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mercredi, 09 mars 2016

Enquête et polémique après le dérapage de Jean-Marc Rouillan, l'ex d'Action directe jugeant "courageux" les jihadistes de novembre

Publié par Guy Jovelin le 9 mars 2016

Pour le Gersois, ancien lycéen à Toulouse, fondateur d'Action directe, condamné pour assassinats et en liberté conditionnelle, les auteurs des attentats de Paris sont "très courageux".  Ces propos déclenchent une vive polémique et lui valent d'être visé par une enquête pour "apologie du terrorisme".

En liberté conditionnelle, le cofondateur d'Action directe est interdit de séjour dans 38 départements français © LIONEL BONAVENTURE / AFP

© LIONEL BONAVENTURE / AFP En liberté conditionnelle, le cofondateur d'Action directe est interdit de séjour dans 38 départements français

 
Le parquet de Paris a ouvert lundi soir une enquête préliminaire après les propos tenus par Jean-Marc Rouillan, le gersois ancien lycéen toulousain dans les années 60 et actuellement interdit de séjour en Haute-garonne dans une interview au mensuel satirique marseillais Le Ravi de mars et à radio Grenouille.

"Moi, je les ai trouvés très courageux, en fait. Ils se sont battus courageusement: ils se battent dans les rues de Paris (alors qu'ils) savent qu'il y a 2.000 ou 3.000 flics autour d'eux", y déclare l'ex-figure d'Action directe, organisation armée d'extrême gauche qui commettait dans les années 1980 assassinats et attentats.

"On peut dire (qu')on est absolument contre leurs idées réactionnaires, on peut dire plein de choses contre eux, dire +c'était idiot de faire ci, de faire ça+,
mais pas dire que c'est des gamins qui sont lâches", poursuit-il dans cet entretien, dont l'enregistrement intégral peut être écouté sur le site internet de ce mensuel diffusé dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Contacté, Jean-Marc Rouillan a dit assumer ces propos, tout en affirmant qu'il ne s'agissait "pas d'une valorisation du tout" des jihadistes, dont il dit ne pas partager l'idéologie.


Offense à la mémoire

Ces propos ont fait réagir lundi soir le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, interrogé durant son audition par la commission d'enquête parlementaire mise en place après les attentats qui ont tué 130 personnes et blessé des centaines d'autres le 13 novembre.

"Je n'ai aucune mansuétude à l'égard de ce type de propos (...). Ces propos sont une offense à la mémoire des victimes et une blessure supplémentaire pour des familles qui ont déjà beaucoup enduré", a dénoncé le ministre.

"Il appartient au ministère public de requérir la révocation de la libération conditionnelle de cet individu",


a-t-il ajouté.

Dans un courrier adressé lundi au procureur de la République François Molins, Me Samia Maktouf, avocate qui défend plusieurs familles de victimes des tueries de novembre, avait elle aussi dénoncé ces propos, et appelé à des poursuites pénales à l'encontre de l'ancien d'Action directe.

"La position de Jean-Marc Rouillan heurte la mémoire des victimes et de leurs familles (...) A l'heure où de jeunes Français continuent de tenter de partir pour la Syrie, de tels propos irresponsables peuvent avoir des conséquences graves, voire irrémédiables", a-t-elle affirmé dans un communiqué.

Jean-Marc Rouillan, 63 ans, est le dernier membre du noyau dur d'Action directe à avoir recouvré la liberté, après 24 ans de prison, en mai 2012. Il avait été condamné en 1987 à perpétuité pour les assassinats de l'ingénieur général de l'armement René Audran et du PDG de Renault Georges Besse. Il avait pu bénéficier en 2007 d'un régime de semi-liberté, révoqué fin 2008 car il n'avait pas respecté son interdiction de s'exprimer publiquement au sujet des faits pour lesquels il avait été condamné, avant d'être à nouveau en semi-liberté en 2011.

L'enquête le concernant sur le délit d'"apologie du terrorisme" a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes de la PJ parisienne.
 

jeudi, 26 février 2015

Départementales : nouveau dérapage raciste d'un candidat FN

Publié par Guy Jovelin

 

 
 
La note interne, diffusée en septembre, intimant de «présenter des candidats sérieux et implantés» n'a visiblement pas suffit. Il a beau...
LEPARISIEN.FR

jeudi, 04 décembre 2014

Dérapage de la semaine : Emmanuel Petit a « reiché » dans son froc (par Joris Karl)

Publié par Guy Jovelin

Une bonne guerre, ça nous f’rait pas d’mal, non mais ! La plupart des footeux sont ennuyeux à mourir, mais au moins, certains dérapent joyeusement sur le verglas du politiquement correct. Après Willy Sagnol qui, récemment, trouvait qu’il y avait un peu trop de joueurs noirs en France, voilà Emmanuel Petit, auteur du troisième but en finale de la Coupe du monde 1998, regrettant que la France ne fût point envahie par l’Allemagne.

Mardi, l’ancien défenseur a donc fait la une de tous les médias. À L’Équipe, c’était presque ambiance Watergate. En salle de rédac’, tout le monde frétillait devant l’incroyable scandale. La République était une fois de plus menacée. Emmanuel Petit a parlé du Reich. Enfin, des nazis. Enfin, des Allemands. De l’invasion, quoi. De 1940. Presque. Point Godwin. Il prend soudain la tête du championnat, devant Sagnol !

Tout est banalement parti du site Sport.fr qui l’interrogeait sur son ancien collègue Thierry Henry, lequel pourrait être sélectionné l’an prochain contre le Brésil pour un jubilé (mérité). Petit a « reiché dans son froc », énervé par ceux qui osent critiquer Titi : « Que peut-on reprocher à Thierry Henry ? Sa main contre l’Irlande ? Il a aidé à la qualification en Coupe du monde ! L’Afrique du Sud ? Il n’a rien fait. La France est hypocrite et lâche. Parfois, je me dis qu’en ayant été envahis par les Allemands, on serait mieux dirigés aujourd’hui. »

La chanteuse Zaz avait il y a peu évallemandsoqué « la légèreté de la vie sous l’Occupation ». Là, Emmanuel prône carrément une bonne giclée de panzers sur nos fils et nos compagnes, une saucée de Stukas pour nous remettre les idées en place !

L’obersturmführer du tacle assassin en rajoute dans la chambre de torture : « J’ai beaucoup de mal avec les Français, je n’ai jamais vu un peuple aussi arrogant, suffisant, menteur et hypocrite. »

À la limite, si Manu n’insultait que les Français, ça irait. Mais la caste politique en prend aussi pour son grade : « Les politiciens sont omniprésents pour tout contrôler, mais n’ont aucune crédibilité, encore moins des compétences. Quand Brandão prend un mois de prison pour un coup de tête, Cahuzac est encore en liberté, Thévenoud siège toujours à l’Assemblée nationale. Et on ne parle que de ceux qui ont été pris la main dans le sac. Ils ont le pouvoir et veulent surtout l’argent. »

Les heures qui ont suivi ont été longues pour le footballeur : son portable en fusion, les oreilles en compote, la peine de mort médiatique au fond du couloir, Manu a dû, comme le veut la sainte tradition post-moderne, se prosterner en excuses. « Cette référence historique a été stupide de ma part, a-t-il expliqué. Je m’excuse auprès du peuple juif mais aussi auprès de tous ceux qui ont connu la guerre. Ma référence est déplacée. » Ouf, il voulait simplement parler « de l’Allemagne d’aujourd’hui ». Comprendre : celle de la diversité, celle des winners sympas. Manu n’est donc pas un SS. Il veut seulement qu’on ressemble un peu à ce pays de vieux où les jeunes immigrés affluent en nombre. On est soulagé. Vivement le prochain dérapage…

Source

mardi, 01 juillet 2014

« Jean-Marie Le Pen : dérapage ou expression d’un homme libre ? »

Publié par Guy Jovelin

Décidément ; les médias et l’association SOS racisme sont aux aguets depuis le score du FN aux élections européennes.

L’objet de leur « cible » : la dernière déclaration du président d’honneur Jean-Marie Le Pen.

Celui-ci est accusé, stigmatisé, d’avoir une fois de plus dérapé.

A y regarder de près, il n’y a pas de quoi en faire un scandale, Jean-Marie Le Pen propose une « fournée » concernant les artistes suivants : Mrs. Guy Bedos, Yannick Noah et Patrick Bruel.

Il serait intéressant de se pencher sur les propos de ces personnes envers le Front National.

Ce serait édifiant, tant la haine, la stupidité, le dédain, caractérisent leurs discours.

L’anti-France est là et bien là !

Les biens pensants s’offusquent sur les propos du président d’honneur du FN, certains y voient même, comble de l’absurde, de la médiocrité et de la bêtise : un crime contre l’humanité.

Mais jusqu’où iront-ils !

En quoi parler de « fournée » constitue une parole antisémite ?

Tous les prétextes sont bons actuellement pour nuire à l’essor du nationalisme.

De fait Jean-Marie Le Pen est un véritable nationaliste, son entourage l’est beaucoup moins.

Certains vices présidents du FN et un député, assimilé RBM sont consternés par des propos qui n’ont rien de consternants !

Le président d’honneur a employé un langage viril et il faut dire que ce n’est plus dans l’air du temps au FN…

Actuellement, les politiques doivent être aseptisés, hypocrites, même dans leurs propos.

La parole n’est pas libre, celle-ci doit être lisse pour ne pas blesser certaines sensibilités.

A ménager notre peuple, en lui cachant l’état réel du pays, tant d’un point de vue économique que moral, nous nous faisons complices de ceux qui veulent détruire notre nation.

Nous nous élevons contre cet état de mollesse, d’hypocrisie.

Jean-Marie Le Pen a eu raison, le seul tort qu’il ait eu, est d’avoir laissé, s’installer une équipe autour de sa fille, oeuvrant à la dédiabolisation, trahissant les fondamentaux du FN, l’idéal national, populaire, social.

Alors dérapage ou pas, pour nous il ne s’agit que de l’expression d’un homme libre, qui ne plie pas, en cela il mérite le respect.

Franck Pech

Responsable communication PdF 31