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mardi, 21 février 2017

Un Algérien se revendiquant de Daech condamné à Saint Gaudens

Publié par Guy Jovelin le 21 février 2017

D’après une information rapportée par La Gazette du Comminges, le 15 février dernier, un Algérien a été condamné à 9 mois de prison, dont 3 avec sursis et d’une amende de 150 euros pour avoir insulté, menacé violemment des policiers, tout en se revendiquant de Daech, alors qu’il dégradait des véhicules à Saint-Gaudens. 

Il dit ne se souvenir de rien, d’être « défoncé au moment des faits« , mais le tribunal lui a rappelé ce qui lui était reproché. Alors qu’il dégradait des voitures dans la commune de Saint-Gaudens, les forces de l’ordre ont tenté de l’interpeller. Sous l’emprise de l’alcool, l’homme d’origine Algérienne, insulte les policiers et les menace violemment, en particulier une agent de la même origine que le délinquant. Suite à ses menaces, il se revendique de Daech. Mais le portrait ne s’arrête pas là. L’enquête menée montre qu’il avait déjà décliné une fausse identité dans le passé pour échapper à la justice et est soupçonné d’être l’auteur d’un vol de téléphone portable.

Moins agressif au tribunal, l’auteur des faits prétend « regretter ses agissements et assure vouloir se calmer« . Il souhaite avant tout « rester en France et trouver un travail […] C’est vrai que j’ai donné des fausses identités, mais c’était pour qu’on ne me renvoie pas en Algérie« .

Mais pour le procureur, ses regrets interviennent un peu tard. « Vous crachiez la haine, Monsieur, vous menaciez d’égorger les gens. C’est insupportable, il faut un coup d’arrêt. D’après vos explications, on a tendance à croire que vous avez fait un enfant pour régulariser votre situation mais il en faut plus pour devenir Français. Il y a une enquête de moralité et vous en êtes loin. »

Malgré la plaidoirie de Maître Dureau, qui tentera d’atténuer les charges par l’influence de l’alcool, le tribunal a condamné l’intéressé à 9 mois de prison, dont 3 mois avec sursis, d’une obligation de soins, de 150€ d’amende pour fausse identité. Il devra aussi dédommager les fonctionnaires de police d’une somme de 600€ à chacun d’entre eux et rembourser les dégâts qu’il a lui-même causé : 649€ pour les véhicules et 200€ pour les propriétaires, à titre de préjudice moral.

 

Source : infos-toulouse

mardi, 04 octobre 2016

Immigration : le ministre de la ville dénonce l'attitude du maire de Saint-Gaudens concernant les demandeurs d'asile

Publié par Guy Jovelin le 04 octobre 2016
Par Juliette Meurin Publié le

Le ministre de la ville dénonce l'attitude du maire de Saint-Gaudens en Haute Garonne. Jean-Yves Duclos mécontent de découvrir un projet d'ouverture de Centre d'Accueil de Demandeurs d'Asile sur sa commune a en effet décidé de suspendre sa participation au contrat de ville. 

 
© France 3 Midi-Pyrénées

© France 3 Midi-Pyrénées

Un bras de fer au sujet des demandeurs d'asile vient de commencer entre la mairie de Saint Gaudens et le ministère de la ville et apparemment les protagonistes ont bien l'intention de gérer l'affaire sur la place publique puisque des deux côtés on n'hésite pas à envoyer des communiqués de presse.

L'histoire qui concerne l'ouverture d'un Centre d'Accueil de Demandeurs d'Asile (CADA) remonte au début du mois de Septembre.
Le maire (DVG) de Saint-Gaudens, Jean-Yves Duclos, a découvert par hasard que l'Etat avait pour projet d'ouvrir sur sa commune un CADA dans une zone visée par le contrat de ville. 
Visiblement très mécontent du manque de concertation et de discussion, le maire a donc décidé et fait voter en conseil municipal la suspension de Saint-Gaudens au contrat de ville.

La réponse du ministre de la ville vient de tomber par communiqué de presse. Patrick Kanner estime que le maire de Saint-Gaudens entretient publiquement la confusion entre l’implantation d’un CADA et la revalorisation d’un quartier de Saint-Gaudens. Il écrit :

(...) le maire de Saint-Gaudens prend en otage les habitants et sacrifie la politique de la ville dans sa commune au profit du rejet de l’autre et  pour un faux prétexte.


Le ministre rappelle qu'il n’y a aucun lien entre l’implantation d’un CADA destiné à accueillir des demandeurs d’asile et le contrat de ville destiné à revaloriser et accompagner les quartiers prioritaires de la politique de la ville.

Patrick Kanner, dit regretter "cette attitude préjudiciable aux habitants des quartiers prioritaires de la ville de Saint-Gaudens qui risquent d’être privés de dotations publiques ainsi qu’à des ressortissants étrangers en situation régulière qui sont en demandes d’asile, et qui ont sollicité la protection de la France."

Le ministre indique également qu'il a prévu de se rendre à Saint-Gaudens prochainement

Dans un communiqué de presse envoyé ce lundi après midi, Jean-Yves Duclos réitère sa position et s'adresse par l'intermédiaire de la presse directement au ministre  : 

Je rappelle à Monsieur le Ministre que malgré ses hautes fonctions, il n’a pas le pouvoir de décider à la place du conseil municipal


Le maire de Saint-Gaudens affirme qu'il ne répondra pas "au chantage à la subvention" et que de toutes les façons les sommes perçues par sa commune dans le cadre de la politique de la ville depuis 2 ans sont très minimes.