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vendredi, 21 avril 2017

Accor. 62 hôtels F1 vendus pour héberger des réfugiés

Publié par Guy Jovelin le 21 avril 2017

 

Le groupe AccorHotels s'apprête à céder 62 hôtels de sa chaîne F1 à une filiale de la Caisse des dépôts, afin de loger des sans-abris et des réfugiés. Les établissements de Brest, Quimper, Rennes et Nantes font partie de la liste.

D'un côté, AccorHotels, désireux de se séparer des hôtels vétustes et moins rentables de sa gamme hyper économique F1 pour réinjecter de l'argent dans la rénovation des établissements qu'il conserve. De l'autre, l'Etat, de plus en plus sollicité pour l'hébergement temporaire des publics en difficulté, et qui doit recourir de manière croissante à la réservation de nuitées hôtelières, avec des coûts qui explosent.

Ces deux besoins ont fini par se rejoindre. En mars dernier, la Caisse des dépôts a signé un accord avec le groupe hôtelier portant sur le rachat de 62 établissements en France, avec un potentiel de 6.000 places d'hébergement.

Les hôtels concernés seront affectés au Samu social via le groupe SNI, une filiale de la Caisse des dépôts qui regroupe plusieurs investisseurs. Moyennant quelques aménagements dont la réalisation de cuisines collectives, ils seront transformés en centres d'accueil social et d'hébergement d'urgence pour les sans-abris et les réfugiés. Leur gestion a été confiée à Adoma, opérateur historique des foyers de travailleurs migrants et filiale de la SNI.

 

Trois hôtels en Bretagne

Environ un tiers de ces hôtels sacrifiés par Accor sont situés en Ile-de-France. Le Grand Ouest, lui, perdra trois établissements en Bretagne, en périphérie des agglomérations de Brest (64 chambres à Kergaradec), Quimper (64 chambres à Gourvily), et Rennes, plus deux autres à Nantes et un au Mans.

La cession devrait être effective rapidement, et les nouveaux centres d'hébergement devraient être opérationnels progressivement à partir de la rentrée de septembre. Les négociations d'un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) concernant les 393 emplois concernés ont démarré début avril, et doivent s'achever courant juin. Un plan de départs volontaires est ouvert et une cellule de reclassement a été mise en place au sein du groupe ainsi qu'en externe, chez Adoma.

Mais pour Gilles d'Arondel, le secrétaire général de FO Accor, le syndicat majoritaire au sein du groupe, cette dernière solution ne tient pas. « On n'est pas sur les mêmes métiers. Passer d'une activité commerciale à un travail social, quand on n'a pas la qualification, cela me paraît compliqué. C'est pourquoi notre priorité est la sauvegarde de l'emploi, avec des reclassements en interne dans d'autres établissements du groupe, à chaque fois que cela est possible ».

Salariés dans l'expectative

Pour l'heure, les principaux concernés avouent être dans l'expectative. « On n'a aucune date de fermeture, on ne sait quasiment rien », se désole ce salarié employé depuis huit ans dans l'hôtel F1 de Gourvily à Quimper, un établissement qui fonctionne avec sept salariés, comme celui de Brest où là aussi, les informations tardent à remonter.

 

Source : letelegramme

mercredi, 01 février 2017

Mécontents de leur hébergement, des migrants logés dans un château manifestent

Publié par Guy Jovelin le 1 février 2017

31 janvier 2017 par Pierrot

Lundi soir, vingt migrants ont protesté en manifestant à Talence, petite ville située dans l’agglomération bordelaise. En effet, depuis octobre, cinquante hommes célibataires ont été accueillis dans le château des arts (voir photo ci-contre) en attendant que leur dossiers d’accueil soit examiné en mars prochain. Les raisons de leur mécontentements sont évoquées par Sud-Ouest :

Ces demandeurs d’asile trouvent la procédure longue et n’apprécieraient pas tous les conditions d’accueil et d’accompagnement assurées par une association spécialisée, notamment par rapport aux habitudes alimentaires.

Nos associations bien-pensantes nous expliqueront-elles qu’il s’agit là d’esthètes qui goûtent peu le style néo-classique de la demeure ?

 

Source : contre-info

mardi, 13 septembre 2016

Comment le gouvernement veut répartir les migrants de Calais dans nos villages

Publié par Guy Jovelin le 13 septembre 2016

Par le 12/09/2016

Avant fin 2016, les préfets devront avoir trouvé 12.000 places d’hébergement pour les personnes censées être évacuées.

Un plan pour sortir de l’épineux dossier des migrants de Calais? Le Figaro a eu connaissance des consignes envoyées aux préfets pour pourvoir à l’hébergement de ces milliers de déracinés qui s’entassent dans le camp de la «jungle». «Afin d’accueillir les migrants de Calais et de la plaque parisienne, le schéma de mobilisation de places d’hébergement sur l’ensemble du territoire a été validé», indique ce «relevé de conclusions» daté du 1er septembre. Il fixe donc des «orientations» qui «valent instructions».
C’est qu’avant de vider progressivement Calais, comme l’a promis le ministre de l’Intérieur, encore faut-il trouver des centres pour évaluer les situations individuelles et orienter les personnes. C’est, en tout cas, la stratégie adoptée par Bernard Cazeneuve. Objectif déclaré: avoir fait émerger «d’ici à la fin de l’année 2016» plus de 12.000 places dans des centres d’accueil et d’orientation (CAO) partout en France.
«Il a été décidé d’écarter dans la répartition les régions Île-de-France, particulièrement tendue sur la question de l’hébergement, et Corse», révèle toutefois le document.
Depuis novembre 2015, en tout cas, au moins 3000 places de CAO ont déjà été créées en France. Il en faudra d’urgence un millier de plus «d’ici à la fin du mois d’octobre» et, dans la foulée, tripler encore le total d’ici à la fin décembre! Créer «8200 nouvelles places», donc.
Comment ? La répartition dépend du «critère démographique pondéré par les efforts faits par chaque région».

Le Figaro

 

Source : fdesouche

mercredi, 17 février 2016

Près de 10.000 SDF ayant composé le 115 en janvier n’ont pas eu d’hébergement

 Publié par Guy Jovelin le 17 février 2016
Shutterstock« En janvier, près de 10.000 sans-abri ayant sollicité un hébergement n’ont pas eu de réponse favorable, dont de nombreuses familles avec enfants, selon le baromètre 115 publié aujourd’hui. »

 

Alors que le gouvernement se décarcasse pour loger les « migrants »…

Par ailleurs, selon l’association Les enfants du Canal, un SDF de 66 ans est mort de froid dans la nuit du mercredi 20 au jeudi 21 janvier, dans le huitième arrondissement de Paris, sur la rampe d’un parking dans lequel il avait ses habitudes. […] Les enfants du Canal assurent que le SDF avait effectué une demande d’hébergement d’urgence auprès des services de l’État (SIAO) dès le 9 décembre 2015. Une information confirmée par la préfecture.

Les Echos via fds

mercredi, 09 décembre 2015

Nord: Les CRS, qui devaient surveiller la frontière, se font porter pâle

Publié par Guy Jovelin le 09 décembre 2015

 INSOLITE Une compagnie de CRS, venue de Bordeaux pour sécuriser la frontière, s'est mis en arrêt maladie après avoir découvert son hébergement dans un cantonnement...

Illustration de CRS.
Illustration de CRS. - A. GELEBART / 20 MINUTES

Mais où est donc passée la 14e compagnie ? Ce groupe de CRS vient d’en faire voir de belles à sa hiérarchie en refusant d’être hébergé en cantonnement lors de sa mission dans le Nord, raconte Le Point. Les 84 policiers étaient censés surveiller une partie de la frontière franco-belge.

Tout commence le 3 décembre lorsque la Compagnie républicaine de sécurité numéro 14 débarque à Lille pour sécuriser la frontière après les attentats à Paris. Or quand les CRS découvrent leur logement, les voilà qui protestent contre les conditions de logement spartiates.

Réduire les factures d’hébergement

Pour réduire les factures, le ministère de l’Intérieur a remplacé les traditionnelles nuits d’hôtel par un hébergement en cantonnements à Lambersart, en banlieue lilloise. Résultat, ils refusent "de partager leur piaule avec un collègue" et réclament une chambre individuelle dans un hôtel. Après avoir passé la nuit dans leurs cars, ils se mettent en arrêt maladie le lendemain, jusqu’au 10 décembre, date de fin de leur mission.

Incapables de se rendre au travail, les policiers sont alors rapatriés en train, dès le 4 décembre, jusqu’à leur caserne bordelaise.

Une zone vacante sur la frontière

Les armes et véhicules, abandonnées sur place, seront récupérés par des conducteurs de la CRS 14 non grévistes envoyés sur place en train, mais dans l’autre sens. Visiblement, ces conducteurs ont, pour leur part, accepté de dormir une nuit dans le cantonnement de Lambersart.

Reste à remplacer cette compagnie pour éviter de laisser vacante une zone de la frontière de plusieurs dizaines de kilomètres.

Une autre compagnie de CRS sétait déjà insurgée contre son mode d’hébergement dans le Nord. En avril 2014, la CRS 6 de Saint-Laurent du Var avait refusé de s’installer dans un cantonnement. Ils avaient fini par être hébergés dans un hôtel quatre étoiles.

 

Source : http://www.20minutes.fr/