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samedi, 28 avril 2018

Chalon-sur-Saone (71) : « au nom d’Allah je vais violer tous vos enfants, au nom de Daech, dès que je sors je me fais plaisir, par Allah je vais me faire plaisir, France de merde »

Publié par Guy Jovelin le 28 avril 2018

Il s’est « vu en prison » dit-il à plusieurs reprises, pour justifier ses réactions. Il dit aussi n’avoir « pas besoin de soins psychologiques », ce n’est pas l’avis du ministère public. Il a un problème de logique, dans tous les cas, car vu son casier (12 mentions dont des outrages, des rébellions, des violences), ses « réactions » étaient le plus sûr moyen de finir par être incarcéré. Mohamed X, 38 ans, ci-devant « père au foyer », est poursuivi pour outrage, menaces de crime, et apologie du terrorisme, refus de se soumettre à l’éthylotest.

« C’est un imbécile » En a-t-il également l’imagination ?

Il n’était que 10h30 du matin, le 22 avril lorsqu’une patrouille de la police nationale lui a demandé, dans le centre-ville de Chalon, de baisser le son de son autoradio, ce qu’il fit, en lâchant, rapporte le procès-verbal : « pauvre France ! », puis il démarre au vert mais aurait grillé le second feu. La patrouille le contrôle, il refuse de donner son identité, « arrogant, ironique ». « Il se serait tu, plaidera maître Varlet, on n’en serait pas là, c’est un imbécile ». En a-t-il également l’imagination ? « Je pisse sur la police, sur les flics comme vous », « au nom d’Allah je vais violer tous vos enfants », « au nom de Daech, dès que je sors je me fais plaisir », « par Allah je vais me faire plaisir, France de merde », « je ne partirai pas seul, je n’ai pas peur de mourir comme un djihadiste ». On vous fait un florilège. Lles menaces furent décochées au commissariat puis à l’hôpital. Oui, on a dû l’hospitaliser : sa garde à vue devrait laisser trace un moment dans la mémoire collective du commissariat de Chalon. (…)

Quelle fascination exercent les attentats sur l’esprit faible de Mohamed X ? « Je ne voudrais pas qu’on lui colle une étiquette », continue maître Varlet : son client, ce prévenu-là, n’a rien de radicalisé, ne s’identifie à personne, à « pas grand-chose ». Du reste la perquisition à son domicile n’a rien donnée. « Il n’a été rien d’autre qu’un guignol dans ce dossier. L’esprit de la loi de novembre 2014 n’est pas de faire condamner les guignols et les imbéciles qui veulent provoquer les policiers. » L’avocat rappelle que son client ne s’est pas rebellé (pas de violences physiques), et qu’une fois calmé, il pleurait : « il s’est vu en prison ».

C’était bien vu : le tribunal condamne Mohamed X, né au Creusot en 1980, désormais 13 mentions à son casier judiciaire, à 8 mois de prison ferme, et à indemniser 5 policiers à hauteur de 400 euros chacun. Il est maintenu en détention.

 

lundi, 03 octobre 2016

Menacés par des musulmans, des réfugiés chrétiens cherchent à quitter leurs centres d’accueil

Publié par Guy Jovelin le 03 octobre 2016 

Ils importent la persécution :

T"Mehdi Davud se rend tous les dimanches après-midi dans une petite église protestante du quartier de Neukölln à Berlin. Il y assiste à un office en allemand, traduit en langue persane. Cet informaticien iranien de 33 ans est arrivé en Allemagne il y a un an et a suivi, tous les samedis, des cours de catéchisme avant d’être baptisé au printemps. « En Iran, on m’aurait tué pour oser changer de religion », explique ce trentenaire, au large sourire. Pourtant, ici aussi, au cœur même de la capitale allemande, il se dit mal à l’aise.

À son arrivée, il a été logé, avec 2 000 autres personnes, dans le plus grand foyer d’accueil de la ville, dans les anciens hangars de l’aéroport de Tempelhof. Ce qui l’a poussé à quitter ce centre n’est pas la promiscuité mais les menaces qu’il a reçues de la part de musulmans radicaux.

« Un petit groupe a commencé à nous demander pourquoi nous ne priions pas avec eux, le vendredi, et pourquoi nous lisions la Bible. Ils nous ont dit qu’un musulman n’avait pas le droit de changer de religion. Ils étaient 7-8 personnes au départ, puis une cinquantaine. J’ai eu peur. » [...]

La branche allemande de l’organisation évangélique Portes ouvertes a réalisé en début d’année une enquête auprès de 231 chrétiens irakiens, afghans et syriens (199 sont des convertis) logés dans des centres d’accueil : 204 disent avoir été victimes d’insultes, de menaces ou d’agressions physiques de la part de colocataires musulmans. Pour cette association, ceci ne serait que le « sommet de l’iceberg »"

Michel Janva

vendredi, 15 juillet 2016

Montauban (82) : «Vive Daesh, Daesh va niquer ta famille», un franco-marocain condamné pour apologie du terrorisme

Publié par Guy Jovelin le 15 juillet 2016

Par le 14/07/2016

Extrait de sa cellule où il a été incarcéré depuis vendredi dernier suite à son interpellation à Montauban dans le jardin de son voisin, Moktar Benali, un ressortissant franco-marocain, était jugé dans le cadre d’une comparution immédiate.

[...] l’accusé était poursuivi pour outrage, menace, rébellion aux forces de l’ordre et cerise sur le gâteau pour apologie du terrorisme. «Vendredi dernier à 8 heures, votre voisin vous découvre en état d’ivresse dans son jardin avec un caddie», indiquait le président Michel Redon qui livrait la suite de cette déjà surréaliste affaire. «Une patrouille du commissariat est arrivée et vous a gentiment demandé de regagner votre domicile… Là, vous avez commencé à les insulter et une fois que vous avez été interpellé, vous avez proféré des menaces de mort [...] » Le prévenu ayant déclaré : «Vive Daesh, Daesh va niquer ta famille.» [...]

«Pas moins de 25 condamnations depuis 1993 avec des violences et des outrages» [...]

1 an ferme [...]

La Dépêche

mercredi, 22 juin 2016

Toulouse : «Je vais vous égorger et vous mettre une balle dans la tête, vous et vos enfants» (Màj : Hassen condamné)

Publié par Guy Jovelin le 22 juin 2016

Par le 22/06/2016

L’homme qui avait menacé des policiers de la brigade anticriminalité, mardi soir, place des Pradettes à Toulouse, est passé en comparution immédiate, jeudi, devant le tribunal correctionnel, qui l’a condamné, pour menaces de mort, outrages et rébellion, à 30 mois de prison ferme.

Le ministère public avait requis 24 mois de prison à l’encontre du prévenu, Hassen Koufa, 44 ans, dont le casier judiciaire comporte 32 condamnations.

Les faits se sont déroulés 24 heures après l’attaque meurtrière de Magnanville, durant laquelle deux policiers ont été assassinés par un terroriste se réclamant de l’organisation État islamique. C’est dans ce contexte très particulier et tendu que des fonctionnaires de la BAC ont été pris à partie alors qu’ils contrôlaient un groupe de jeunes gens. C’est à ce moment-là que l’homme est arrivé. «Je vais vous égorger et vous mettre une balle dans la tête, vous et vos enfants !» Interpellé et placé en garde à vue, cet homme avait d’abord refusé d’être entendu. [...]

La Dépêche


24 heures après l’attaque meurtière de Magnanville, durant laquelle deux policiers ont été assassinés par un terroriste ayant prêté allégeance à l’organisation Etat islamique, un homme a menacé des policiers mardi soir place des Pradettes à Toulouse.

Alors que des agents de la BAC, la brigade anti-criminalité de Toulouse, contrôlaient un individu qui consommait de l’alcool sur la voie publique, vers 22 heures 30 place des Pradettes, ce dernier s’est mis à les invectiver d’une manière pour le moins menaçante. Il a en effet affirmé qu’il allait « égorger » les policiers et « mettre une balle dans la tête de leurs femmes et de leurs enfants ».

L’homme âgé de 44 ans, qui était sous l’emprise de l’alcool, a été interpellé et placé en garde à vue à Toulouse. Il devrait être déferré au parquet dans la journée.

La Dépêche

mardi, 01 décembre 2015

Carcassonne : "Je vais sortir la kalach, Allah akbar", des menaces envers des paras du "3"

Publié par Guy Jovelin le 01 décembre 2015

 Le 01 décembre à 06h26 par Yannick Bonnefoy | Mis à jour il y a 10 heures

Hier matin, c’est peu de temps après sa sortie de l’ASM de Limoux, où il était hospitalisé depuis plusieurs semaines, qu’un Carcassonnais âgé d’une vingtaine d’années a été interpellé et placé en garde à vue dans les locaux du commissariat, suite à des menaces proférées à l’encontre de militaires du 3e Régiment parachutiste d’infanterie de marine (3e RPIMa), il y a près de deux mois.

Le jour des faits, les policiers avaient été amenés à intervenir, alors que le suspect et un acolyte, tous les deux ivres et sous l’effet de produits stupéfiants, avaient menacé de mort des paras carcassonnais à proximité de la place d’armes, non loin du commissariat, en tenant des propos tels que

« Je vais sortir la kalach, Allah akbar, on est pour le djihad... » Toujours selon nos informations, l’interpellation du principal suspect, bien connu des services de police et de la justice, a été des plus houleuses alors que les militaires pris à partie voulaient en découdre. Finalement maîtrisé, le rebelle avait mal vécu sa garde à vue, et avait trouvé le moyen de se déféquer dessus dans sa cellule, et de se badigeonner avec ses excréments.

Et c’est dans ce contexte, et on peut facilement le comprendre, que le Carcassonnais avait fait l’objet d’une hospitalisation d’office à Limoux. Hier, après une courte garde à vue, le suspect a été finalement déféré au palais de justice, où il a été présenté au procureur. Par la suite, à sa sortie du bureau du juge des libertés et de la détention, il a été placé en détention provisoire dans l’attente de son jugement devant le tribunal correctionnel.

 

Source : http://www.lindependant.fr/2015/12/01/carcassonne-je-vais...