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samedi, 13 janvier 2018

Bande dessinée : la réédition des Aventures de Bamboula provoque une vague d’indignation

Publié par Guy Jovelin le 13 janvier 2018

Par  le 12/01/2018

Les éditions de Varly ont décidé de rééditer Les Aventures de Bamboula, sans anticiper la polémique qui en a découlé. Jugée raciste, la parution du recueil va peut-être être annulée.

En début de semaine, Manix et H&M étaient critiquées à cause de publicités jugées racistes. Ces deux polémiques ont montré pour beaucoup le racisme systémique à l’œuvre dans notre société.

Preuve supplémentaire s’il en fallait, ce 8 janvier, le site ActuaLitté a épinglé les éditions de Varly, spécialisées dans la réédition d’anciens albums, qui ont jugé intéressant de faire redécouvrir au public Les Aventures de Bamboula, dans un recueil rassemblant quatre histoires.

C’est le 1er février prochain que ce personnage créé en 1951 doit trouver une nouvelle vie, alors que ses albums n’avaient pas connu beaucoup de succès à leur sortie. Dessinée par Marcel Turlin, dit « Mat » (1895-1982), la bande dessinée voulait « prendre à contresens les idées de son époque », selon son nouvel éditeur, Georges Fernandes.

« Il est le petit garçon que tous les parents rêvent d’avoir »

La description du premier tome qu’il fait sur Amazon défend son choix éditorial. Celle-ci dépeint l’illustrateur comme « un homme de cœur » : « Il aimait faire rire les enfants et il détestait l’injustice. Il souhaitait la fraternité entre les hommes… »

Georges Fernandes reconnaît bien le racisme du nom de l’album et de son héros, puisqu’il rappelle que le terme de « Bamboula » est une « insulte en France ». Mais il défend un personnage différent des clichés racistes.  (…)

 

lundi, 30 mai 2016

Indignation aux Pays-Bas autour du don de 10 000 euros aux réfugiés pour «faire du shopping»

Publié par Guy Jovelin le 30 mai 2016

© Marko Djurica Source: Reuters
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De nombreux néerlandais se sont indignés après avoir découvert que plusieurs villes du pays offrent une belle somme d’argent aux réfugiés pour l’achat des meubles et autres produits de première nécessité, ont rapporté des médias locaux.

Des demandeurs d’asile résidant dans certains villages des Pays-Bas peuvent obtenir jusqu’à 10 000 euros pour acheter des meubles pour leur logement, selon une recherche effectuée par le quotidienBrabants Dagblad (BD).

 

En se renseignant auprès des autorités locales, Brabants Dagblad a découvert que le montant alloué aux familles de migrants varie selon les communes.

Tandis que la commune d’Oisterwijk, dans le Sud du pays, offre 10 602 euros pour une famille composée de deux enfants, dans d’autres villes, telles que Bernheze, Schijndel Veghel et Sint-Michielsgestel, les mêmes familles n’obtiendrons qu’environ 3 500 euros. Quant à la municipalité de Boekel, elle ne livre qu’une enveloppe de 2 200 euros.

BD a indiqué que certaines des villes demandent aux réfugiés de rembourser la somme à terme, tandis que d’autres, plus généreuses, les considèrent comme des «dons».

He Asscher en OM, waarom pakken jullie deze DISCRIMINATIE niet aan?

Wel voor "vluchtelingen" maar niet voor NL-ers?

 

Geert Wilders, le leader du Parti pour la liberté, un parti néerlandais de droite radicale, a estimé que cette situation représentait une «discrimination» pour tous les habitants du pays, appelant le vice-Premier ministre Lodewijk Asscher et le ministère public à résoudre le problème.

«Hey Asscher et le ministère public, pourquoi vous ne vous occupez pas de cette discrimination ? Pour un réfugié mais pas pour les Hollandais ?», a-t-il tweeté.

Lire aussi : de jeunes réfugiés syriens travaillent pour Next et H&M en Turquie, rapporte une ONG

Plusieurs personnes ont condamné le gouvernement sur les réseaux sociaux, qualifiant cette mesure de «ridicule» et d’«idiote».

«Quel signal terrible pour ces gens… ça c’est gratuit et ça aussi», a écrit un utilisateur de Twitter.

Le village d’Oisterwijk a notamment fait face aux critique pour «jouer le rôle de Père Noël» au chevet des réfugiés alors que certains de ses habitants vivent en-dessous du seuil de pauvreté, si l’on se fie aux commentaires des usagers du réseau social.

L’information de BD cite plusieurs organismes de charité qui indiquent que 2 000 euros est un montant raisonnable pour qu’une famille soit capable de se mettre sur pied aux Pays-Bas. Le porte-parole d’IKEA a estimé qu’avec 10 000 euros, il serait possible d’acheter beaucoup de jolis meubles dans le magasin.

 

Source : francais.rt