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samedi, 03 février 2018

Versailles s’offre aux migrants

Publié par Guy Jovelin le 03 février 2018

contre-info.com/author/pierrot

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Un privilège accordé à des étrangers illégaux, et refusé aux Français « moyens » qui peinent a boucler les fins de mois. En espérant qu’ils n’aient rien dégradé…

Le musée accueillait ce jeudi des touristes pas comme les autres : cinquante-six migrants du centre d’hébergement d’urgence de Saint-Ouen-l’Aumône sont venus découvrir l’un des monuments phares du patrimoine français. Ces rescapés de la vie viennent Afghanistan et du Soudan majoritairement, mais aussi du Tibet. Après des mois, voire des années d’errance et de voyages, le destin les a déposés là, leur offrant une pause étonnante. « Le but c’est de les sortir du quotidien et de tout ce qu’ils ont vécu », explique Patrick Paszkiewiez, secrétaire général du Secours populaire 95.

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Dès l’entrée imposante, un Tibétain fixe la statue trônant devant le château. « De quel roi s’agit-il ? Celui qui habitait ici ? » s’interroge-t-il, utilisant tous les rudiments de langues qu’il connaît pour se faire entendre. Car il ne s’agit visiblement pas seulement pour eux d’une simple balade d’agrément. Ces migrants, âgés en moyenne de 25 ans, veulent comprendre l’histoire de France. Ayoub repère les statues et les peintures évoquant des divinités romaines ou grecques, alors qu’il déambule dans le salon d’Hercule, puis dans le salon de Vénus. Autrefois, il a étudié l’art. « J’aime beaucoup lire », confie ce jeune homme d’origine soudanaise. En contemplant toutes les dorures de la célèbre galerie des glaces, il s’interroge. « Nous avons la même chose en Afrique, des chefs qui ont beaucoup d’or et aiment le montrer, mais ne partagent pas. Ils ne sont même pas vraiment éduqués mais sont juste nés rois, cela n’a pas de sens. »

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jeudi, 07 janvier 2016

Versailles : un viol évité de justesse dans un train

Publié par Guy Jovelin le 07 janvier 2016

Illustration. Une femme a échappé de justesse à un viol grâce à l'intervention d'un passager. 
 

Terreur dans le train entre Paris et Dreux (Eure-et-Loir). Deux Afghans, de 21 et 45 ans, ont été mis en examen, samedi 19 décembre à Versailles (Yvelines), pour tentative de viol avant d'être écroués. La justice leur reproche d'avoir, le 9 décembre dernier, alors que le train circule entre Versailles et Houdan, tenté de violer collectivement une jeune femme de 28 ans.

Ce soir-là, Cindy, qui travaille dans une supérette de Versailles, monte dans la voiture déserte du train. Une dizaine d'Afghans, qui étaient montés à la gare de Paris Montparnasse, se trouvent déjà dans ce train. Trois d'entre eux profitent de son isolement et commencent à l'importuner. Cindy change de place. Le trio la suit. La jeune femme terrorisée est tétanisée. L'un des trois hommes en profite pour se livrer à des attouchements tandis qu'un autre l'étrangle en serrant son écharpe. Le troisième sort un couteau et l'approche de son visage. Les agresseurs commencent à la déshabiller. Ils auraient certainement continué leur forfait si un voyageur n'avait pas surpris la scène. Le passager n'hésite pas à intervenir et parvient à faire descendre Cindy du train à la gare de Houdan (Yvelines), qui se réfugie alors dans un restaurant. « Elle a été très traumatisée par cette agression, précise une source proche de l'affaire. Les urgences médicolégales lui ont accordé dix jours d'incapacité totale de travail (ITT). »

Un des trois agresseurs toujours en fuite

Les enquêteurs de la brigade des transports sont chargés des investigations. Les trois suspects sont identifiés grâce aux images de vidéosurveillance recueillies à la gare Montparnasse. Ces migrants ont élu domicile dans un foyer Adoma où ils partagent une chambre. Le 17 décembre, deux des trois violeurs présumés sont interpellés et placés en garde à vue à Paris.

Les deux hommes nient avoir commis l'agression sexuelle. Mais Cindy les a formellement identifiés. Ils expliquent que ce jour-là, le groupe était parti en virée au bois de Boulogne pour rencontrer des homosexuels et des travestis afin d'avoir des relations sexuelles « tarifées ou consenties ». Ces hommes se présentent comme des réfugiés politiques et expliquent avoir quitté l'Afghanistan à cause des talibans qui leur auraient demandé de commettre des crimes contre l'Occident. L'enquête confiée à un juge d'instruction se poursuit, afin de tenter d'identifier et d'interpeller un agresseur qui court toujours.

Le Parisien