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mardi, 24 juillet 2018

La France au travail ?

Publié par Guy Jovelin le 24 juillet 2018

 Le billet de Patrick Parment

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Une récente étude de BpîFrance (Banque publique d’investissement) montre que 41% des entreprises françaises de moins de 250 salariés rencontrent d’importantes difficultés de recrutement. Et cela est particulièrement vrai pour les secteurs de la réparation automobile, de la fabrication de biens intermédiaires et des transports. Cri d’alarme du président de la Capeb (Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment), « on ne trouve plus personne pour aller travailler ». Et ce malgré un taux de chômage élevé. Pôle emploi estime ce déficit dans une fourchette de 220 000 à 330 000 emplois non pourvus. A titre d’exemple, trois métiers sont déclarés quasi sinistrés : les couvreurs et plombiers-zingueurs, les chaudronniers et les carrossiers automobile. On notera que le salaire n’est pas en cause car ces métiers, comme bien d’autres d’ailleurs, sont plutôt bien rémunérés, largement au-delà du Smic.

Comme le souligne Patrick Liebus, patron de la Capeb, « on a plus de 3,5 millions de chômeurs dans ce pays et on n’arrive pas à pourvoir ces postes ». Il y a plusieurs raisons à cela. On peut citer l’Education nationale évidemment qui peine à revaloriser les filières professionnelles mais, plus vrai encore, qui a bradé un baccalauréat qui génère au final plus de chômeurs que de diplômés. Mais elle n’est pas la seule en cause. Il y a ce climat délétère dans lequel la gauche comme la droite réunies nous font baigner depuis des décennies qui amène les jeunes à imaginer un avenir en forme de « Stars Académy » plutôt que d’aller au charbon comme nos pères qui ont forgé ce pays à force de sueur et de sang.  Le paradoxe ne manque pas de sel quand on sait que c’est la gauche qui a dévalorisé le travail et encensé l’actionnaire boursier. Merci monsieur Fabius.

Mais surtout, cela met à mal cette idée issue du pur gauchisme socialisant que face à une population française vieillissante, l’immigration extra-européenne était une chance pour la France. La démonstration se fait de jour en jour que l’immigration loin d’être une chance pèse d’un poids majeur sur nos finances publiques notamment en matière d’allocations, d’aides diverses et variées et surtout d’insécurité. On ne manquera pas non plus de remercier le Medef, ce patronat avide de travailleurs bons marché et principal pousse au crime dans cette affaire.  Car il s’agit bien de ces 10 millions d’individus issus du Maghreb, d’Afrique subsaharienne ou du sous-continent indien dont on parle et qui handicapent ce pays au détriment des vrais travailleurs encore et pour combien de temps encore Gaulois. Entendez par là tous les dolichocéphales qui vont de Brest à l’Oural, de Gibraltar à Narvik !

Allez, bonnes vacances quand même. Profitez-en, les "emmerdes" reprennent en septembre.

 

Source : synthesenationale

samedi, 21 juillet 2018

Le déclin industriel de l’Europe vu par le recrutement

Publié par Guy Jovelin le 21 juillet 2018

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Jadis usine du monde, l’Europe a depuis longtemps cédé à l’Asie ce titre. Entre 2008 et 2017, des emplois se sont créés dans les pays d’Europe, mais la plupart au bénéfice du secteur tertiaire, dont l’utilisé est parfois toute relative, le plus souvent virtuelle car inquantifiable, comme le prouve le petit exemple que je donne souvent à mes élèves : « secteur primaire : un gars avec une pioche qui extrait le minerai de cuivre dabs une mine. Secteur secondaire : un gars avec un casque qui fabrique du fil électrique et des lingots de cuivre dans une usine. Secteur tertiaire : un gars en costume-cravate qui spécule sur les cours du cuivre dans une banque. ». Voici quel secteur à le plus embauché en 10 ans dans les divers pays d’Europe (Union Européenne, sauf Malte et Chypre + AELE) :

– Santé humaine et action sociale : Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Finlande, France, Irlande, Norvège, Portugal, Slovénie et Suisse.

– Administration et service d’accompagnement : Bulgarie, Lituanie, Pays-Bas.

– Administration publique, défense et sécurité sociale : Hongrie, Slovaquie.

– Hébergement et service d’alimentation : Grèce, Islande.

– Personnel de maison : Italie.

– Personnel scientifique et technique : Lettonie, Luxembourg, Pologne, Roumanie, Royaume-Uni, Suède.

– Education : Croatie, Danemark.

– Information et communication : Estonie.

– Produits manufacturés : Tchéquie.

Hristo XIEP

 

Source : medias-presse.info

jeudi, 07 avril 2016

Insolite : le fameux colonel SS Otto Skorzeny au service du Mossad ?

Publié par Guy Jovelin le 7 avril 2016

6 avril 2016 par admin4

skorzeny-ottoLe quotidien israélien Haaretz, dans son édition du week-end, affirme que le Colonel Otto Skorzeny, célèbre officier de la Waffen SS, aurait été recruté après-guerre par le Mossad, le service secret israélien.

Selon  Haaretz, en 1962, sur demande du Mossad, Otto Skorzeny aurait tué Heinz Krug, un scientifique allemand travaillant au programme d’armement égyptien.

Heinz Krug avait partie de l’équipe de Wernher von Braun. Skorzeny l’aurait exécuté dans une forêt près de Munich, après quoi son corps aurait été dissous à l’acide et enterré dans une fosse couverte de chaux. L’exécution aurait été coordonnée à distance par Yitzhak Shamir, à l’époque à la tête des opérations spéciales du Mossad, qui deviendra plus tard le Premier ministre d’Israël.mossad-mpi

Précisons que les affirmations du journal israélien reposent sur des entretiens avec d’anciens officiers du Mossad et des personnes ayant accès à ses archives.

«Quand des alliances de court terme pouvaient se révéler utiles, les Israéliens étaient disposés à dîner avec le diable si cela semblait nécessaire», écrit Haaretz.

Otto Skorzeny est notamment connu pour avoir mené l’opération d’évasion de Mussolini en septembre 1943. Il avait été acquitté en 1947 des accusations de crimes de guerre. Selon Haaretz, le Mossad l’aurait approché en 1962. Skorzeny aurait accepté de collaborer à la condition (qui ne sera finalement pas remplie) de ne plus faire partie des anciens dignitaires du régime hitlérien traqués par les équipes de Simon Wiesenthal.

Ce recrutement du Colonel Skorzeny par les services secrets israéliens avait déjà été évoqué dans le livre Israel’s Secret Wars: A History of Israel’s Intelligence Servicesparu en 1991.

 

Source : http://www.contre-info.com/