOÛT , 2017, 4:09

civilisation européenne,mort,terrorisme islamiqueManuel Valls avait dit en son temps que les Français devraient apprendre à vivre avec le terrorisme islamique.
Emmanuel Macron, pendant la campagne électorale, avait dit la même chose. Cela ne l’a pas empêché d’être élu.
Les Français semblent donc prêts à vivre avec le terrorisme islamique.
Ils ne sont pas les seuls.
Les attentats terroristes islamiques se succèdent dans toute l’Europe occidentale à un rythme de plus en plus rapide.
Les populations, partout, ont exactement les mêmes réactions, qui ne sont pas du tout susceptibles de dissuader les islamistes de commettre des actes terroristes, mais ne peuvent que les encourager, en ce qu’elles montrent ce que les islamistes attendent : de la faiblesse, de la résignation, de la soumission.
À Barcelone, comme à Londres ou à Manchester, comme à Stockholm ou à Nice, comme à Paris ou à Bruxelles, les fleurs ont immédiatement abondé, les bougies aussi.
Parfois, des ours en peluche ont été ajoutés.
Les larmes ont ruisselé.
Les mots « amour » et « paix » ont été écrits sur des morceaux de papier.
Le mot « solidarité » a été parfois ajouté.
Aucun cri de colère n’a retenti.
La « solidarité » proclamée parfois a été appliquée aux musulmans et à l’islam, défini, bien sûr, aussitôt comme une religion à laquelle les mots « amour » et « paix » doivent être accolés.
Il y a quelque chose de pathétique dans cette absence de colère. Il y a le signe d’une grande anesthésie aux allures d’euthanasie collective.
Il y a une grande réussite de ceux qui mettent en œuvre l’anesthésie et préparent les populations à l’euthanasie.
La presse est unanime, la radio et la télévision aussi. Dans toute l’Europe occidentale.
Aucune colère ne doit s’exprimer.
Aucune exigence d’action susceptible de découler de la colère ne doit être formulée.
Quiconque oserait exprimer de la colère se verrait aussitôt couvert d’anathèmes et qualifié de fasciste, de membre de l’abominable extrême droite.
La stratégie marche remarquablement bien.
Les politiciens au pouvoir sont aussi unanimes que la presse, la radio et la télévision.
Quand un dirigeant politique se fait le relais de la colère, les anathèmes qui pleuvent sur le commun des mortels s’abattent aussitôt sur lui, et il est qualifié de fasciste et de dirigeant d’extrême droite.
Dans quelques pays d’Europe centrale, la Hongrie, la Pologne, la République tchèque, des dirigeants politiques qui comprennent ce qui se joue et qui ne veulent ni de l’anesthésie, ni de l’euthanasie, prennent des mesures aux fins d’éviter que leurs pays ne connaissent le triste sort des pays d’Europe occidentale.
Non seulement ils reçoivent, eux aussi, leur bordée d’anathèmes et sont qualifiés, eux aussi, de fascistes et de dirigeants d’extrême droite, mais ils sont menacés d’être mis au ban de l’Union européenne, qui ressemble de plus en plus à un pacte dont la signature implique un engagement à accepter un suicide collectif.
Il y a, je dois l’ajouter, quelque chose de répugnant dans cette avancée de l’Europe vers le suicide collectif.
Ce qui sous-tend cette avancée – c’est une évidence –, est l’ensemble des discours de gauche, qui n’ont cessé, depuis que la gauche existe, d’être imprégnés d’aversion envers tout ce qui a fait la grandeur de la civilisation occidentale et de haine pour la liberté.
Que la gauche se fasse complice de l’islamisme et de l’islamisation de l’Europe n’est pas surprenant, dès lors que l’islamisme, comme l’islam lui-même, est liberticide et entend détruire la civilisation occidentale.
Qu’elle tienne, à peu d’exceptions près, toute la presse, toute la télévision, toute la radio en Europe occidentale, ainsi que quasiment toute la classe politique, n’est pas surprenant non plus. Elle a travaillé avec opiniâtreté pour parvenir à ce but, et elle y est parvenue.
Qu’elle puisse entraîner ainsi les populations d’Europe occidentale vers leur propre mort pourrait me surprendre, si je ne connaissais pas les moyens qu’elle emploie pour essorer les cerveaux. Depuis le temps que je fais des analyses, je ne connais que trop bien ces moyens.
Les civilisations sont mortelles. Je crains fort que la mort de la civilisation européenne soit en marche, et que l’Europe occidentale n’en ait plus pour très longtemps.

 

Source : les4verites

vendredi, 26 février 2016

Civilisation européenne : face à la réalité, il n’y a pas d’échappatoire

Publié par Guy Jovelin le 26 février 2016

parthenon
25/02/2016 – SOCIÉTÉ (NOVOpress)

Si l’Europe veut s’en sortir pour construire un avenir solide à ses enfants, elle doit impérativement prendre conscience de sa singularité et de sa richesse culturelle et tourner définitivement le dos à la politique de déconstruction de nos sociétés.

Les mondialistes et altermondialistes revendiquent, souvent avec virulence, le droit à la différence pour les Tibétains, les habitants du Darfour, les rebelles de la Casamance, les Kurdes, les Indiens d’Amazonie, le peuple karen… Les patriotes européens revendiquent le même droit pour la civilisation européenne. Nos sociétés multiculturelles détruisent lentement l’idée de nation et confrontent nos jeunes à un vide identitaire. La transmission de notre héritage ne se fait plus. Nier cette réalité revient à s’exposer à des dangers, comme le communautarisme et l’islamisme, et à des contestations, comme la montée d’un nationalisme intolérant et brutal. L’équilibre de nos nations doit reposer sur le socle de notre patrimoine culturel et historique. Chacun doit pouvoir s’identifier au passé de son pays.

Intégrer de force des personnes étrangères à ce passé est un risque que nous avons négligé. Préparer et consolider la paix, c’est aussi prévoir les conflits. Vivre d’utopie en laissant les seuls partisans du multiculturalisme gérer avec arrogance l’évolution de nos pays européens et le monde de la pensée risque de placer les générations prochaines dans des situations tendues et conflictuelles. Nos pseudo-révolutionnaires de mai 68 voulaient remettre en cause l’ordre établi. Il serait probablement urgent d’en faire autant aujourd’hui. Apprenons à devenir des dissidents, prompts à se lever contre la tyrannie des médias. Ces derniers, collaborateurs d’une pensée unique, au service d’une oligarchie, qui maîtrise la politique, l’économie et la culture, tuent jour après jour la liberté d’expression avec la ferme volonté de détruire les peuples européens, pour en faire des citoyens du monde déracinés de leurs patries charnelles.
stonehendge
L’historien Sylvain Gouguenheim nous démontre, à travers son ouvrage, Aristote au Mont-Saint-Michel, les racines grecques de l’Europe chrétienne, la continuité, sans interruption, de la transmission du savoir de la Grèce antique à nos jours. L’Europe n’a eu besoin de personne, si ce n’est des chrétiens d’Orient, pour connaître son héritage, mais surtout elle a eu le souci de ne pas le perdre. « La thèse d’une chrétienté médiévale à la traîne d’un Islam des Lumières relève plus du parti pris idéologique que de l’analyse scientifique. » Pour exemple, à la somptueuse cour de Philippe le Bon, duc de Bourgogne de 1419 à 1467, Alexandre le Grand, Achille et Hector sont autant cités que Arthur, Charlemagne et Roland. Les personnages d’Homère y côtoient ceux de Chrétiens de Troyes et des autres auteurs médiévaux.
sainte-chapelle
L’Europe doit retrouver la même volonté qui animait les intellectuels du Moyen-âge dans leur désir de transmettre leurs connaissances. Sans transmission, rien ne dure. Les Européens ne doivent plus « se présenter comme héritiers d’un passé moribond. » Comme nous le dit Jean-Paul Roux dans son livre Un choc de religions, les Européens en se détournant de leurs racines culturelles et religieuses « ont perdu, avec leur foi, la plupart des repères de leurs anciens.
Par ailleurs, ils n’ont plus le même attachement à la patrie, et l’Europe sert souvent d’alibi à leur indifférence pour leur pays. » Prenons garde à ne pas faire disparaître 3000 ans d’histoire dans le seul but de flatter notre ego. À vouloir construire, à tout prix, la société idéale, basée sur le multiculturalisme et l’égalitarisme, en écartant avec mépris l’héritage de nos ancêtres tout en négligeant, par lâcheté, les dangers de l’immigration de masse, du communautarisme et de l’islamisation, nous risquons bien de participer activement pour certains et passivement pour la grande majorité d’entre-nous à la destruction de la civilisation européenne.

Vincent Revel

mardi, 26 août 2014

Philippe Conrad : “L’Institut Iliade pour la longue mémoire européenne vise à promouvoir et transmettre cette mémoire dans toute la richesse de ses formes historiques, culturelles et civilisationnelles”

Publié par Guy Jovelin

Philippe Conrad : "L’Institut Iliade pour la longue mémoire européenne vise à promouvoir et transmettre cette mémoire dans toute la richesse de ses formes historiques, culturelles et civilisationnelles"24/08/2014 – PARIS (NOVOpress)

Annoncé lors du colloque en hommage à Dominique Venner le 17 mai dernier, l’Institut Iliade pour la longue mémoire européenne a été fondé à la veille du solstice d’été sur les hauteurs du Mont Olympe en Grèce. L’objectif de cet institut est de “faire connaître au plus grand nombre l’histoire de la civilisation européenne par tout moyen (conférences, randonnées, formations, ateliers, stages, visites d’exposition, etc.)”. Nous avons interrogé Philippe Conrad (photo de Une), son président – qui a pris la suite de Dominique Venner à la tête de la Nouvelle Revue d’histoire – , sur les raisons de la fondation de l’Institut Iliade et les buts de cet institut.

L’Institut Iliade est présent sur les réseaux sociaux. Sur Facebook et sur Twitter.

NB : A compter du 1er septembre, vous pourrez écrire à l’Institut Iliade à cette adresse : ILIADE BP 75225 – 49052 ANGERS cedex 2. Jusqu’à cette date, pour écrire à l’institut, vous ne pourrez utiliser que l’adresse courriel : contact@institut-iliade.com

Propos recueillis par Arnaud Naudin


Au début de l’été a été fondé l’Institut Iliade sur les hauteurs du Mont Olympe. S’agissait-il de rappeler nos racines grecques ou de manifester une certaine prise de hauteur par rapport au monde actuel ?

La référence aux racines grecques de la civilisation européenne – tout comme le nom de l’Institut le suggère – est en effet manifeste, mais elle n’est pas exclusive. L’Institut Iliade pour la longue mémoire européenne vise en effet à promouvoir et transmettre cette mémoire dans toute la richesse de ses formes historiques, culturelles et civilisationnelles. Dominique Venner avait exprimé le souhait que son œuvre puisse être poursuivie, à savoir un travail d’historien méditatif sur la longue histoire et la mémoire de l’Europe. C’est ce que nous entreprenons aujourd’hui. Non par nostalgie bien sûr, mais parce que nous sommes persuadés, comme l’était Dominique Venner, que cette histoire et cette mémoire sont à la fois la matrice et levier de la prise de conscience du nécessaire réveil civilisationnel des peuples européens. Nietzsche ne déclarait-il pas que “le futur appartient à celui qui a la plus longue mémoire” ? L’enjeu est de faire face au phénomène de “grand remplacement” justement dénoncé par l’écrivain Renaud Camus, et que Dominique Venner estimait être, dans sa dernière lettre, la menace principale pesant sur l’avenir des peuples européens : “Alors que je défends l’identité de tous les peuples chez eux, je m’insurge aussi contre le crime visant au remplacement de nos populations”. Nous souhaitons donc inciter les peuples européens à un “grand ressourcement”, à une reconquête de la fierté de leurs origines, de leurs racines, en un mot de leur identité afin de refuser leur sortie de l’histoire, leur “grand effacement” – prélude à leur “grand remplacement” par des populations autres sur le sol de leurs ancêtres.

Or la réponse au défi du risque de dilution de l’identité et de la mémoire européennes est moins politique – au sens étroit du terme – que préalablement culturelle, voire spirituelle. Lorsque Dominique, toujours dans sa dernière lettre, s’élève “contre les poisons de l’âme et contre les désirs individuels envahissants qui détruisent nos ancrages identitaires et notamment la famille, socle intime de notre civilisation multimillénaire”, et contre “la métaphysique de l’illimité, source néfaste de toutes les dérives modernes”, il en appelle à un sursaut qui est d’abord intérieur. La réappropriation de notre identité est un défi personnel autant que collectif, car c’est la qualité de l’Etre qui est en jeu. Dès lors, l’ascension du Mont Olympe peut être certes interprétée comme une prise de hauteur. Mais peut-être davantage comme une forme de “recours aux forêts”, au sens où l’entendait Ernst Jünger, avec lequel Dominique partageait de nombreuses affinités.

Le Mont Olympe

Le Mont Olympe

Choisir “Iliade” comme nom, est-ce se placer dans les pas de Dominique Venner qui voyait l’œuvre d’Homère comme une des œuvres fondamentales pour les Européens ?

Effectivement, le choix du nom de l’Institut est un hommage explicite au texte homérique, ce “poème de la destinée” très bien décrit par Dominique. Mais avec lui, il faut y voir “la source oubliée de notre tradition, l’expression grecque de tout l’héritage indo-européen, celte, slave ou nordique, avec une clarté et une perfection formelle sans équivalent”. L’Iliade reste donc d’une brûlante actualité pour qui cherche les sources et les ressources nécessaires au réveil des peuples européens. L’Institut Iliade pour la longue mémoire européenne s’inscrit dans cette filiation afin de promouvoir et maintenir le patrimoine éthique et esthétique commun à l’ensemble des peuples de la “Vieille Europe”, dans la diversité de leurs cultures particulières.

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