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dimanche, 29 avril 2018

Migrants à Paris (19e arr.) : les riverains se sentent « abandonnés », « depuis que le camp de migrants s’est installé, il y a des déchets partout ! »

Publié par Guy Jovelin le 29 avril 2018

Par  le 28/04/2018 

Nous sommes allés à la rencontre des riverains des camps de migrants. Ils racontent leur colère mais aussi parfois leur sentiment d’impuissance.

A l’ombre des immeubles de bureaux flambant neufs, le gigantesque campement du Millénaire grossit de semaine en semaine. Sinistre contraste avec ce quartier en pleine rénovation, à deux pas du boulevard Macdonald (XIXe), où magasins et restaurants branchés ont remplacé les entrepôts.

Etrange vision, aussi, que celle de ces promeneurs, de ces joggeurs, qui parcourent les deux rives du canal Saint-Denis, les quais de l’Allier et du Lot, entre les tentes igloo. Priscillia n’est pas de ceux-là. La jeune mère de famille ne décolère pas, et a même décidé de ne pas mettre son fils de 5 mois à la crèche du bord du canal : « Tout le quartier a été refait, on commençait enfin à profiter d’un environnement agréable, et le camp s’est installé ! Depuis, il y a des déchets jetés partout, peut-être des risques sanitaires… Ici, les gens ont l’impression d’être complètement abandonnés. (…) ».

 

(…) Le Parisien via fdesouche

mardi, 02 mai 2017

Allemagne. Un demandeur d’asile se plaint: « Les Allemands ne ramassent pas assez nos déchets. »

Publié par Guy Jovelin le 02 mai 2017 

Allemagne

"Ceci est la cuisine pour les réfugiés et c'est un lieu très dégoutant."

Il s'insurge sur le fait que la femme de ménage leur réponde que ceci est leur problème. Il fait ce film afin que les employés allemands s'occupent mieux des requérants.

"Demain c'est le premier mai, un jour férié en Allemagne et bien entendu personne ne vient ici jusqu'à mardi et nous devons vivre dans ces conditions. Et personne ne s'en préoccupe."

 

Source : lesobservateurs

samedi, 11 mars 2017

Courdimanche : après le départ des Roms, des tonnes de déchets à évacuer

Publié par Guy Jovelin le 11 mars 2017

Cergy, ce mardi matin. Les dernières familles ont quitté le village pendant la nuit tandis que les dernières cabanes de fortune étaient mises à terre. LP/Elie Julien

Des planches de bois, des carcasses de voitures, des huiles, de la ferraille… Ce mardi matin, il ne restait que des tas de déchets à perte de vue sur l’immense terrain situé entre Cergy-le-Haut et Courdimanche. Suite à un arrêté municipal de péril et après une enquête sociale, les dernières familles Roms, installées depuis 2 à 3 mois, ont quitté les lieux dans la nuit, avant l’arrivée des forces de l’ordre ce matin.

« Nous avions déjà dû évacuer les lieux d’une première occupation en 2016 », se rappelle Elvira Jaouen, maire (PS) de Courdimanche. En effet, le terrain, appartenant en grande partie à l’exploitant de l’ancien parc d’attractions situé juste en face, est partagé entre les deux communes mais aussi avec la Communauté d’Agglomération de Cergy-Pontoise (CACP) dont les personnels s’activaient sur place ce mardi matin.

Au total, jusqu’à 80 familles et au moins 200 personnes vivaient ici. Il y a trois semaines, une partie du camp qui servait de décharge à ciel ouvert s’était embrasée dans la nuit, mobilisant de nombreux pompiers. Aujourd’hui, outre les nombreux polluants déversés sur ces terres situées, en majeure partie sous les lignes à très haute tension, ce sont 2 000 à 3 000 tonnes de déchets à évacuer qui ont été évalués par les services de la CACP. « Des artisans venaient y déposer leurs déchets, ils ont profité de la situation, peste Jean-Paul Jeandon, maire (PS) de Cergy. Ce business devait ce faire de nuit car nous n’avons rien vu jusqu’à l’incendie qui a révélé l’ampleur de ces dépôts sauvages organisés », poursuit la maire de Courdimanche.

 

 

LP/E.J.

Une pelleteuse a fait tomber les dernières cabanes ce mardi matin et sécurisé le site en le rendant inaccessible aux véhicules. « Les conditions de vie étaient inacceptables », précise le maire de Cergy.

« Nous voulons récupérer ces terrains à l’entreprise qui gère Mirapolis, pour y faire des parkings par exemple », lance Dominique Lefebvre, le président (PS) de la CACP. Une discussion à quatre est donc lancée pour déterminer à qui va revenir le lourd coût nettoyage.

 
Source : leparisien