Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 22 décembre 2018

Le Pacte mondial pour les migrations ratifié à l’ONU

Publié par Guy Jovelin le 22 décembre 2018

Auteur : Michel Janva

Le Pacte mondial pour les migrations ratifié à l’ONU

Lu dans Présent :

L’Assemblée générale des Nations unies a ratifié mercredi 19 décembre le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. Selon la présidente de l’Assemblée générale de l’ONU, l’Equatorienne María Fernanda Espinosa Garcés, cette résolution est « une boussole » destinée à renforcer la coopération internationale, qui n’« affecte pas la souveraineté des Etats ».

Le document de 41 pages, élaboré dès juillet 2018, ne concerne pas les réfugiés, déjà protégés par une juridiction spécifique en droit international (renforcée par le Pacte mondial pour les réfugiés adopté lundi 17 décembre par 181 Etats). Prônant 23 objectifs communs et rappelant des responsabilités partagées, le pacte suscite depuis plusieurs semaines des controverses houleuses et souvent sur la base de quelques courts extraits contradictoires.

Le texte en effet, à portée symbolique et incitative, est un véritable exercice d’équilibriste. Rappelant à la fois la subsidiarité des Etats, il insiste en même temps sur la nécessité de guider l’opinion vers une vision plus positive des apports bénéfiques des migrations tout en reconnaissant les dysfonctionnements « parfois imprévisibles » qu’elles peuvent engendrer pour les migrants et les pays d’accueil.

[…] 152 pays ont voté en faveur de la résolution (dont la France), approuvée au départ par 165 membres des Nations unies. Douze se sont finalement abstenus et cinq ont voté contre : les Etats-Unis, la Hongrie, la République tchèque, la Pologne et Israël. […]

 

Source : lesalonbeige

mercredi, 19 décembre 2018

Après le Pacte Mondial sur les migrations, voici le Pacte Mondial sur les réfugiés

Publié par Guy Jovelin le 19 décembre 2018 

Son adoption à l’ONU le 17 décembre dernier est quasiment passé inaperçue. Pourtant le Pacte Mondial sur les réfugiés est un autre cheval de Troie de la mondialisation : parmi les mesures édictées, il prévoit en effet le transfert des réfugiés en des pays pauvres vers les pays plus riches, c’est-à-dire l’Europe et les États-Unis.

L’Assemblée générale de l’ONU a donc adopté lundi à une très grande majorité, mais sans les États-Unis et la Hongrie, ce Pacte mondial sur les réfugiés visant à améliorer leur gestion internationale et à permettre “de renforcer l’assistance et la protection des 25 millions de réfugiés recensés dans le monde”.

Ce texte a quatre objectifs principaux : alléger les pressions exercées sur les pays d’accueil, accroître l’autonomie des réfugiés, élargir l’accès à des solutions faisant appel à des pays tiers et aider à créer dans les pays d’origine les conditions nécessaires au retour des réfugiés dans la sécurité et la dignité. Contrairement au document sur les migrants, les États-Unis ont participé aux négociations sur celui sur les réfugiés qui ont duré dix-huit mois.

Comme pour le Pacte Mondial sur les migrations, celui sur les réfugiés découle d’une Déclaration de New York, fortement voulue par le président des États-Unis de l’époque, Barack Obama. Votée le 19 septembre 2016 par les 193 membres de l’ONU, cette déclaration visait à améliorer leur aptitude à « avoir une attitude plus humaine et coordonnée envers les réfugiés et les migrants » dans le but de « sauver des vies, protéger des droits et partager la responsabilité au niveau mondial ». Depuis lors, les pays représentés à l’ONU se sont engagés à créer « une structure mondiale pour que l’émigration, comme les autre phénomènes internationaux, soit guidée par un système commun de principes et d’approches », l’aboutissement de ces réflexions étant donc le Pacte Mondial sur les migrations ; et à formuler un Pacte mondial sur les réfugiés pour consentir à arriver à « une répartition plus équitable du fardeau et de la responsabilité d’accueillir et de soutenir les réfugiés », 85 % de ces réfugiés vivant dans des pays pauvres. Pourtant depuis 1951 le statut et les droits des réfugiés sont bien réglés par la Convention internationale de Genève. Le but de la manœuvre paraît bien être la répartition des réfugiés dans les pays occidentaux.

Car ce que l’ONU et l’Unhcr (le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés), les artisans de ce nouveau pacte, semblent ignorer, peut-être occultent savamment, c’est la provenance des fonds grâce auxquels il est possible d’aider ces 20 millions de réfugiéseffectivement concentrés en des pays pauvres non parce que ces derniers sont plus généreux et charitables mais parce qu’ils sont frontaliers des États en crise. 86% des fonds dont disposent l’Unhcr, la majorité des agences onusiennes et de tant d’Ong, proviennent des États-Unis, de l’Union Européenne et d’États européens.

Ainsi ce Pacte Mondial sur les réfugiés entend alléger la pression sur les pays hôtes en augmentant les contributions financières qui leur sont allouées mais aussi et surtout en promouvant le transfert des réfugiés vers d’autres États sur laquelle la pression est mineure, entendons par là ceux européens et du nord de l’Amérique.

Tandis que le Pacte Mondial sur les Migrations affirme le droit absolu à émigrer, le Pacte Mondial sur les réfugiés, en falsifiant les faits, essaye de faire peser sur l’Occident la charge physique des réfugiés. Ces deux pactes sont les deux pinces de la tenaille du mondialisme qui s’efforce de pulvériser les nations, d’anéantir les identités et de détruire ce qui reste de la grande civilisation millénaire chrétienne et européenne.

Francesca de Villasmundo

 

Source : medias-presse.info

mercredi, 17 mai 2017

Le Saint-Siège défend à l’ONU un pacte mondial pour les migrants

Publié par Guy Jovelin le 17 mai 2017

Au siège des Nations Unies à Genève, se tenait ces jours derniers, une réunion dédiée auGlobal Compact sur les migrations.Mgr Ivan Jurkovic est intervenu en tant que représentant du Saint-Siège. Bien entendu, son intervention est en faveur d’une politique d’accueil inconditionnelle ainsi que le préconise le pape François. Il défend cette ligne en estimant que « le primat et la centralité de la personne humaine » ainsi que « les droits fondamentaux et inaliénables » de chaque personne doivent être au centre de toutes les décisions prises en matière d’immigration. Il va s’en dire que dans l’esprit de ces ecclésiastiques modernistes et progressistes tant en religion qu’en politique sociale ces notions de «primat » et de« centralité de la personne humaine» et ces fameux «droits fondamentaux et inaliénables » ne s’appliquent pas aux autochtones des pays concernés par ces immenses vagues migratoires qui les submergent.

Radio Vatican rapporte ainsi son intervention :

« Le Saint-Siège lance un appel pressant pour protéger la dignité des migrants et pour respecter « sans réserve » les principes humanitaires envers les plus vulnérables. Au cours d’une réunion dédiée au Global Compact sur les migrations, au siège des Nations Unies à Genève, Mgr Ivan Jurkovic, représentant du Saint-Siège, a souligné le primat et la centralité de la personne humaine dans chaque décision prise en matière d’immigration. Il a exhorté la communauté internationale à donner un exemple de solidarité, en dépassant « les divisions politiques et les barrières géographiques ».

La foi, comme seule bouée

Reprenant les paroles du Pape François, le diplomate a rappelé que « chaque migrant est une personne disposant de droits fondamentaux et inaliénables, lesquels doivent être respectés ». Mgr Jurkovic a rappelé que les voyages entrepris par les migrants comportent souvent des « expériences traumatisantes » qui peuvent être dépassées « seulement avec la foi et l’espérance ». Trop souvent aussi, a-t-il encore déploré, les migrants sont « exposés à l’exploitation, à des abus et à des violences ».

Aider les parents

Voilà pourquoi il incombe aux autorités de protéger ces migrants, a insisté Mgr Jurkovic, tout en précisant que cela ne suffisait pas. Tant que perdureront des « situations de pauvreté, de conflits et de persécutions, les intérêts des trafiquants continueront à prospérer », a-t-il affirmé. Et d’évoquer le cas des migrants mineurs, dont la situation « préoccupe vivement le Saint-Siège » ; Mgr Jurkovic a notamment cité l’exemple des enfants séparés de leurs parents, qui sont ensuite victimes d’abus et d’exploitation en tous genres. D’où l’exhortation du diplomate à toujours garantir aux parents, surtout migrants, la possibilité de faire grandir leurs propres enfants et de les éduquer. »

Le Saint-Siège, sous couvert de protéger des principes  humanitaristes absolus et abstraits et un pseudo-droit fondamental des migrants à s’installer où ils veulent, bénit indéniablement la ligne immigrationniste et mondialiste de l’ONU : ces migrations colossales, universelles, apocalyptiques, du sud vers le nord, sont un véritable cheval de Troie au sein des nations pour imposer un monde sans frontières constitué d’une humanité apatride, nomade, déracinée, chaotique, sans foi ni la loi, mais soumise à une internationale financière.

Les intérêts des nations européennes et de leur population, leur survie identitaire et nationale, sont des points de détail pour lesquels ces philanthropes immigrophiles n’ont que dédain et mépris.

Francesca de Villasmundo

 

Source : medias-presse.info