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mercredi, 07 novembre 2018

Fusion des régions. Le budget de la région Occitanie a augmenté d’un milliard d’euros

Publié par Guy Jovelin le 07 novembre 2018

Carole Delga

 
  4 novembre 2018

04/11/2018 – 18h05 Toulouse (Lengadoc-info.com) – Les budgets de fonctionnement des nouvelles régions ont explosé et l’Occitanie se retrouve aujourd’hui à la tête du classement des régions les plus coûteuses. Comment en est-on arrivé là alors même que l’objectif affiché de cette fusion des régions voulue par François Hollande était de réaliser des économies ?

Coût d’une séance plénière du conseil régional d’Occitanie : 137 170 € par jour

En fusionnant les anciennes régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon sans diminuer le nombre d’élus, la nouvelle région Occitanie s’est alors retrouvée avec un nombre d’élus si important (158) que ni l’hôtel de région à Toulouse ni celui à Montpellier n’ont la capacité d’accueillir les séances plénières du nouveau conseil régional.

Résultat des courses, ces séances ont donc lieu généralement au Parc des Expositions de Montpellier. Or cette délocalisation a un prix, et pas des moindres puisque, désormais, le coût d’une seule journée de séance plénière s’élève à 137 170 € !

Selon la présidente de la région, Carole Delga (PS), le coût des séances plénières s’élèverait à 400 000 € par an. Il faut dire qu’à chaque fois il faut tout déplacer : les élus, les dossiers, la climatisation, les moquettes, etc…

Des trajets qui ont explosé

Qui dit fusion de régions dit des régions plus grandes et donc des déplacements plus longs. Entre 2015 et 2016, le nombre de kilomètres effectués par les agents de la région Occitanie aurait augmenté de 78 % !

Même constat du côté des élus, qui pour certains doivent faire huit heures de route par jour pour seulement trois heures de réunion. Les frais de déplacement des élus s’élèverait à 646 000 euros en 2017.

Harmonisation des primes par le haut

Avant la fusion, les agents des régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées ne possédaient pas le même système de prime. Il a donc fallu harmoniser ces primes avec la fusion, et les harmoniser, bien entendu, par le haut.

Résultat des courses, la région Occitanie a déboursé près de 5,5 millions d’euros par an.

Photos : Lengadoc Info

 

Source : lengadoc-info.com

mardi, 14 mars 2017

Opération « transparence » plutôt opaque à la Région

Publié par Guy Jovelin le 14 mars 2017

Le conseil régional d’Occitanie a récemment voulu plier ses élus à remplir une « déclaration de transparence« . C’est la première fois en France qu’une telle démarche est amorcée et le projet avait de quoi emballer les citoyens, trop souvent soucieux quant aux revenus et privilèges des politiques.

Pourtant, ce qui devait apparaître comme une grande avancée n’est pas si prometteur… Et pour cause, le document final comporte visiblement un grand nombre de manque, notamment autour de sujets aussi polémiques que l’argent et les voitures officielles par exemple. Outre cet aspect, ce sont bien les déclarations entières qui sont maintenant « susceptibles » d’être mises en lignes alors que le conseil régional promettait au départ une informatisation complète des documents, accessibles à tous en quelques clics.

Occultés, des thèmes aussi primordiaux que la rémunération perçue au titre de la présence dans les organismes extérieurs, que l’utilisation des voitures, que l’utilisation des ressources humaines au sein du cabinet… ne font qu’entacher une fois de plus cette caste politique à défaut d’instaurer le lien de transparence entre elle et les citoyens qui était prévu au départ. On peut regretter un tel revirement de situation alors même que l’on sait que les critiques à l’égard des élus (quoique pas toujours vérifiées) sont bien réelles, et nombreuses.

Alors que le conseil régional d’Occitanie tenait enfin le moyen simple et efficace de dialoguer avec les citoyens et de mettre un terme aux soupçons, il décide finalement de passer à la trappe les points les plus primordiaux. Plus que de faire taire les polémiques, il s’agissait aussi de mettre en surbrillance des aspects méconnus de la politique, comme le rôle et la place d’un « membre de cabinet ». France3 Régions avance sur son site internet que le conseil régional avoue finalement avoir manqué les attentes originelles du projet « transparence » et travaille sur certaines corrections, à cause d’un simple problème d’intendance selon lui… Malheureusement, la version 2016 ne verra donc jamais le jour et il n’y a plus qu’à espérer que l’année 2017 soit plus prolifique à un dialogue sans langue de bois… ni oubli fortuits.

 

Source : infos-toulouse

lundi, 14 décembre 2015

Pourquoi Louis Aliot (FN) n'a-t-il pas été élu au nouveau conseil régional ?

Cinquième sur la liste FN dans les Pyrénées Orientales, le leader du FN dans la région n'a pas été élu dimanche. Ce n'est pas un hasard ou un échec, mais une stratégie : il n'est ainsi pas frappé par le cumul des mandats. 

 
© AFP

© AFP

Louis Aliot, dont la liste FN est arrivée en deuxième position des élections régionales en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, ne siègera pas au futur conseil régional, car il n'a tout simplement pas été élu.

Il ne s'agit pas là d'un accident électoral mais de l'aboutissement d'une stratégie.Louis Aliot, qui est déjà député européen et conseiller municipal de Perpignan, ne pouvait pas détenir un troisième mandat. Il aurait donc fallu qu'il démissionne, sachant qu'on ne peut démissionner du dernier mandat acquis.

Tout au long de la campagne, le leader FN a indiqué que s'il était dans cette position, il choisirait de laisser le mandat de conseiller municipal de Perpignan. 

Mais il s'agissait en fait d'une stratégie : placé en 5ème position sur la liste départementale des Pyrénées-Orientales, il n'avait de chance d'être élu qu'en cas de victoire du FN dans la région. Ce qu'il a d'ailleurs confirmé dimanche soir sur le plateau de France 3.

Les calculs avaient été bien faits au FN : avec près de 44 % dans ce département le FN n'obtient que... quatre élus, Louis Aliot étant le premier des non-élus de sa propre liste.

Louis Aliot n'a donc pas à démissionner de l'un de ses mandats. Mais reste au Front National, qui compte 40 élus dans la nouvelle assemblée, à se trouver un nouveau leader.