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lundi, 28 mai 2018

La chocolatine terrassée par le macronisme !

Publié par Guy Jovelin le 28 mai 2018

Rédigé par notre équipe le 28 mai 2018 

 
 
 

 

Quel week-end ! La France a été le théâtre d’événements majeurs qui ont certainement changé la face du monde pour longtemps. C’est comme ça tous les jours ou presque sous Macron ! La chocolatine a été balayée, la marée populaire a enregistré un « faible coefficient » et Marseille a fait du Marseille…

La France règles à grande vitesse les problèmes qu’elle traîne comme des boulets depuis des décennies. Le dernier week-end de mai en a été la magnifique illustration avec plusieurs événements qui ont permis de se faire une idée de la force du macronisme (forcément) en marche ! Emblème de la puissance du nouveau pouvoir, la menace que faisait peser la chocolatine sur le pays a été écartée avec autorité !

Mélenchon sans chocolatine et sans militant à Marseille

Vous dites chocolatine ou pain au chocolat ? Tout dépend de la région où vous habitez. Une distinction peu importante, mais que certains élus (LR) ont cru bon de devoir mettre sur le devant du cirque parlementaire en présentant un amendement qui vise à reconnaître l’appellation de chocolatine. Le but était de « valoriser l’usage courant d’appellation due à la notoriété publique du produit et de ses qualités reconnues au travers d’une appellation populaire ». Pourquoi pas même si la situation générale du pays appelle à des réflexions peut-être un peu plus profondes…

Au lieu de faire plaisir à quelques députés sans que cela ne vienne encore affaiblir notre pays, la majorité a préféré rejeter un amendement sous prétexte qu’il n’était pas digne de l’Assemblée nationale. Un hémicycle qui n’a jamais été aussi jacobin et pour cause : il n’y a qu’une seule source de pouvoir (Macron), et son logiciel est parisien. Alors les bouseux qui disent chocolatine et non pas pain au chocolat sont invités à suivre le modèle unique. C’est ça la mondialisation !

Ceux qui ne veulent pas de ce système étaient invités à se rendre dans la rue ce samedi. Plus exactement, il fallait être gauchiste pour battre le pavé, car tout était organisé sous le patronage (si l’on peut dire) de Sieur Mélenchon. La « marée populaire » devait emporter Macron, elle n’a rassemblé que 30 000 personnes à Paris et à peine 100 000 dans l’ensemble du pays. Le Premier ministre, amusé par une mobilisation ratée s’est permis un jeu de mot en qualifiant de « faible » le « coefficient » de cette marée populaire.

Il faut dire aussi, qu’il a fait beau sur la majorité du territoire et qu’il est plus sympa de bronzer près de l’eau que de battre le bitume avec le risque de se prendre des coups de barre de fer par des casseurs qui vont et viennent à leur guise. Ah, mais c’est vrai, les manifestants sont les complices passifs des casseurs. C’est en tout cas ce que dit notre bon ministre de l’Intérieur qui a appelé les manifestants à « ne pas être complices de ce qui se passe par leur passivité ». Casseurs, manifestants, tous les mêmes pour Collomb ! Elle est pas belle la gauche new look ?

Cette pitoyable sortie d’un ministre qui ne fait rien pour arrêter les bandes de casseurs et les bandes tout court rejoint la nouvelle complainte de Castaner qui a vu son génial maître jupitérien représenté avec un uniforme nazi lors d’un des rassemblements. Les manifestants n’ont plus le droit de dire ce qu’ils pensent. Ces deux prises de position ministérielles viennent renforcer la certitude que le pouvoir va criminaliser tous ceux qui ne pensent pas assez bien.

Enfin, ceux qui ne pensent qu’à se faire de la maille et contrôler leur territoire sont laissés tranquilles par le système. La preuve en est avec le énième règlement de comptes à Marseille. Les kalachnikov sont constamment de sortie (les vidéo qui montrent la toute-puissance des racailles commencent à circuler) et les dixième et onzième victimes (connues) depuis le début de l’année ont été recensées. L’une d’elle serait une « victime collatérale ». Victime des racailles et peut-être aussi du laxisme de la police et plus encore de la justice… Mais chut ! Certaines vérités ne sont pas bonnes à dire. L’Etat est tout puissant, il vient juste de mettre KO la chocolatine !

 

Source : 24heuresactu

mercredi, 31 janvier 2018

Croissance de la zone euro : le miracle est en marche !

Publié par Guy Jovelin le 31 janvier 2018

Rédigé par notre équipe le 30 janvier 2018.


La presse se réjouit, les économistes fanfaronnent : la croissance est de retour dans la zone euro. Une croissance forte, porteuse d’espoirs puisqu’elle n’a jamais été aussi élevée en dix ans. Nul doute, le génie macronien a déjà fait des miracles dans une Europe paralysée. A moins que ces chiffres ne veulent rien dire tant la zone euro est une cour des miracles sans queue ni tête. A moins aussi que la planche à billets finisse par donner des résultats à peine perceptibles…

Plus aucune raison de douter. Les grincheux peuvent rentrer chez eux et se convertir une bonne fois pour toute au macronisme. La zone euro est en plein essor économique avec +2,5 % en 2017, soit le meilleur résultat depuis dix ans. A l’époque Hollande était à sa place – Premier secrétaire du Parti socialiste – et Macron épousait sa prof de lycée. Autant dire que de l’eau a coulé sous les ponts et qu’il aura fallu bien des milliards d’engloutis pour arriver à ce chiffre de 2,5 %.

Dix ans de souffrances et ce n’est pas fini

Que s’est-il passé au cours de ces dix dernières années ? Les banques ont été proches du précipice. Les élites européennes se sont empressées de voler à leur secours avec l’argent des citoyens européens. Les Chypriotes ont été tout simplement spoliés et ont fait figure de laboratoire pour le reste des Etats européens. La Grèce a été fracassée à tel point que l’extrême gauche a réussi à s’inviter au pouvoir (pour baisser sa culotte devant l’UE et le FMI). Les Italiens, Portugais, et Espagnols cachent les fissures du système, mais savent pertinemment que le prochain gros choc les laissera sur le carreau. La France, elle, a connu une longue agonie sarkozo-hollandaise qui engendra l’hydre Macron.

La décennie fut catastrophique pour les peuples et nos élites n’ont pas pu jouer le refrain du « on vous protège de la crise ». Mais leur heure a enfin sonné avec une croissance de 2,5 %. Tous les chefs d’Etats européens (ayant l’euro) vont brandir cette statistique devant les yeux ébahis d’électeurs crédules qui avec un peu d’aide pourraient se croire au seuil d’un second épisode des Trente Glorieuses. Pourtant, la réalité est tout autre. A regarder dans le détail, les raisons de se réjouir sont bien ténues pour la France. La croissance est de 1,9 %. Un chiffre en-deçà de la moyenne européenne qui prouve une fois de plus que notre pays a perdu son rôle de moteur. Paris n’arrive pas à tenir la cadence européenne (pourtant faible) et on peut même s’interroger sur l’honnêteté de ce chiffre.

Pourtant le pouvoir n’a pas ménagé ses efforts. Hollande a fait pleuvoir l’argent public en bon gros socialiste qu’il est. Macron a affirmé avec autorité à la face du monde que sa seule présence faisait apparaître de nouvelles étoiles dans la voie lactée, et pourtant, la reprise est bien chancelante. Le chômage fait encore des siennes et les Français ne risquent pas de dépenser plus avec un Etat qui lui fait et refait les poches sans scrupules. Mais les chiffres moyens vont se transformer en contes de fée grâce à toute puissante propagande médiatique. Celle-là même qui osait affirmer il y a quelques années encore qu’en-dessous de 3 % de croissance, le chômage ne baissera pas significativement. A moins que la mise au pas du Code du Travail et la précarisation généralisée ne viennent changer la donne…

La performance d’ensemble est d’autant plus médiocre que la planche à billet fonctionne sans répit. Les milliards sont créés et distribués (aux banques, pas au peuple) et l’effet sur l’économie réelle équivaut à un saut de puce. Désormais, le système économique est drogué à la planche à billets, les banques résistent grâce à l’argent fabriqué et aux économies des ménages et osent diriger le monde. Avec un ancien banquier à la tête de la France, il est vrai que la surprise est moindre…

Allez, la France est en marche et ceux qui essaieront de comprendre les ressors de cette marche forcée en direction des enfers seront accusés de tous les maux. Il n’y a qu’une direction à prendre. Les traînards et les mauvais esprits ne sont pas acceptés !

 

Source : 24heuresactu

samedi, 22 juillet 2017

Journalistes : idiots utiles du macronisme

Publié par Guy Jovelin le 22 juillet 2017

Rédigé par notre équipe le 21 juillet 2017.

 
 
 
Arrivé au pouvoir grâce à une campagne de propagande sans précédent dans l’Histoire de France, Emmanuel Macron fuit les journalistes comme la peste depuis son élection. Une seule petite interview accordée à la presse depuis le mois de mai et surtout une communication cadenacée pour donner aux Français l’image d’un président jeune et compétent. Mis sur la touche, les journalistes commencent à s’impatienter à l’image de l’ancienne correspondante de Canal+, Laurence Haïm qui a quitté En Marche après avoir donné le peu qu’elle avait en magasin.

On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Ce vieil adage a été vite repris par les éminences grises d’En Marche. Une fois le pouvoir conquis pour le mettre à entière disposition de quelques élites malfaisantes, les sbires d’Emmanuel Macron ont une nouvelle idée en tête : transformer la coquille vide d’En Marche pour en faire un média. Une stratégie décapante qui illustre la vraie nature du pouvoir. Macron ne fait pas de la politique, mais un show dans lequel le public hypnotisé ne comprend pas qu’en coulisses le vrai pouvoir tire les ficelles pour son seul profit.

Ainsi, dans l’esprit jupitérien de notre président, les partis politiques ne servent à rien. Il a bien réussi à prendre l’Elysée sans aucune troupe (pas même les « marcheurs » que personne n’a jamais rencontré avant l’élection présidentielle), il peut donc s’y maintenir s’il actionne les bons leviers. Dans le cas présent, le plus important est médiatique. Il faut contrôler l’information qui sort afin de créer une réalité. Peu importe qu’elle soit à des années lumières de la vraie réalité. C’est pourquoi, les cerveaux d’En Marche ont annoncé il y a deux semaines que le mouvement allait commencer sa mue et « se constituer comme un média » (avec les subventions de l’Etat qui vont avec ?).

Tout contrôler pour ne pas avoir à se justifier

Il s’agit là d’un pari audacieux, mais finalement pas si étrange compte tenu de l’aversion d’Emmanuel Macron pour la discussion et la moindre interprétation. Toujours mis dans des conditions parfaites par des journalistes aux ordres, il passe même beaucoup de temps à choisir ceux qui auront le privilège de le suivre dans ses déplacements ultra-encadrés et scénarisés. Mais voilà, le contrôle absolu sur des entités étrangères ne lui suffit plus. Il faut contrôler tout à 100 % et cela passe par des informations produites et narrées par des journalistes d’En Marche. Ainsi, le mouvement a déclaré être à la recherche de « rédacteurs » de contenus et de vidéastes enthousiasmés par le vide macronien. Nul doute qu’il y aura des prétendants, les médias ont bien fait leur travail jusqu’à maintenant pour faire croire que Macron est un pur génie.

Mais cette initiative ne plaît pas à ces mêmes médias qui commencent à comprendre qu’ils ont couronné un roi qui leur crache au visage régulièrement. Ils frappent à la porte de l’Elysée et au lieu d’avoir le gros Hollande qui leur ouvre avec champagne et pâtisseries dans les mains, on leur colle un coup au cul… Autre micro-événement qui illustre la désillusion des journalistes, le départ de Laurence Haïm qui avait troqué son costume de correspondante aux Etats-Unis pour un rôle plus officiel de propagande en qualité de porte-parole du candidat Macron.

Très mauvaise en plateau, ne connaissant aucun dossier et encore moins la vie des Français, Haïm fut un temps mise au réfrigérateur (histoire de suivre des cours du soir) avant de reprendre du service. Pas longtemps, car l’ancienne Obama girl vient d’annoncer son départ d’En Marche et a posté une photo du réceptionniste en guise de message d’adieu. L’amour ne dure qu’un temps surtout quand on comprend qu’on a été utilisé pour ses trop rares talents. Celui de Laurence Haïm était de connaître sur le bout des doigts l’équipe Obama, ce qui a permis à Macron de se mettre en scène dans une conversation téléphonique assez pathétique. Une fois ce seul joker mis sur la table, Haïm est devenue le gros boulet qu’elle a toujours été. Sa demande réelle ou non d’acquérir un poste d’ambassadeur importe guère. Laurence Haïm symbolise les journalistes cocus qui ont de plus en plus envie de dire du mal de Macron, mais qui ne peuvent aller au bout de la logique par crainte de perdre leur emploi à la nouvelle ORTF.

Ce cocufiage a de quoi faire sourire, mais ce passage par dessus a tête des journalistes de la part du président est inquiétant. Il n’entend pas rendre des comptes à qui que ce soit et les (trop) rares observations de ces dérapages sont systématiquement sanctionnés. Haïm du côté des journalistes, le général de Villiers du côté de l’armée. Macron souhaite tout contrôler et ça commence par ce qu’il laisse voir de lui aux Français ! Macron est une farce dangereuse qui accumule les pouvoirs pour assurer un espace assez grand à son ego démesuré.

 

Source :24heuresactu