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samedi, 21 janvier 2017

Premier échec d'un centre de déradicalisation

Publié par Guy Jovelin le 21 janvier 2017

 
Image d'illustration. Photo © DGPN/SICOP
 

Djihadisme. Pensionnaire du premier centre de déradicalisation mis en place par le gouvernement, un homme a été interpellé mardi 17 janvier dans le Bas-Rhin. Le ministère de l'Intérieur est embarrassé : les établissements ne doivent pas accueillir d'individus fortement radicalisés.

Coup dur pour la politique de déradicalisation mise en place par le gouvernement. Mardi 17 janvier, dans le Bas-Rhin, un pensionnaire du centre de prévention, d'insertion et de citoyenneté de Pontourny, en Indre-et-Loire, a été interpellé à Wissembourg, dans le Bas-Rhin. Si Mustafa S., c'est son nom, bénéficiait d'une autorisation de sortie, son profil interpelle tout particulièrement.

Le ministère veut taire l'affaire

Après la révélation de cette arrestation par Les Dernières Nouvelles d'Alsace, Le Monde rapportait que le ministère de l'Intérieur avait donné pour consigne de passer sous silence toute information relative à Mustafa S. Car son profil s'éloigne fortement de ceux censés être accueillis par les centres comme celui de Pontourny.

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D'ailleurs, selon un document du ministère, seules les personnes “en début de processus de radicalisation et non engagés dans des actions violentes” peuvent intégrer les centres de déradicalisation. En clair, ce type d'établissement doit s'occuper des individus les moins dangereux et les moins radicalisés.

Rattraper un cuisant échec

Pourtant, comme l'explique RTL, Mustafa S., 24 ans, a plusieurs fois tenté de rejoindre les rangs de l'État islamique. Une première fois en décembre 2013, puis en mai 2016. C'est même cette deuxième tentative qui lui vaudra, avec ses amis radicalisés, d'être interpellé par la Direction générale de la sécurité intérieure, mardi 17 janvier.

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Si la DGSI avait émis un avis négatif sur l'intégration du jeune homme à Pontourny, celui-ci a bien rejoint l'établissement. En cause certainement, le manque de réussite de l'initiative gouvernementale : sur les 25 places disponibles dans le centre, seules 5 sont occupées.

 

Source : valeursactuelles

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Ils ont décolonisé, et puis après ?

 Publié par Guy Jovelin le 21 janvier 2017

bidonville

par Olivier Cazeaux

Le passé colonial ne cesse de nous hanter. Il s’est même invité aux débats des primaires de la Droite et périodiquement, on revient à cette « honteuse » colonisation. Et la décolonisation, faut-il s’en féliciter ? Ou la regarder non sans tristesse ?

L’imagerie d’Épinal continue de nous les présenter comme des visionnaires, de grands esprits, des héros, ces Européens qui ont contribué à la décolonisation, l’acte majeur du Progrès, l’avancée capitale du XXème siècle.

Avec cinquante, soixante-dix ans de recul, n’est-il pas temps de reconsidérer cette lecture de l’histoire contemporaine ? Cela d’autant que les crises qui affligent le monde restent liées à ce bouleversement des équilibres survenu en 1945.

Rejetant sans nuance ni prudence tout l’héritage de leurs anciens, qu’ont-ils construit, ces croisés de la décolonisation ?

Prenant le mépris de leur propre identité pour une noble cause, esprits ingrats, cœurs évidés, ils ont lâché ces peuples grouillant d’une vie qu’avait rendue possible l’ère coloniale. Au nom de la liberté, ils ont donné armes, argent et pouvoir à des tyrans et les peuples soi-disant libérés n’ont plus ni l’hôpital ni l’école de cette république lointaine qui s’affirmait terre de tous les humains.

Affranchie de ses devoirs de mère, jadis impératrice, qu’a la République laissé à ses anciennes possessions ? Des territoires découpés à la règle et l’équerre se sont couverts de monstrueuses cités-bidonvilles pestilentielles entourées de friches, de déserts repoussant la vie, tandis qu’aux endroits propices à l’agriculture, d’inhumaines compagnies cosmopolites régentent tout d’une main de fer. Des cinquièmes de chef à casquette aux généraux-présidents à vie, circule l’argent volé aux pauvres, n’oubliant ni les poches des précieux médiateurs blancs, ni les comptes des politiciens qui les ont engagés.

Le beau bilan de la décolonisation…

Ainsi de conserve, vont les continents à leur sombres destins.

Ceux qui formaient nos empires débordent d’affamés qui supplient leurs oppresseurs de jadis de leur ouvrir la porte ; les malheureux se contenteront du plus humble travail. Sans instruction ni protection, ils mangeront, c’est toujours ça. Puis, oubliant leurs nations, celles de peuples libres de disposer d’eux-mêmes, comme disaient évêques et papes de toutes les religions, ils redeviendront Anglais ou Français, effaçant le progrès qui avait consisté à ne plus l’être.

Quant aux autres continents, ceux des anciens maîtres, ils ne cessent de s’autodétruire. Non contents de ruiner la nature par des pratiques insensées, ils voient leurs peuples vieillir et vieillir et s’abîmer la civilisation qui a brillé sur le monde durant des siècles et des siècles.

Arrivera vite le temps sans plus de blancs. Comme le chantaient dans une tout autre perspective, les légionnaires qui embarquaient jadis pour l’Afrique, « Adieu vieille Europe, que le diable t’emporte. »

 

Source : ndf

IN MEMORIAM - Louis XVI

 Publié par Guy Jovelin le 21 janvier 2017

21 janvier 1973, anniversaire de l'exécution du roi Louis XVI qui déclare avant d'être guillotiné "Je meurs innocent des crimes dont on m'accuse. Je pardonne à ceux qui sont responsables de ma mort et je prie pour que le sang qui sera répandu aujourd'hui ne retombe pas sur la France".

21 janvier 1793 - 21 janvier 2017

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