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samedi, 16 février 2019

Coup d’Etat : la Macronie joue à se/nous faire peur

Publié par Guy Jovelin le 16 février 2019

Rédigé par notre équipe le 16 février 2019.

Alors que l’acte XIV se prépare, la Macronie en appelle à une stratégie qui n’est pas totalement nouvelle. Elle consiste à donner plus de poids à une déclaration et à son auteur qu’ils n’en ont réellement. Ainsi, Christophe Chalençon, une des figures bien connues du mouvement des gilets jaunes est directement promu général putschiste par une Macronie qui ne sait plus quoi caricaturer pour faire passer les Français en colère pour d’abominables sympathisants d’extrême droite, la vraie.

Les gilets jaunes peuvent-ils mettre un terme à l’horripilante expérience macronienne ? La réponse casquée et judiciaire pratiquée avec brutalité depuis trois mois laissent penser que non. A en croire les chiffres du ministère de l’Intérieur, les gilets jaunes ne sont pas en mesure de prendre le pouvoir car il y aura bientôt deux flics pour un manifestant… Les pseudos séditieux ne réussiront pas leur coup malgré l’appel de Macron à venir le chercher ! Alors que penser d’un seul individu dont les déclarations à la télévision italienne (arrachées en fin d’interview et filmées à la renverse) provoque une hystérie du pouvoir ?

Castaner, un rancunier aux desseins malsains ?

Quand on parle d’hystérie, notre cher ministre de l’Intérieur n’est jamais bien loin. Prompt à dénoncer tout le monde et en premier lieu ceux qui le critiquent, Christophe Castaner dénonce sur Twitter « un coup d’Etat militaire » en pleine préparation. Un coup de force qui aurait pour leader Christophe Chalençon. Pourquoi une nouvelle sortie du ministre ? Parce que comme toute la Macronie, il attend les déclarations impatiemment des différentes figures de proue des gilets jaunes et qu’il a fini par tomber sur l’interview de Chalençon à une chaîne italienne.

A la fin de cette interview, au lieu d’éteindre sa caméra, la journaliste capte les propos suivants : « Je sais que je risque beaucoup. Je peux me prendre une balle dans la tête à n’importe quel moment. Mais j’irai au bout de mes convictions, parce que s’ils me mettent une balle dans la tête, Macron il sera passé à la guillotine (…) On est arrivé à un tel point de confrontation, que s’ils m’abattent, il est mort aussi. Parce que le peuple il rentre dans l’Elysée et il démonte tout (…) On est plusieurs comme ça. S’ils en touchent un, on a des paramilitaires qui sont prêts à intervenir parce qu’ils veulent aussi faire tomber le pouvoir ».

Et voilà, la machine macronienne est (re)lancée. Un gilet jaune dit juste en des termes très directs que la mort d’un des leurs pourrait déboucher sur une véritable insurrection et Castaner en conclut à un coup d’Etat militaire en préparation… Ou les raccourcis faciles d’un ministre qui passe son temps à porter plainte contre les leaders des gilets jaunes et qui continue de peiner face à quelques centaines de black blocks pourtant connus des services… Castaner a ses priorités à lui et use et abuse des réseaux sociaux. C’est ça aussi le nouveau monde. Pas de résultat, des compromissions avec la démocratie, mais des milliers de tweets…

Faut-il rappeler que Chalençon n’a aucun pouvoir à part celui de faire enrager Castaner en posant en photo  avec le Vice-ministre italien? C’est ça aussi l’ouverture des frontières. On voit des ministres étrangers que l’on insulte venir vous narguer… C’est Chalençon qui doit payer la note et les gilets jaunes sont revêtus de force du costume de « séditieux ». Et pour bien faire comprendre le message aux Français, les forces de l’ordre vont recevoir l’ordre de serrer de bien près les manifestants lors de l’acte XIV avec toutes les tentions que cela crée. On peut aussi parier que leur inefficacité à arrêter les blac blocks. Pas besoin d’être devin, il suffit de regarder dans le rétroviseur.

 

Source : 24heuresactu

mardi, 03 janvier 2017

Ukraine : l’Occident jugé coupable

Publié par Guy Jovelin le 03 janvier 2017

Rédigé par Christine le 02 janvier 2017.

 

Le tribunal de Moscou continue d’examiner l’affaire du coup d’Etat en Ukraine. Ayant comparu à titre de temoin, l’ancien premier vice premier ministre ukrainien Serguei Arbousov a évoqué de nouveux détails. Monsieur Arbousov insiste que des représentants occidentaux se sont mêlés des affaires ukrainiennes en lui recommandant de signer l’accord sur l’association avec l’UE sans introduire la loi martiale. Parmi ces politiciens figuraient le représentant de l’UE Yan Tombinsky, le ministre polonais des affaires étrangères Radosław Sikorski et la secrétaire d’État adjointe aux affaires européennes et eurasiatiques Victoria Nuland.

La pression des classes politiques européennes était colossale. L’intervention des État-Unis n’est pas à nier.

L’enregistrement de l’interception de conversations téléphoniques entre les chefs de l’opposition ukrainienne et le trio Victoria Nuland, l’ambassadeur US en Ukraine Jeffrey Payet and la commissaire européenne revèle que Mme Nuland a menacé les oligarques de les placer sur une liste noire américaine si le président Ianoukovitch ne cède pas le pouvoir à l’opposition. Cela n’a rien à voir avec le droit international.

Selon Nicolas Bourgoin, docteur de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, La volonté des américains de renverser le gouvernement ukrainien, pourtant totalement légitime, répondait à trois objectifs, de nature économique et géostratégique : renforcer l’OTAN par l’intégration d’un nouveau pays (le plus grand d’Europe), affaiblir la Russie en l’isolant diplomatiquement et s’approprier un marché jugé trop protectionniste en créant un « climat d’investissement favorable aux entreprises étrangères» – en clair : en privatisant ce qui ne l’est pas encore et en faisant prévaloir les intérêts des investisseurs étrangers sur ceux de la population nationale. Ils justifient les financements faramineux investis dans l’aide logistique aux groupes anti-russes ainsi que l’effort déployé par les media occidentaux pour tenter de faire passer pour une révolution populaire et pacifique ce qui n’est ni plus ni moins qu’un coup d’État.

L’ex ministre ukrainien a souligné qu’ après la destitution du président, seul le premier ministre étant le chef d’Etat par interim, conformément à la Constitution, avait le droit de signer les documents. Or, tous les textes signés par d’autres individus sont illégitimes aussi que le pouvoir du président actuel.

Ainsi, il n’y a pas de doute que c’était un coup d’Etat orchestré par l’Occident. Mais le dernier mot revient au juge.

 

Source : 24heuresactu

vendredi, 06 février 2015

GOUVERNEMENT D’UNION NATIONALE OU COUP D’ÉTAT ?

 Publié par Guy Jovelin

J‘ai plusieurs fois, dans ces colonnes, fait part de mes doutes et de mes inquiétudes devant les fréquents appels à la constitution d’un « gouvernement d’union nationale ». 


Gouvernement d’union nationale ou coup d’État ?

À première vue, l’idée est bonne. Si toutes les bonnes volontés s’accordaient pour mener ensemble les réformes nécessaires pour sortir la France de l’ornière, nous devrions y applaudir chaleureusement. 
 

Le problème, c’est que je doute fort que ce gouvernement d’union nationale soit un gouvernement au service de la France et des Français. Il y a, au contraire, tout lieu de croire que ce soit un gouvernement au service de l’oligarchie pour parachever la spoliation des contribuables et la suspension des libertés publiques pour les citoyens. 
 

Lire la suite sur Les 4 Vérités