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mercredi, 12 octobre 2016

Incivilités, rentrée chaotique... la colère gronde au lycée Brémontier de Bordeaux

Publié par Guy Jovelin le 12 octobre 2016

Publié Mis à jour à par Denis Lherm

 

Les professeurs sont en grève au lycée Brémontier
Les professeurs sont en grève au lycée Brémontier ©
FABIEN COTTEREAU

Plusieurs professeurs de l'établissement sont en grève ce jeudi. Ils dénoncent une rentrée particulièrement troublée, pas seulement sur le plan scolaire

Plusieurs enseignants du lycée Brémontier, dans le quartier de Nansouty, à Bordeaux, sont en grève ce jeudi. Ils entendent protester contre une "rentrée chaotique" et une recrudescence des incivilités dans l'établissement.

 

Classes annoncées puis supprimées, emplois du temps modifiés plusieurs fois depuis la rentrée, heures d'enseignement enlevées à certains professeurs et données à d'autres, élève poussés à prendre des options qu'ils ne souhaitent pas, lycéens dont les enseignants changent... Les griefs ne manquent pas pour les enseignants qui font piquet de grève devant les portes du lycée depuis ce jeudi matin, cours de l'Yser.

Ils dénoncent aussi un climat marqué par un grand nombre d'incivilités : insultes, lycéennes harcelées, dégradation de locaux.

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Le syndicat SE Unsa, qui soutien les grévistes, évoque lui "les multiples et profonds dysfonctionnements de la rentrée qui empêchent les élèves et enseignants de travailler sereinement. Nous dénonçons aussi les graves incivilités quotidiennes".

Selon la proviseure du lycée, Bernadette Bazat, les prévisions d'effectifs réalisées en janvier 2016 pour la rentrée de septembre permettaient de tabler sur un plus grand nombre d'élèves. La proviseure reconnaît que certains réajustements d'organisation qui se font en général avant la rentrée de septembre ont eu lieu cette année avec du retard.

Expérience de mixité

Mais surtout, elle évoque une expérience en cours, qui consiste à mélanger les secondes du lycée professionnel avec celles du lycée général, pour une plus grand mixité sociale. "Or, les secondes pro sont plus agités, ils parlent fort, sont plus expansifs, ce à quoi les enseignants du lycée général ne sont pas habitués".

Traditionnellement, les sections générales et professionnelles sont toujours physiquement séparées.

Bernadette Bazat dit comprendre la grogne des enseignants. S'il se confirme qu'elle se passe mal, l'expérience de la mixité sociale ne sera pas reconduite l'année prochaine.

 
Source : sudouest

La fuite des surveillants pénitentiaires

Publié par Guy Jovelin le 12 octobre 2016

Les récents incidents dans les prisons françaises ont révélé aussi la déprime des matons. Au point de pousser nombre d’entre eux à la démission. Enquête.

 

Un surveillant de la prison de Réau, en Seine-et-Marne (Sipa press)

Le sourire est large et la démarche conquérante. Les acteurs du dernier spot publicitaire del’administration pénitentiaire incarnent l’image d’un surveillant de prison épanoui. Et "fier", martèle la voix off. Une mise en scène qui semble très éloignée de la réalité comme en témoigne la mutinerie survenue à la maison centrale de Valence, le 25 septembre. Trois détenus ont agressé deux gardiens avant de s’emparer des clefs de l’un d’eux, d’ouvrir plusieurs cellules et de mettre le feu à des matelas.

La surpopulation des prisons, le manque de personnel, les budgets serrés sont à l’origine de plusieurs maux de l’univers carcéral. Des maux qui donnent le blues aux surveillants pénitentiaires, des maux qui les font fuir. Comme annoncé dimanche dernier dans le JDD, 1.000 postes, sur les 38.000 existants, sont vacants à l'administration pénitentiaire. Malgré des salaires plutôt attractifs, de nombreux surveillants quittent leur emploi.

«Je n'ai connu en 22 ans de carrière que des désillusions»

Pour O.P, qui a souhaité conserver l’anonymat, quitter son poste était devenu vital. "Au fil des années, j’ai eu une sensation de ras-le-bol. C’est un travail très compliqué où l’on fait bien souvent des sacrifices familiaux, où l’on est isolé socialement", confie-t-il. Cet homme de 28 ans a changé d’administration pour devenir douanier, et il s’en réjouit : "Le changement a été radical. Dans mon nouveau métier, j’ai une certaine reconnaissance alors qu’avant j’étais dévalorisé." Le terme se retrouve également dans la bouche d’un ancien surveillant pénitentiaire, devenu agent immobilier en Charente-Maritime : "Je n'ai connu en 22 ans de carrière, si on peut appeler ça carrière, que des désillusions, des déceptions, des dévalorisations. Je le dis sans aucune retenue : 22 ans de ma vie perdus." L’agent immobilier ajoute que "la hiérarchie est incompétente, cynique et systématiquement prête à vous sanctionner." Aux yeux des deux hommes, être surveillant pénitentiaire n’est une vocation pour personne.

Lire aussi : Les mauvaises ondes carcérales

"Toute la journée on trime, toute la journée on se fait insulter"

Les gardiens fuient les prisons et le recrutement piétine. 26.734 personnels de surveillance sont en poste pour 77.291 personnes écrouées en France, et ce n’est clairement pas assez pour Bernard Cabon, un ancien gardien de la maison centrale d'Ensisheim (Haut-Rhin), désormais représentant syndical de l’UFAP-UNSA Justice. Le syndicaliste décrit un métier épuisant, avec un rythme infernal et des heures supplémentaires à outrance. L’intérêt du travail ne compense pas cette lourde charge : "Toute la journée on trime, toute la journée on se fait insulter", déplore-t-il. D’après le récent rapport au parlement du ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas, sur l’encellulement individuel, l’administration pénitentiaire comptait 306 départs volontaires chez les surveillants en 2014, 361 en 2015. Et 10% des nouveaux gardiens quittent leur travail dans les trois ans suivant leur recrutement. Un abandon du métier qui n’étonne pas Bernard Cabon : "Je comprends les gens qui démissionnent, où est l’attractivité du travail?" Pas dans le salaire, une jeune recrue touchera environ 1.500 euros brut.

«Tous les problèmes qu’on vit dans la taule, on les ramène chez soi»

Le blues des gardiens n’a pas épargné le journaliste et écrivain Arthur Frayer, qui a enquêté au cœur des prisons en 2009, après avoir passé le concours de surveillant pénitentiaire. L’auteur de Dans la peau d’un maton avoue même avoir arrêté son reportage plus tôt que prévu, à bout. "Ouvrir des cellules, les refermer, envoyer les détenus au parloir, à la douche, en promenade...", les tâches en apparences simples se compliquent grandement avec la surpopulation carcérale et les conflits permanents avec les détenus. "Tous les problèmes qu’on vit dans la taule, on les ramène chez soi, livre Arthur Frayer. La prison nous habite."

Julia Kadri - IEJ - leJDD.fr

mardi 11 octobre 2016

 

Source : lejdd

TARN-ET-GARONNE : LA COCOTTE-MINUTE DU FRONT ?

Publié par Guy Jovelin le 12 octobre 2016

 
 
Nous apprenons dans Minute (hebdo à la gloire du FN version Jean-Marie) que le semi-hélitreuillé Romain Lopez, assistant parlementaire de Marion Maréchal-Le Pen et de fait pré-investi par le FN dans la deuxième circonscription du Tarn-et-Garonne, serait vivement contesté par Louis Aliot, lequel lui préférerait Valérie Rabassa, transfuge des Républicains... 

Selon l'hebdomadaire, Aliot (patron du FN de la région Occitanie) aurait « obtenu » des hautes instances du Front qu'elles passent outre la procédure d'investiture ordinaire pour imposer à Lopez une épreuve qualificative supplémentaire, cas unique en France d'après Minute !

Le journal présente cette « révision » exceptionnelle comme le fruit d'une bataille interne entre le clan Marine (nouveau Front dédiabolisé) et le clan Marion (héritage du grand-père). Aliot ne voudrait pas s'en laisser conter par Marion sur ses propres terres et «tenterait » d'imposer sa championne à la hussarde. Lopez quant à lui ne serait qu'une victime collatérale de cette lutte d'influence intra-muros...

Le journal (tout miel pour Marion) se garde bien d'évoquer la motivation véritable de ce brutal « retournement ». Les réactions suscitées au sein même du Front (réseaux sociaux) par les désormais célèbres déclarations de Lopez sur les Juifs et Israël ont en effet passablement inquiété les responsables nationaux du FN.
 
Des cadres et des militants actifs du Front ont condamné et de manière très virulente les propos de Lopez. Citons cette responsable FN (région parisienne), s'adressant publiquement (par twitter) à son cadet : « Vos tweets ont comme une odeur d'antisémitisme »*. Plus loin dans la discussion, elle se dit dans l'obligation d'en informer Marine Le Pen. Pas moins !
 
Minute omet également de préciser que le système « d'investiture à l'essai » est justement conçu pour éviter que des candidats potentiellement « dérapeurs » ne passent entre les mailles de la « dédiabolisation » et soient définitivement investis, au détriment de l'image virginale que tente de se forger le parti.
 
La vérité, c'est que Lopez ne doit qu'à sa position auprès de Marion Maréchal d'être traité avec autant de doigté et de bienveillance. Un candidat « ordinaire » aurait déjà été poussé vers la sortie, sans possibilité de participer à un « oral », fut-il de rattrapage...


 
 
Article complet Minute du 14 septembre 2016 :

" Louis Aliot, qui tient le Sud-Ouest pour son domaine réservé, n'a pas apprécié du tout que Romain Lopez, l'assistant parlementaire de Marion Maréchal, obtienne l'investiture du FN pour les élections législatives dans la 2eme circonscription du Tarn-et-Garonne, même s'il en est natif. Surtout qu'elle est considérée au FN comme gagnable... 
Louis Aliot poussait, lui, une candidate issue des Républicains, Valérie Rabassa, une ex-conseillère régionale qui l'a rallié juste avant les dernières élections. 
A la fureur de MMLP, Louis Aliot a donc fait appel de la décision et Romain Lopez a été confirmé... provisoirement. Les investitures définitives doivent en effet être confirmées en fin d'année, si les « pré-investis » ont fait leurs preuves. Et Aliot a obtenu que l'investiture définitive soit déterminée, non pas seulement en fonction de l'évaluation de Romain Lopez, mais à l'issue d'une sorte de « grand oral » qui opposera les deux candidats ! Ce qui n'a été accordé pour aucune autre circonscription. Autrement dit, Valérie Rabassa est toujours en lice et c'est à la troisième mi-temps que ça se jouera."
 

Une députée interpelle Jean-Michel Baylet sur des violences contre une collaboratrice, classées sans suite

Publié par Guy Jovelin le 12 octobre 2016

AFP Publié le

 

Coupe de théâtre à l'Assemblée nationale ce mardi. La députée (non-inscrite) Isabelle Attard a interpellé le ministre Jean-Michel Baylet au sujet d'une plainte déposée par une ancienne collaboratrice. Le ministre a riposté en rappelant l'affaire avait été classée sans suite. 

© ERIC FEFERBERG / AFP

© ERIC FEFERBERG / AFP

 
En plein débat sur le projet de loi montagne, la députée écologiste Isabelle Attard a accusé mardi Jean-Michel Baylet de "violences" passées envers une collaboratrice, ce à quoi le ministre a rétorqué que ce dossier avait été classé sans suite par la justice.

Sous les yeux ébahis de ses collègues dans un hémicycle dégarni, l'élue du Calvados (non inscrite), qui a porté plainte en juin pour harcèlement contre le député écologiste Denis Baupin, a pris la parole. "Le président de la République a dit vouloir un gouvernement exemplaire" et "la lutte contre les violences faites aux femmes est une exigence" pour lui, a-t-elle commencé.

"Et pourtant, le 11 février 2002, vous étiez encore sénateur du Tarn-et-Garonne lorsque votre collaboratrice parlementaire a porté plainte contre vous à la gendarmerie de Toulouse", a lancé Mme Attard au ministre de l'Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales.

Et l'élue du Calvados d'ajouter : cette collaboratrice a déclaré avoir été "frappée au visage, à plusieurs reprises" et "vous avez enfermé votre collaboratrice chez vous", puis "chassé", la laissant dans la rue "entièrement dévêtue et pieds nus".

La vidéo de cet échange a été mis en ligne par Buzzfeed : 
Vidéo Baylet interpellé par une députée
 
Quand cette affaire est sortie, via le site Buzzfeed en mars 2016, "vous avez choisi le silence" et "vous ne serez jamais condamné, puisque vous avez acheté le silence de votre victime", a encore accusé Mme Attard, après une brève coupure de micro à la demande de la présidente de séance Laurence Dumont (PS).

Elle n'a cependant pas pu prononcer au micro sa dernière phrase de son interpellation : "Comment osez-vous encore vous présenter à l'Assemblée nationale?".

Peu après, le ministre lui a répliqué calmement : "On peut tout romancer, mais il y a eu une instruction judiciaire dans cette affaire et elle a été classée sans suite, ce qui prouve, vous l'imaginez, que les choses ne se sont pas passées comme vous le racontez".
 

GPA, enfant, baptême, couple gay et ces catholiques à la carte

Publié par Guy Jovelin le 12 octobre 2016

par 11 octobre 2016

vendola-bapteme-enfant-gpaLe baptême de Tobia, « l’enfant » du célèbre homme politique italien, Nicki Vendola, ancien communiste reconverti en socialiste-libéral-libertaire, et de son compagnon Ed, est à la une de bien des journaux italiens. Baptême que les deux papas avaient voulu semi-secret et qui se retrouve, tiens donc, en tête d’affiche médiatique pour le plus grand avantage du lobby arc-en-ciel.

Issu d’une GPA, ce petit Tobia est élevé par son père biologique, Ed Testa, partenaire du cinquantenaire Vendola, l’autre « père ». Les deux vivent ouvertement leur union homosexuelle et revendiquent le droit d’être une famille. Avec un enfant arraché aux bras de sa mère pour 130 000€ !

Le baptême a été « béni » par l’évêque du lieu qui n’y trouvait rien à redire, et célébré par le prêtre Natalino Di Rienzo qui lui a osé dire : « les parents ont fait un parcours régulier » en suivant un cours sur le baptême dans la paroisse, ce qui a permis le baptême de l’enfant. Quel langage hypocrite et faux : voilà ces deux hommes qui vivent ensemble qualifiés du titre pompeux de « parents » ayant un fait « parcours régulier »doctrinal ! De quoi rêver d’entendre des âneries pareilles dans la bouche d’un clerc ! Et sur le certificat de baptême qui des deux hommes le prêtre a-t-il inscrit sous la rubrique Mère de l’enfant ? Ou peut-être a-t-il déjà des livrets de famille catholique mis à la mode homoparentale !

Tant l’évêque que le prêtre se sont comportés plus en hommes du monde qu’en hommes de Dieu. Ce baptême d’un enfant élevé dans un milieu homosexuel et qui ne pourra pas être éduqué dans la doctrine catholique n’est ni plus ni moins qu’une bénédiction détournée, par ces ecclésiastiques progressistes, des unions homosexuelles, de la GPA, de la marchandisation de l’enfant au profit d’adultes égoïstes et pervers, de la destruction de la famille voulue par Dieu, famille née de l’union d’un homme et d’une femme. D’ailleurs le lobby Lgbtqi ne s’y est pas trompé et a applaudi triomphalement à cet événement.

La grande question qui se pose en Italie et ailleurs est : le prêtre peut-il refuser le baptême à un enfant élevé par des parents homosexuels ?

Dans un article sur le sujet paru hier sur MPI, la réponse était donnée par l’éditorialiste conservateur Christophe Ferrara qui rappelait la doctrine enseignée sur le sujet en 1980 par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi :

« Une assurance doit être donnée que le don ainsi accordé puisse se développer dans une authentique éducation de la foi et de la vie chrétienne afin de satisfaire la véritable signification du sacrement. » En conséquence, « si ces garanties ne sont pas vraiment sérieuses, il peut y avoir des raisons pour retarder le sacrement ; et si elles sont inexistantes de façon certaine le sacrement devrait même être refusé. »

Il y a toujours eu, dans les sociétés chrétiennes, des enfants illégitimes à qui on a donné le baptême. Toujours à la condition qu’un des parents s’engageait à donner une éducation chrétienne à l’enfant. Les sociétés chrétiennes faisaient, par ailleurs, offices de garde-fou pour l’enfant qui difficilement restait totalement ignorant des principales règles chrétiennes malgré la vie des parents. Aujourd’hui, dans nos sociétés apostates qui n’ont plus rien de catholique, un enfant élevé par des parents homosexuels pratiquants et qui s’affichent en couple, revendiquent le mariage pour eux et un changement dans la doctrine de l’Église sur l’homosexualité, ne pourra pas avoir cette éducation catholique. C’est raisonnablement impossible. Son milieu naturel s’y opposera.

D’ailleurs le droit canon de 1917 comme celui de 1983 stipulent tous les deux qu’une des conditions du baptême d’un enfant est « qu’il soit pourvu à son éducation catholique ».

On pourra rajouter qu’en cette époque où bien souvent les prêtres attendent que l’enfant ait plusieurs années avant de le baptiser, afin qu’il soit libre de ses choixdisent-ils sentencieusement aux pauvres parents déroutés (et je parle d’expérience !), ce zèle à baptiser cet enfant d’un couple d’homosexuels eu par GPA interposée, ce qui est un scandale abominable à lui seul, montre bien toute l’imposture de ces ecclésiastiques mondains et homosexuellement corrects !

Vendola et son ami sont de ces « catholiques à la carte » qui prennent ce qu’ils veulent, le baptême et la fête somptueuse qui va avec, et jettent le reste ! Un tel baptême n’évitera pas « de nouveaux athées » comme le pense le pape François qui permet le baptême dans tous les nouveaux genres de famille mais fabrique des apostats potentiels ! Ce qui est bien pire.

Francesca de Villasmundo

 

Source : medias-presse.info