dimanche, 27 mai 2018
Et maintenant, des enseignants transsexuels pour nos gosses !
Publié par Guy Jovelin le 27 mai 2018
Voici le début de mon dernier article sur « Riposte Laïque » : « Nous vivons une drôle d’époque et, hélas, elle n’est pas très « marrante », surtout lorsqu’on est confronté à de pareilles situations « ubuesques » qui nous laissent totalement ahuris ! »
Je me vois contraint de le recopier aujourd’hui sur une nouvelle situation « ubuesque » qui se présente à nous.
Notre génération a tracé lentement sa voie depuis le « Blé en herbe », de Colette, en 1923, puis a traversé avec émotion le destin de Gabrielle Russier, cette professeure de français, âgée de 30 ans, des Lycées Nord de Marseille qui s’était éprise de l’un de ses élèves, Christian, 17 ans et qui, ne pouvant supporter le regard de autres, les poursuites judiciaires, le procès, la prison, s’était suicidée. « Mourir d’aimer », quelle tristesse ! « La passion ce n’est pas lucide » dira plus tard, Christian. Et, aujourd’hui nous vivons une histoire d’amour identique mais, fort heureusement, avec une issue non seulement totalement différente mais que l’on peut même qualifier « d’extraordinaire », « d’époustouflante » : celle du président de la République, Emmanuel Macron, et de Brigitte, son épouse, de 25 ans son aînée et qui était sa « professeur » !
Le sujet qui nous interpelle aujourd’hui est celui d’un professeur de français du Collège de Savigny-le-Temple, en classe de 6e et 4e.
Cet homme annonce tout simplement qu’il souhaite dorénavant s’habiller en femme, exercer sa profession « vêtu » en femme, et être appelé par ses élèves « Madame ».
La principale de ce collège prend la décision, que l’on peut juger pour le moins légère, de prévenir les parents d’élèves en leur demandant « d’accompagner leurs enfants » dans la compréhension de ce changement vestimentaire brutal de sexe et d’appellation, et met à leur disposition une infirmière et une assistante sociale « Au cas où il serait nécessaire de dialoguer ». Elle conclut son message : « Je sais pouvoir compter sur les valeurs de tolérance qui nous rassemble ».
Est-elle réellement consciente du traumatisme psychologique qu’entraînera inévitablement cette transformation ? C’est une cellule psychologique qu’il faudrait mettre en place !
Elle s’attend à des débordements et affiche sa volonté de les traiter fermement.
Les débordements seront inévitables et, déjà, ils se signalent : n’est-ce pas un certain Mohamed S. qui, sur Twitter, pose cette question aux parents des élèves concernés : « Comment réagissez-vous quand vous recevez cette lettre envoyée par la principale du Lycée ? »
Cela prouve que tous les parents d’élèves ne partagent pas les mêmes valeurs de tolérance que la principale du Lycée !
Il ne s’agit pas en cette circonstance d’un simple « coming out » homosexuel, à l’exemple de celui, également annoncé par tweet, de Mounir Mahjoubi. Ce ministre ne va pas siéger à l’Assemblée Nationale habillé en femme, tout au moins je le suppose car, à la drôle d’époque que nous vivons, tout devient possible… est permis : demain nous risquons même d’assister à la présence d’une députée dissimulée sous un « voile » !
Bien entendu, il n’est pas une seule seconde dans mes intentions de porter un jugement quelconque sur le changement vestimentaire, et d’appellation, de ce professeur de français. Après tout ce n’est pas le premier homme habillé en femme que nous avons croisé, ne nous ont-ils pas amusés dans la célèbre « Cage aux folles », ou dans le film « Coco » ! Mais, ceci dit, j’estime qu’il aurait été bien plus judicieux de muter ce professeur dans un autre établissement scolaire, où il serait venu, dès le premier jour, vêtu en femme et aurait été appelé « Madame ».
Comment cette principale de collège n’a-t-elle pas retenu cette solution bien plus pratique ?
Déjà un cas identique s’est présenté auparavant et le « prof » a été muté dans un autre établissement.
Comment l’Académie de Créteil concernée et la direction départementale de l’éducation nationale, interrogées « pour accord », n’ont pas imposé cette obligation cette mutation ?
La Fédération départementale des parents d’élèves a déclaré : « Nous ne sommes pas choqués, ni par le sujet, ni par la circulaire. Il aurait été cependant plus judicieux d’attendre la rentrée scolaire ! »
Dans le même collège ? Cela n’aurait pas changé grand chose !
Un tel comportement de ce professeur peut apparaître comme une provocation délibérée du lobby LGBT !
Et, pour revenir au début de mon article, cela ne risque-t-il pas de se terminer en drame ?
Supposons que ce professeur(e) ne supporte pas les quolibets, les regards, les allusions et, pourquoi pas, le harcèlement, de ses élèves ?
Supposons que ce professeur homme, devenu professeure femme, s’éprenne d’amour pour l’un de ses élèves ?
Manuel Gomez
Source : ripostelaique
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mardi, 15 mai 2018
Le Maroc va envoyer 146 enseignants de langue arabe en France
Publié par Guy Jovelin le 15 mai 2018
contre-info
146 enseignants de langue arabe vont être envoyés en France, 26 en Espagne et 16 en Belgique, rapporte l’Agence marocaine de Presse (MAP).
L’objectif de cet enseignement est de structurer la langue parlée dans le milieu familial, favoriser l’épanouissement personnel des jeunes issus d’autres cultures, et valoriser la diversification des langues à l’école, indique le ministère français de l’Education nationale.
En général, ils sont dispensés à partir de la classe de CE1 à raison de 1h30 à 3 heures par semaine, juste après les classes ou très rarement le samedi.
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jeudi, 22 mars 2018
La grève fera-t-elle dérailler le train d’En Marche ?
Publié par Guy Jovelin le 22 mars 2018
Rédigé par notre équipe le 22 mars 2018.
L’épreuve de force a commencé. Les fonctionnaires sont dans la rue en ce 22 mars avec des revendications différentes selon les corps de métier. Fer de lance de la mobilisation, les cheminots devraient donner le ton et espèrent faire peur à un Gouvernement qui a d’ores et déjà exclu de se soumettre aux exigences de la rue. Cette journée a de grandes chances d’être un coup d’épée dans l’eau, car il sera difficile de faire durer une mobilisation qui bénéficie de la bienveillance des Français.
Pas d’accord avec le Gouvernement ? Ce sont les Français qui sont pris en otage. La réforme de la SNCF prend finalement l’accent de la grève. Les cheminots ont menacé après le passage en force de l’exécutif, ils sont aujourd’hui dans la rue pour interpeller sur la menace que fait peser une telle réforme sur le service public. Si les cheminots s’accrochent corps et âme à leur si bon statut, il est vrai que la réforme cache des maux comme la mise en concurrence et la privatisation de la SNCF. Le Gouvernement prétend le contraire, mais ne peut faire oublier son inspiration libérale et les directives de Bruxelles qu’il reçoit en ce sens. La mobilisation se fonde sur des raisons plus ou moins légitimes et il n’est pas certain que les Français soutiennent un mouvement qui les pénalise, eux, et non pas quelques élites qui voyagent en jet privé.
Frapper fort pour espérer
Ce jeudi 22 mars constitue donc une épreuve de vérité. Si la mobilisation est faible et que la manifestation ne prend pas une grande ampleur, le Gouvernement sait que la partie sera facilement gagnée. Toutefois, si les chiffres commencent à faire bouger le trouillomètre, alors les syndicats auront remporté la première phase d’un conflit qui ne pourra être gagné que sur la durée. Mais les grévistes sont entre le marteau et l’enclume, car si la grève persiste, les usagers vont rapidement se ranger du côté d’un Gouvernement qui a les médias et les sondages dans sa poche. Le refrain « le diktat de la rue ne passera pas » sera chanté gaiement et précipitera la chute de cheminots qui doivent compter sur l’agrégation des revendications issues de d’autres professionnels.
Dans la possible bataille de longue haleine, ce ne sont pas les agents de la RATP ou les professionnels de santé qui ont la clé. Les premiers n’iront pas jusqu’au bout du bras de fer et les seconds ne sont jamais écoutés et trop humains pour cesser complètement le travail. Ce sont les enseignants qui ont la clé. Leur pouvoir de nuisance est fort et leur moindre début de raclement de gorge fait trembler tous les gouvernements. Se mobiliseront-ils sur la durée ? Cela est peu certain, car les réformes annoncées dans l’Education nationale ne sont pas (encore) de nature à rendre les enseignants hors de contrôle. Leur tour viendra, mais seulement après la défaite des cheminots.
La colère grondait sous Hollande et pourtant aucune mobilisation regroupant bien des métiers n’a réussi à émerger. La nouvelle équipe au pouvoir est trop retors pour tomber dans un piège que même Flamby 1er a su contourner. La bataille s’annonce difficile pour les syndicats…
Source : 24heuresactu
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mardi, 09 février 2016
"Combien de Vincent faudra-t-il pour qu'on entende enfin la douleur des enseignants ?"
Publié par Guy Jovelin le 9 février 2016
Dans une lettre ouverte, des enseignants du collège Hubertine Auclert de Toulouse reviennent sur le suicide d'un de leur collègue, enseignant-stagiaire de mathématiques. Ils dénoncent la violence au quotidien et le manque d'encadrement des enseignants qui débutent.
Ses collègues estiment que c'est le climat délétère et la violence quotidienne dans ce collège qui ont poussé le jeune professeur à bout. Ils reprochent au rectorat de sous-estimer la situation dans ce collège récent et de refuser de lui allouer les moyens nécessaires.
"Quel mépris pour notre métier et le travail accompli !, écrivent-ils quand ils apprennent que pour l'éducation nationale, ce collège n'est pas connu pour de grandes difficultés.Quelle méconnaissance de la situation de notre établissement, alors même que le Rectorat est en possession de l'état des lieux déplorable dressé en 2014! Par ailleurs on nous propose un soutien psychologique individuel, là où nous dénonçons un dysfonctionnement institutionnel".
En février 2014, déjà, certains enseignants du collège Hubertine Auclert s'étaient mis en grève pour réclamer des moyens pour lutter contre la violence dans l'établissement.
Des enseignants réclament le classement du collège en zone d'éducation prioritaireou l'exclusion des élèves les plus difficiles. "On ne peut pas ballotter ces quelques élèves d'un établissement à un autre, ni mettre un surveillant derrière chaque enfant. il faut valoriser les bonnes pratiques des enseignants, comment se comporter face à l'irrespect", leur a répondu Jacques Caillaut, inspecteur d'académie chez nos confrères de France Bleu Toulouse.
La lettre ouverte d'enseignants du collège Hubertine Auclert (texte intégral)
Notre jeune collègue de mathématiques a mis fin à ses jours mercredi 27 janvier 2016. Il avait 27 ans et commençait tout juste dans le métier. Vincent était professeur stagiaire en mathématiques, tout comme Anne-Marie, comme Alice en français, ou Ana et Georges en anglais. L'équipe enseignante avait pourtant demandé au Rectorat, en juin dernier, de ne plus affecter de stagiaires dans notre collège. Personne ne peut ignorer les conditions difficiles dans lesquelles nous exerçons notre métier: insultes, incivilités, coups portés sur les adultes, dégradations des locaux, déclenchements incessants de l'alarme incendie, violence dans la cour, en classe ou devant le collège, harcèlements conduisant certains élèves à des absences répétées voire à des départs de notre établissement. Il se tient dans le collège plus de 15 conseils de discipline par an, et tout autant ne sont pas tenus pour faire baisser les chiffres... Il faut regarder les choses en face.
En quatre ans nous avons obtenu la création d'un poste supplémentaire de CPE. Or depuis notre dernière audience au rectorat en 2014, la situation, déjà préoccupante à l'époque, s'est fortement aggravée. L'Équipe Mobile de Sécurité a fait acte de présence de temps à autre, en simple observateur dont nous n'avons jamais lu les conclusions. Rien de plus. Aucun label ZEP, REP, Eclair ou autre, qui permettrait d'alléger les effectifs en classe, d'apporter des réponses à la violence et aux difficultés des élèves. On nous dit que le label fait peur, qu'il risque de pousser certains élèves vers le privé, de faire disparaître pour de bon la mixité sociale. Dans les faits, de nombreux élèves de CM2 évitent notre collège et partent dans le privé. D'autres le quittent en cours d'année, excédés, effrayés par le comportement des camarades et l'absence, de la part de l'institution, de réponse rassurante et de nature proprement éducative. Les professeurs stagiaires, l'an dernier, ont démissionné: celui de mathématiques en décembre 2014 puis celle de français en janvier 2015. Personne ne s'en est ému.
En septembre dernier, ils étaient cinq stagiaires, emplis d'espoir et d'appréhension à la fois, mais la foi a vite cédé la place au désenchantement et à l'angoisse la plus profonde. La réalité du terrain est cruelle: confrontation permanente au bruit et à l'indiscipline, difficulté voire impossibilité de faire cours, furie des élèves dans les couloirs, dans la cour de récréation ou au réfectoire, violence verbale et physique à l'encontre des adultes ou des élèves eux-mêmes, mépris affiché de l'autorité. Les rapports s'amoncellent, symptôme de l'impasse dans laquelle l'institution se trouve. Au final, quelle solitude pour chacun lorsqu'il se retrouve seul dans sa salle de classe! Quelle absence de reconnaissance de la part de notre hiérarchie, nous renvoyant sans cesse à notre responsabilité individuelle, remettant en cause nos compétences, nous rappelant que nous sommes « des professionnels et non des personnes » alors même qu'on nous somme d'incarner « la bienveillance » en toute situation! On nous punit même comme des enfants! On nous interdit même, dans une telle situation, l'exercice de notre droit de retrait!
Le soutien apporté par le collège n'aura pas suffi à aider Vincent. Aujourd'hui nous crions notre colère et notre désespoir. Quelle réponse nous est faite? Le secrétaire général adjoint de l'académie, M. Jean-Jacques Vial, a témoigné dans la presse locale, il considère que lier ce suicide à nos conditions de travail relève d'un «raccourci un peu grossier». L'article qualifie le collège Hubertine Auclert (affublé d'une belle faute d'orthographe) d'«établissement pas connu pour être compliqué». Quel mépris pour notre métier et le travail accompli! Quelle méconnaissance de la situation de notre établissement, alors même que le Rectorat est en possession de l'état des lieux déplorable dressé en 2014! Par ailleurs on nous propose un soutien psychologique individuel, là où nous dénonçons un dysfonctionnement institutionnel.
Le jour de ses obsèques, nous avons appris que Vincent était malade: son dossier médical n'était pas un secret pour l'institution. En toute connaissance de cause, il n'aurait jamais dû être envoyé dans notre collège. Le métier d'enseignant requiert une solidité certaine. Mais à l'heure où il faut absolument mettre des adultes dans les classes, on fait peu de cas de la santé mentale de chacun. Professeurs stagiaires, contractuels ou titulaires sont placés çà et là, qu'ils connaissent, ou pas, la réalité du terrain, qu'ils soient préparés, ou pas, à vivre les situations les plus déstabilisantes, qu'ils aient les épaules, ou pas, pour esquiver les coups. Une fois la porte de la classe fermée, les souffrances sont étouffées: on nous demande coûte que coûte de garder tous les élèves en classe, y compris ceux qui nous insultent et qui empêchent le cours de se dérouler. Et même si les souffrances parviennent jusqu'en salle des professeurs, muselées, elles ne passent pas la porte de l'établissement. Les enseignants souffrent en silence. Nos ministres nous imposent sans cesse de nouvelles réformes, comme des réponses à tous les maux. Nos pratiques pédagogiques ne sont jamais les bonnes, nous sommes, dit-on, responsables de ce qui nous arrive...
En tout cas, nous nous sentons collectivement responsables du décès de notre collègue. Personne n'a su préserver son intégrité physique et morale; personne, surtout pas le grand appareil de l'État.
Combien de Vincent faudra-t-il pour qu'on entende enfin la douleur des enseignants?
Un collectif de professeurs du collège Hubertine Auclert de Toulouse, le 1er février 2016
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