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mardi, 16 janvier 2018

JE NE SUIS NI CATHERINE MILLET, NI CAROLINE DE HAAS. J’AI LE DROIT ?

Publié par Guy Jovelin le 16 janvier 2018

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 Gabrielle Cluzel cliquez ici

« La semaine où “Me Too” et la “liberté d’importuner” se sont écharpés », titrait, lundi matin, Madame Figaro pour résumer le pugilat de gynécée des jours passés.

Et il faudrait donc que toute femme choisisse son camp ? Catherine Millet ou Caroline De Haas ? Caroline De Haas ou Catherine Millet ? Merci bien, mais ça ne fait pas rêver. Permettez que je tire ma révérence, ciao, salut, je retourne au pays des femmes ordinaires, celles de la vraie vie, avec de vrais soucis, celles qui ne se demandent pas, toute la sainte journée, avec des postures de vestale, si elles aiment être un peu, beaucoup, pas du tout importunées, et si frôler n’est pas frotter.

Mesdames, ôtez-moi un doute : vous ai-je jamais élues, cooptées, désignées, déléguées, missionnées, pressenties pour me représenter ? Alors, de quel droit prétendriez-vous parler en mon nom ? Comme le dit Élisabeth Lévy, il n’y a pas de « parti unique des femmes », et je revendique le droit d’avoir une pensée propre, dont l’alpha ne serait pas mon ovaire gauche et l’oméga mon ovaire droit.

Dans Le Deuxième Sexe, Simone de Beauvoir dénonçait l’essentialisation de la femme, et s’indignait que l’on réduise celle-ci à ses organes génitaux. Comme on peut voir, son combat a porté ses fruits : à quoi la philosophe féministe Olivia Gazalé, dans son livre Le Mythe de la virilité, réduit-elle la femme, décrite en tant que « pénétrée » (sic), opprimée par les « pénétrants » (re-sic) ? Et à quoi le hashtag #BalanceTonPorcréduit-il les hommes ? Pas à leur cerveau, si ?

Évidemment, dans ce contexte, l’autre parti, celui des cent signataires, nous paraît sympathique, ne serait-ce – après la volée de bois vert que ces dames viennent de ramasser – que par solidarité entre taulards face à un maton commun.

Mais la vérité force à dire que, comme dans tout divorce – car c’est bien une tempête dans le verre d’eau de l’entre-soi parisien qui a eu lieu -, les torts sont partagés.

Si le #BalanceTonPorc rencontre un certain écho auprès des jeunes femmes, c’est bien que celles-ci perçoivent un climat d’agressivité sexuelle qui n’existait pas avant, né de la jonction de deux phénomènes :

Celui de la libération sexuelle portée par la génération Mai 68 – peu ou prou celle des signataires – qui a dérégulé les relations hommes-femmes, écrasant les étapes intermédiaires, promouvant dans le cinéma, la littérature, la presse, la pub et jusque dans l’éducation sexuelle dispensée à l’école un « amour libre » très entreprenant, assorti d’un vocabulaire plus que direct, tellement obnubilée par son interdit d’interdire que, même face à la pornographie, elle n’a rien trouvé à redire. Il suffit, pour s’en convaincre, de faire un test simple. Demandez donc à vos grands-mères si l’une d’elles, jadis, s’est entendu dire dans la cour de récréation : « Eh, meuf, t’es qu’une salope ! (ou une p…) », lot commun, aujourd’hui, des collégiennes.

Celui de l’arrivée massive, en Occident, d’une population qui, culturellement, ne porte pas le même regard sur la femme, avec cette fâcheuse propension à jauger, avec son curseur propre, la vertu d’une femme à sa façon de se vêtir.

À quel moment ces deux points cumulés, qui sont une évidence pour madame Tout-le-Monde même si elle n’a pas toujours les mots pour le dire, ont-ils été évoqués par l’un ou l’autre camp ? Quelle solution espère-t-on trouver si l’on n’a pas posé les hypothèses ? Quel débouché concret pourrait avoir ce dialogue de sourdes et d’aveugles patentées ?

Un jour prochain, la femme ordinaire, exaspérée d’être prise en main comme une éternelle fillette par des représentantes autoproclamées, se lèvera enfin. Non pour revenir à l’âge d’or d’une autre époque – qui n’existait pas, sinon Mai 68 ne serait pas arrivé -, mais pour rendre justice à une altérité bien comprise et, sur un terrain ainsi apaisé, retrouver le chemin du respect réciproque. Nombreuses, d’ailleurs, sont celles qui le vivent déjà. Mais ce ne sont pas elles, penses-tu, que l’on fait témoigner.

 

Source : synthesenationale

mardi, 04 avril 2017

"L'attentat de Saint-Pétersbourg visait directement Vladimir Poutine"

Publié par Guy Jovelin le 04 avril 2017

Publié le | Le Point.fr

Pour l'écrivain et ancien diplomate Vladimir Fédorovski, l'attaque de lundi est l'occasion pour la Russie de se rapprocher de l'Occident. Entretien.

"L’attentat de Saint-Pétersbourg est très symbolique, car il a frappé la ville natale de Vladimir Poutine", fait valoir l'écrivain Vladimir Fédorovski. 
"L’attentat de Saint-Pétersbourg est très symbolique, car il a frappé la ville natale de Vladimir Poutine", fait valoir l'écrivain Vladimir Fédorovski.  © RIA NOVOSTI / AFP
L'attentat du métro de Saint-Pétersbourg, lundi, a frappé la Russie de Vladimir Poutine en plein cœur. Cette attaque rappelle celle de mars 2010 dans le métro de Moscou. À l'époque, l'attentat avait été revendiqué par Dokou Oumarov, fondateur de « l'émirat du Caucase », et il avait fait 39 morts. Qui se cache derrière ce nouvel attentat ? Va-t-il contribuer à faire bouger les positions de la Russie sur la scène internationale ? Premiers éléments de réponse avec l'écrivain Vladimir Fédorovski, ancien diplomate russe auteur de Poutine de A à Z (éditions Stock).

mardi, 03 janvier 2017

Ukraine : l’Occident jugé coupable

Publié par Guy Jovelin le 03 janvier 2017

Rédigé par Christine le 02 janvier 2017.

 

Le tribunal de Moscou continue d’examiner l’affaire du coup d’Etat en Ukraine. Ayant comparu à titre de temoin, l’ancien premier vice premier ministre ukrainien Serguei Arbousov a évoqué de nouveux détails. Monsieur Arbousov insiste que des représentants occidentaux se sont mêlés des affaires ukrainiennes en lui recommandant de signer l’accord sur l’association avec l’UE sans introduire la loi martiale. Parmi ces politiciens figuraient le représentant de l’UE Yan Tombinsky, le ministre polonais des affaires étrangères Radosław Sikorski et la secrétaire d’État adjointe aux affaires européennes et eurasiatiques Victoria Nuland.

La pression des classes politiques européennes était colossale. L’intervention des État-Unis n’est pas à nier.

L’enregistrement de l’interception de conversations téléphoniques entre les chefs de l’opposition ukrainienne et le trio Victoria Nuland, l’ambassadeur US en Ukraine Jeffrey Payet and la commissaire européenne revèle que Mme Nuland a menacé les oligarques de les placer sur une liste noire américaine si le président Ianoukovitch ne cède pas le pouvoir à l’opposition. Cela n’a rien à voir avec le droit international.

Selon Nicolas Bourgoin, docteur de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, La volonté des américains de renverser le gouvernement ukrainien, pourtant totalement légitime, répondait à trois objectifs, de nature économique et géostratégique : renforcer l’OTAN par l’intégration d’un nouveau pays (le plus grand d’Europe), affaiblir la Russie en l’isolant diplomatiquement et s’approprier un marché jugé trop protectionniste en créant un « climat d’investissement favorable aux entreprises étrangères» – en clair : en privatisant ce qui ne l’est pas encore et en faisant prévaloir les intérêts des investisseurs étrangers sur ceux de la population nationale. Ils justifient les financements faramineux investis dans l’aide logistique aux groupes anti-russes ainsi que l’effort déployé par les media occidentaux pour tenter de faire passer pour une révolution populaire et pacifique ce qui n’est ni plus ni moins qu’un coup d’État.

L’ex ministre ukrainien a souligné qu’ après la destitution du président, seul le premier ministre étant le chef d’Etat par interim, conformément à la Constitution, avait le droit de signer les documents. Or, tous les textes signés par d’autres individus sont illégitimes aussi que le pouvoir du président actuel.

Ainsi, il n’y a pas de doute que c’était un coup d’Etat orchestré par l’Occident. Mais le dernier mot revient au juge.

 

Source : 24heuresactu

mercredi, 15 juin 2016

Quand va-t-on comprendre, en Occident, que la guerre des races et des religions est en cours ?

Publié par Guy Jovelin le 15 juin 2016

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Dr Bernard Plouvier

Combien faudra-t-il encore d’attentats, d’assassinats d’Européens de souche, civils ou policiers, combien de viols en série, pour que même le plus borné, le plus idéaliste des citoyens comprenne que l’Europe est en état de guérilla civile permanente depuis une demi-douzaine d’années ?

Il est évident que les gouvernements d’Occident ont eu grand tort d’aider les monstres de bêtise ou de cynisme de New York et de Washington à mettre le Maghreb et l’Afrique noire, le Proche- et le Moyen-Orients à feu et à sang. Mais ce sont les sieurs Sarkozy et Hollande, Blair et Cameron, ainsi que d’autres pions des USA qui, en, bonne logique, devraient servir de cibles aux terroristes nationalistes, arabes et africains, et aux islamistes.

Or ceux-ci ont privilégié l’attaque des obscurs citoyens, en représailles des victimes civiles d’Afghanistan, de Libye, de Syrie et d’Irak. Effectivement, le chiffre des morts par « dommage collatéral » ou par le blocus économique de ces pays lointains semble atteindre le million.

En quoi les peuples d’Europe sont-ils coupables de ces morts ? C’est bien difficile à dire. Seuls ceux qui ont voté pour tel ou tel pantin manipulé de New York ou de Washington pourraient à la rigueur être jugés responsables… mais aucun électeur ne pouvait deviner que le guignol qu’il avait soutenu allait engager les forces armées contre des objectifs strictement dépourvus d’intérêt national.

La vengeance aveugle est la pire des stupidités. Au racisme anti-Blancs et à l’islam djihadiste, il est possible de répondre par des mesures draconiennes. Pour l’instant, on ne s’y essaie pas dans cet Occident amolli, aveuli par un demi-siècle de propagande à l’eau de rose. Bien au contraire, on accumule les inepties.    

Presque partout, en Occident, l’on engage massivement des rejetons de l’immigration musulmane dans les forces de police, dans l’armée, dans le gardiennage de prison (où 80% des enfermés sont issus de l’immigration). Pire, les vigiles privés sont majoritairement recrutés dans le vivier où le Djihâd embauche : des jeunes issus de l’immigration exotique (variante : « des minorités ethniques »)… l’on retrouve cette même curiosité au Bataclan, en novembre 2015, que dans la boite pour invertis d’Orlando, en juin 2016 ! Quelqu’un va-t-il, un jour, tirer la leçon d’un passé trop proche pour qu’on ait eu le temps de l’oublier ?

La guerre civile est un jeu dangereux qui peut se jouer à plusieurs. Il est très périlleux, lorsque l’on est minoritaire dans un pays, de s’attaquer à la majorité. De silencieuse et assoupie, elle peut passer à l’état d’éveil furieux.

 

Source : synthesenationale

vendredi, 11 décembre 2015

« DAESH VEUT PROVOQUER UN SYNDROME DE STOCKOLM GÉNÉRALISÉ EN OCCIDENT »

Publié par Guy Jovelin le 11 décembre 2015

La grande idée stratégique de Daesh, fondée sur la guerre psychologique, c’est de susciter un syndrome de Stockolm généralisé en Occident au terme d’une stratégie de la terreur mentale ou sidération.


« Daesh veut provoquer un syndrome de Stockolm généralisé en Occident »

Cette stratégie de la sidération utilise le terreau favorable du politiquement correct et de la repentance puis de la culpabilisation post-coloniale. L’illustration récurrente de ce phénomène réside dans le fait qu’à chaque attentat (11 septembre, Merah, Charlie Hebdo, Bataclan, etc.), toute la classe politique, intellectuelle et médiatique (exceptés quelques récalcitrants diabolisés comme « islamophobes »), se lève d’un seul corps pour dénoncer « l’amalgame » entre djihadistes et musulmans en France, et refuse de désigner l’ennemi et la menace pour ce qu’ils sont, c’est-à-dire de nature islamiste.

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