Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 24 janvier 2018

Bayonne (64) : Un gang majoritairement composé de migrants marocains et mauritaniens semait la terreur

Publié par Guy Jovelin le 24 janvier 2018

 Par  le 24/01/2018
 

La Brigade anti-criminalité a procédé à une série d’interpellations dans la nuit de samedi à dimanche. Trois jeunes hommes ont été placés en détention provisoire lundi soir.

Depuis plusieurs semaines, les agissements d’un groupe de jeunes sont signalés à Bayonne, notamment dans le quartier de la gare.
Dans la nuit de samedi à dimanche, c’est dans le Petit Bayonne, entre les rue Pontrique, Pannecau, des Tonneliers et Jacques-Laffitte que les policiers de la Brigade anti-criminalité ont procédé à une série d’interpellations.

Les policiers se sont d’abord rendus sur place à la suite d’une rixe où un jeune homme a été légèrement blessé d’un coup de tesson de bouteille. Ils ont interpellé l’auteur de l’agression et une personne qui l’accompagnait.

Des témoins sont alors venus vers eux pour leur signaler des faits qui s’étaient déroulés non loin de là.
En patrouillant les policiers ont retrouvé et interpellé les deux individus qui leur avaient été signalés. Un autre témoignage a mis les hommes de la BAC sur la piste d’un autre jeune homme qui s’était introduit dans un immeuble.

Là encore, les policiers ont procédé à deux arrestations. Celui qui était entré dans l’immeuble, à l’intérieur duquel les policiers ont retrouvé un portefeuille volé, un peu plus tôt, et un second individu qui, lui était porteur de plusieurs téléphones portables.
Parmi les jeunes gens interpellés, l’un est majeur et de nationalité française. Tous les autres se revendiquaient mineurs et de nationalité marocaine ou mauritanienne.

Il semble qu’ils soient arrivés depuis quelques semaines seulement sur Bayonne depuis l’Espagne. Leur comportement, plutôt agressif, a notamment été remarqué par les associations qui interviennent la nuit auprès des personnes sans domicile fixe.
Différentes exactions ont également été signalées auprès du commissariat de police. Un des jeunes interpellé dans la nuit de samedi à dimanche l’avait déjà été la veille. Trouvé porteur d’un portefeuille, d’une carte bancaire et de deux sacs dérobés dans une voiture, il s’était vu délivrer une convocation devant le tribunal des mineurs avant d’être conduit dans un foyer.

À l’issue de leur garde à vue au commissariat, cinq des jeunes interpellés ont été déférés, lundi après-midi, au parquet de Bayonne qui a statué sur leur sort dans la soirée.
Conformément aux réquisitions du parquet : un mineur a été placé en foyer, un mineur a été placé en centre fermé et trois majeurs ont été placés en détention provisoire.

 

Sud Ouest via fdesouche

jeudi, 27 avril 2017

Toulouse (31) : un gang jugé pour braquages sur fond de voyage en Syrie

Publié par Guy Jovelin le 27 avril 2017

Par le 25/04/2017  

Cinq jeunes gens de 22 à 30 ans sont jugés pour association de malfaiteurs, accusés d’une série de braquages dans des supérettes toulousaines, courant 2013, et d’une tentative de vol à main armée le 21 décembre 2013 dans un Simply Market, à Launaguet. Cinq faits et une tentative entre mai et décembre 2013, à Toulouse, Colomiers et Launaguet. Impassibles dans leur box, faisant bonne figure et même pressés de s’excuser auprès des victimes, quatre de ces hommes ne reconnaissent que la tentative de braquage de décembre 2013. Le cinquième, Yoann D., 30 ans, est mis en examen pour vol à main armée dans un Carrefour City le 19 juin 2013, avenue de Fronton, à Toulouse.

Hier, à la barre, experts psychiatres et enquêteurs de personnalité ont dressé un parcours presque banal de ces hommes, «dont l’intelligence aurait pu les emmener plus loin dans leur scolarité ou leur vie professionnelle». Malgré des études écourtées, tous sont insérés, sans antécédent judiciaire et en passe de devenir pères de famille. Entre missions d’intérim et petits boulots, ils cherchent de l’argent, «des motivations purement utilitaires», précise l’expert psychiatre. «La perte de la figure paternelle», pour Mounir D., 22 ans, ou la phobie de la mort obsédante pour Yoann D., a peut-être joué les détonateurs dans cette dérive difficilement compréhensible au regard d’une trajectoire d’adolescents flirtant avec la «normalité». Mais des personnalités dont l’immaturité est frappante. Un mois avant de passer son Bac pro, Rodrigue K., décide de partir en vacances avec ses copains en Tunisie. «Il le regrette aujourd’hui amèrement», affirme l’enquêteur de personnalité. Un voyage en Tunisie qui se poursuit jusqu’en Syrie pour lui et Mounir D. Ce duo, interpellé le 21 décembre lors de la tentative de braquage à Launaguet, avec Mustapha K. et Zied A.,intrigue le président Huet. Lors des perquisitions effectuées par les enquêteurs du SRPJ de Toulouse, on y voit ces deux garçons en tenue militaire, âgés alors de 18 et 20 ans, brandir des fusils d’assaut derrière des drapeaux noirs d’organisations terroristes. Rodrigue K. est photographié en train de porter à bout de bras une tête sanguinolente décapitée. Des documents qui feront l’objet d’une enquête par le parquet antiterroriste. L’instruction n’a pas permis d’établir un financement du jihad par les braquages commis à Toulouse. Mais ce périple syrien, pour le moins gênant pour la défense, s’immisce sournoisement au cours des premiers débats. La présence du Raid, dans les arrière-salles de la cour d’assises sécurise les interruptions de séance. Derrière cette «normalité» évoquée plus tôt, il reste les faits. Pour les victimes, difficile de les oublier. Lors du braquage d’un restaurant Quick, le 5 août 2013 (préjudice 16 000 €) l’un des braqueurs contraint une employée à une relation sexuelle avec son petit ami, lui aussi employé et présent sur les lieux. Aujourd’hui, enquêteurs du SRPJ et experts sont attendus à la barre. Les six faits seront évoqués dès demain. Verdict attendu mercredi 3 mai.

Source : fdesouche via La Dépêche