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mardi, 29 août 2017

Les comptes de Corinne Vignon, députée En Marche, épluchés par les enquêteurs

Publié par Guy Jovelin le 29 août 2017

Corinne Vignon sur le plateau de France 3

La députée fraîchement élue sur la 3ème circonscription de Haute-Garonne, Corinne Vignon est sous le coup d’une enquête pour travail dissimulé. En cause, son activité de voyance qui n’aurait pas été déclarée. 

Elle ne l’avait sans doute pas vu venir. Corinne Vignon voit ses comptes bancaires passés au crible par les enquêteurs. La députée En Marche est depuis son élection, accusée d’avoir dissimulé son activité de voyance. Une activité où elle facturait la consultation à hauteur de 90 euros. Une coquette somme, relevée par l’administration fiscale qui soupçonne l’élue de dissimulation de revenus.

Le 15 juin dernier, le parquet de Toulouse a ouvert une enquête, suite à la saisine des services fiscaux. Corinne Vignon affirme être « victime des machinations classiques de la vieille politique ». Mais toujours est-il que la division économique et financière du SRPJ de Toulouse mène les investigations. Selon France 3 Occitanie, des convocations ont été envoyées, à la mi-août, afin de vérifier l’origine de certains versements effectués sur les comptes bancaires de la députée.

« Corinne Vignon est dans la nasse » selon le ministère de l’Intérieur

Si Corinne Vignon plaide évidemment la non-culpabilité, l’enquête a été pourtant ouverte sur des bases solides. Selon Laurent Dubois, journaliste politique à France 3, le ministre de l’Action et des Comptes Publics, Gérald Darmanin, avait téléphoné à la Direction Régionale des Finances Publiques, à Toulouse, la veille du communiqué de presse du parquet annonçant l’ouverture d’une enquête préliminaire. Selon une source, le fisc de la Haute-Garonne a confirmé à son ministre de tutelle la gravité des charges pesant sur Corinne Vignon. La même analyse aurait été faite au ministère de l’Intérieur. « Un haut responsable du ministère de l’Intérieur a confié à un parlementaire d’Occitanie son sentiment : Corinne Vignon est dans la nasse »  révèle Laurent Dubois.

 

Source : infos-toulouse

mercredi, 28 juin 2017

50% de redressements en plus délivrés par l’URSSAF en 2016 dans la région Midi-Pyrénées

Publié par Guy Jovelin le 28 juin 2017

La Libre.be

L’URSSAF a publié les chiffres du nombre de redressements au titre de travail dissimulé durant l’année 2016. Avec 16,3 millions d’euros de sanctions, l’organisme enregistre une progression de plus de 50% par rapport à 2015 en Midi-Pyrénées. Dans le viseur, les entreprises de transport de marchandises et les travailleurs étrangers frauduleux. 

L’URSSAF Midi-Pyrénées a dévoilé les chiffres de l’année 2016 en matière de travail dissimulé dans la région. Plus de 16,3 millions d’euros de redressements ont été distribués, soit une hausse de plus de 50% en 2015. En dépassant son objectif de plus de 6 millions d’euros, l’organisme se classe en cinquième position des 22 Urssaf régionales, avec un chiffre impressionnant de 86,7% des actions engagées par les inspecteurs qui ont mené à un redressement.

13 salariés de l’organisme privé ont mené 194 actions ciblées (contre 160 en 2015) avec en ligne de mire le secteur du transport de marchandises. En effet dans ce domaine, 80% des contrôles ont été conduits en concertation avec la Gendarmerie et la Direction Régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement. Ils ont permis de révéler 7 millions d’euros d’évasion sociale,  à travers de la fausse sous-traitance et de la fraude aux détachements de chauffeurs salariés étrangers.

Urssaf

Mais l’année était aussi sportive et les contrôleurs de l’URSSAF n’ont pas manqué l’occasion de mener de nombreux contrôles autour de l’Euro 2016 de football et le Tour de France qui faisait étape à Montauban. De plus, le marché de Noël de Toulouse, de Montauban et les différents festivals estivaux ont donné du travail pour toute l’année aux inspecteurs.

L’URSSAF ne baissera pas le rythme en 2017

L’année 2017 semble se diversifier, puisque ce sont les restaurateurs qui sont les nouvelles proies des contrôleurs. Dans un secteur embauchant beaucoup d’étudiants et surtout d’immigrés clandestins « au noir », les employés de l’URSSAF auront fort à faire sur les 109 supervisions prévues en Midi-Pyrénées tout au long de l’année.

 

Source : infos-toulouse

jeudi, 21 avril 2016

Six mois de prison requis contre un imam

Publié par Guy Jovelin le 21 avril 2016

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Six mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve ont été requis mercredi contre l'imam Mohamed Khattabi qui comparaissait devant le tribunal correctionnel de Montpellier pour recel de fraudes aux allocations et "travail dissimulé".  Trois mois de prison avec sursis avec mise à l'épreuve ont été également requis contre Nadia Mallem, sa compagne et la mère de quatre de ses enfants, notamment pour avoir mis en avant auprès de la Caisse d'allocations familiales (Caf) une "fausse qualité de parent isolé". Le jugement a été mis en délibéré au 18 mai.

 Jacques-Philippe Redon pour le ministère public a estimé qu'il y avait "communauté de vie et d'intérêt financier" entre M. Khattabi et Mme Mallem et a parlé d'une "fraude volontaire", assurant que ce dossier et les condamnations qu'il réclamait étaient "tout à fait ordinaires". Me Florence Rosé, assurant la défense de Mme Mallem a contesté la communauté de vie et s'est dit "estomaquée par le nombre d'actes d'enquête au regard des faits reprochés". Elle a demandé la relaxe de sa cliente. "On a forcé un dossier en demandant à la CAF de rechercher une infraction", a renchéri Me Arié Alimi pour la défense de l'imam Khattabi. "Les services du parquet vous instrumentalisent pour des questions politiques", a-t-il lancé au président du tribunal Marcel Tastevin. Mme Mallem, âgée de 44 ans, est accusée d'avoir perçu indûment des allocations de parent isolé et des aides au logement. Il est reproché à Mohamed Khattabi, âgé de 54 ans, le "recel" de ces sommes, représentant un préjudice de quelque 20.000 euros pour la Caf de l'Hérault.

L'imam est également accusé de "travail dissimulé" et de "blanchiment", liés à des toilettes mortuaires. Venant témoigner calmement dans une djellaba blanche, appuyé sur une canne, l'imam Khattabi a contesté les accusations. Il a notamment expliqué qu'il ne vivait pas avec la mère de ses enfants à Saint-Georges d'Orques mais lui avait proposé de venir de temps à autre alors qu'elle réside dans un autre quartier. "Elle vient, elle s'installe, elle repart, c'est très irrégulier", a-t-il dit. Dans cette affaire, la garde à vue de l'imam de la mosquée Aïcha, située dans le sud de Montpellier et de sa compagne était intervenue moins d'une semaine après l'abrogation le 11 décembre 2015 par le ministère de l'Intérieur de l'assignation à résidence à laquelle le religieux était soumis dans le cadre de l'état d'urgence depuis le 22 novembre. Il avait contesté ces mesures en justice.