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mardi, 18 décembre 2018

Les futurs magistrats jouent au foot avec les détenus

Publié par Guy Jovelin le 18 décembre 2018

Par  le 17/12/2018

 

10 auditeurs de justice ont participé récemment à un match de football aux côtés de détenus du Centre pénitentiaire de Mont de Marsan. Alors que la promotion 2018 effectuera 2 semaines de stage pénitentiaire en février prochain, l’objectif était, durant cette journée, de découvrir la prison autrement, en favorisant une rencontre active et impliquée. Trois élèves magistrats reviennent sur les enseignements de cette activité pédagogique.

 

mardi, 12 juin 2018

La réinsertion des détenus, une obsession étonnante

Publié par Guy Jovelin le 12 juin 2018

La réinsertion des détenus, une obsession étonnante

La réinsertion des détenus, une obsession étonnante

Par André Murawski, conseiller régional Rassemblement national des Hauts-de-France ♦ Le jeudi 31 mai 2018, le Conseil régional des Hauts-de-France a accueilli un colloque sur la prévention de la récidive et des radicalisations. Ayant assisté à une partie de ce colloque, j’ai souhaité partager mes réactions.

Depuis les temps les plus reculés, les sociétés humaines sont organisées dans le but d’assurer à leurs membres les meilleures conditions d’existence. Pour ce qui concerne les relations publiques ou privées, un pacte social est défini et matérialisé par un corpus législatif et réglementaire. Dès lors, toute infraction à la loi constitue une violation des règles de vie auxquelles la société réagit par la contrainte, voire par la force. La punition peut être pécuniaire. Elle peut être privative de liberté. Dans certains pays, elle va jusqu’à l’application de la peine de mort.

S’il est clair que l’auteur d’une infraction ne doit pas en subir les conséquences au-delà de la sanction qui lui est infligée et que sa réinsertion dans la société doit être toujours possible, il est clair aussi que la société ne saurait faire plus en faveur de ceux qui enfreignent la loi qu’elle ne fait en faveur de ceux qui la respectent. Or, les débats auxquels j’ai assisté m’ont donné le sentiment d’une décadence du droit et d’un dévoiement de la solidarité.

En effet, si les débats portaient sur les auteurs de délits ou de crimes, il est frappant de constater que les victimes ou leurs familles étaient, comme c’est trop souvent le cas, méconnues ou sous représentées. Par exemple, Maître Morain, avocat étant intervenu pour faire sortir de prison le plus ancien détenu de France, a longuement évoqué la lourdeur de la peine infligée à son client, sans jamais avoir un mot pour la victime, un sexagénaire invalide que Michel Cardon et son complice avaient torturé, puis battu à mort avant de s’enfuir avec un butin dont la valeur s’élevait à 200 francs (30 euros). Fallait-il vraiment faire sortir Cardon de prison ? Je pense que non.

Evidemment, les personnes invitées à s’exprimer participaient pour la plupart du système judiciaire, de l’administration pénitentiaire ou d’associations d’aide à la réinsertion. Une aide dont on devine à la lueur des échanges qu’elle est plus active que celle à laquelle peut prétendre n’importe quel demandeur d’emploi, de logement ou de prestations sociales qui n’a jamais commis d’infraction. Cette inversion des priorités est anormale : la personne qui respecte la loi et qui est en difficulté devrait être accompagnée mieux que la personne qui a enfreint la loi et qui a causé à autrui une souffrance ou un préjudice parfois irréversibles. La défiance d’une frange importante de la population à l’égard des institutions procède souvent de tels constats.

Les discours prononcés lors de ce colloque montrent, en tout état de cause, que face à des conceptions erronées de la réinsertion, il reste beaucoup à faire. Dans ce domaine, la réforme devrait s’appuyer sur des valeurs morales dont la pertinence et l’efficacité ne sont plus à démontrer. La certitude de la sanction. Des peines intégralement exécutées. Des conditions de détention convenables sans exagération. Une contribution par le travail au coût de la détention… Ces valeurs sont-elles celles d’un certain conservatisme politique et sociétal ? Assurément. Et c’est tant mieux.

André Murawski
9 juin 2018

Source : Correspondance Polémia

Crédit photo : Domaine public, via PixaBay

jeudi, 16 mars 2017

Des détenus pourront-ils voter en prison aux législatives ? Le gouvernement l'envisage

Publié par Guy Jovelin le 16 mars 2017

Par Marina Cabiten, France BleuMardi 14 mars 2017 

Certains détenus pourraient voter aux prochaines législatives, depuis la prison - illlustration
Certains détenus pourraient voter aux prochaines législatives, depuis la prison - illlustration © Maxppp - Thibaud MORITZ

Le ministre de la Justice a annoncé ce mardi qu'une étude allait être lancée pour une "éventuelle" expérimentation du vote en prison de personnes détenues, aux élections législatives de juin prochain.

"Une étude de faisabilité va être menée", a expliqué mardi le garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas, qui envisage le vote en prison de certains détenus pour les élections législatives, en juin. 

Le ministre de la Justice souligne pour cela la nécessité d’une "concertation avec le ministère de l’Intérieur et le maire de la commune où se situerait l’expérimentation". Jean-Jacques Urvoas a insisté sur son attachement à promouvoir la participation des personnes détenues aux processus électoraux, à l’issue d’une rencontre sur ce thème lundi, avec le député écologiste Sergio Coronado, des avocats, et l’association Robin des Lois, qui se bat pour que les 50.000 détenus qui ne sont pas déchus de leurs droits civiques puissent voter en prison.

Cette association a porté cette question devant la justice administrative, qui doit se prononcer mercredi.

 

Source : francebleu

vendredi, 09 septembre 2016

Hérault: deux détenus mis en examen pour avoir cherché à faire assassiner un gardien

Publié par Guy Jovelin le 09 septembre 2016

PHOTO/Illustration

Deux détenus de la maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone ( Hérault) ont été mis en examen et placés en détention provisoire mercredi pour "instigation à commettre un assassinat" d'un gardien, a-t-on appris jeudi auprès du parquet de Montpellier.

Les deux trentenaires, qui nient les faits qui leur sont reprochés, sont soupçonnés d'avoir demandé à un troisième détenu d'assassiner un gardien à l'arme blanche en échange de 5.000 euros et de cannabis, a précisé le procureur de la République de Montpellier Christophe Barret, confirmant une information deMidi Libre.

Le parquet antiterroriste n'a pas été saisi, l'enquête a été confiée au service régional de police judiciaire. Si les deux détenus s'étaient "fait remarquer par une pratique religieuse soutenue", ils n'étaient pas en détention pour des affaires liées à l'islamisme radical et "il est impossible de dire que c'est une action se revendiquant de la radicalisation", a souligné le procureur.

Selon Midi Libre, l'un des deux détenus se serait converti à l'islam et serait fiché S, une information que n'a pas confirmée le parquet de Montpellier. "Nos établissements pénitentiaires sont devenus des cocottes minutes avec la surpopulation carcérale, les voilà à présent devenus des dangers imminents à l'encontre des personnels pénitentiaires, pris pour cibles par des terroristes en puissance qui ont le droit pour eux !", s'est indigné dans un communiqué le principal syndicat pénitentiaire, l'UFAP UNSa Justice.

Les syndicats pénitentiaires seront reçus lundi à leur demande à la chancellerie après la violente agression dimanche de deux surveillants par un détenu radicalisé à la maison d'arrêt d'Osny (Val-d'Oise), dont l'auteur a été mis en examen pour tentative d'attentat terroriste.

 

Source : lindependant

mercredi, 23 avril 2014

Prison « française » : une mutinerie pour exiger… des repas halal

Publié par Guy Jovelin

 Une soixantaine de détenus de la maison d’arrêt de Sequedin (Nord), près de Lille, ont refusé ce lundi de réintégrer leur cellule après la promenade, selon La Voix du Nord.

Les équipes régionales d’intervention et de sécurité (Eris), « le GIGN des prisons », ont du intervenir aux alentours de 21h pour y contraindre les détenus.

D’après Cédric Deprez, délégué régional FO-Pénitentiaire, les détenus demandaient «la baisse du prix des cantines et, apparemment, un menu halal».

Fabuleux culot !

Source : http://www.contre-info.com/