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jeudi, 14 décembre 2017

« Maman s’occupe d’un migrant alors qu’elle ne s’est jamais occupée de nous ». Le témoignage poignant d’un jeune homme

Publié par Guy Jovelin le14 décembre 2017

migrants
 
14/12/2017 – 05h45 Vannes (Breizh-info.com) – C’est un témoignage poignant que nous vous livrons ci-dessous, suite à notre conversation avec Antoine (prénom modifié car il souhaite conserver l’anonymat et ne pas mettre encore plus de tension dans sa famille). Ce dernier, dans une longue conversation que nous avons eue avec lui, révèle toute la fracture qu’il peut exister entre la jeune génération d’aujourd’hui et celle de ses parents, notamment sur la question des migrants.

Un sentiment d’abandon, une colère, une incompréhension face au comportement de sa mère, voici ce qu’Antoine nous livre de façon « brut de pomme ». Un témoignage qui ne semble pas isolé – car nous en avons déjà vu, lu ou connu d’autres de ce type – et qui semble témoigner d’une fracture, d’une rupture entre une partie de la jeunesse française actuelle et celle de ses parents ou grands parents issus de la « génération dorée », actrice ou tout juste héritière de Mai 68.

« Ma maman avait 18 ans en Mai 68, mon père un an de plus. Je suis né en 1985, c’est à dire qu’ils m’ont eu assez tard, tout comme ma soeur qui est née deux années auparavant. C’est la fameuse génération baba, celle qui a voulu « profiter », et qui sans doute, une fois l’ennui arrivé, s’est enfin décidé à faire des enfants ». Le cadre est posé, l’amertume aussi.

« On ne peut pas dire que nous ayons eu une enfance malheureuse. Nous avons découvert énormément de choses durant nos premières années de vie et étions des enfants particulièrement éveillés je pense. Mais mes parents se sont séparés quand j’avais 7 ans, et ensuite, nous sommes restés tous les deux avec notre père, car elle est partie faire de l’humanitaire en Afrique . Elle n’a même pas demandé à avoir notre garde ! ».

C’était en effet à la période de la fameuse opération « du riz pour la Somalie »« Elle travaillait dans l’Éducation nationale. Elle a voulu partir aider là bas. Mon père – qui était comédien et donc plutôt précaire à cette époque – ne comprenait pas car ils avaient visiblement du mal à boucler les fins de mois. Elle a tout plaqué, nous avec . Elle a totalement pété les plombs »

De cette période d’éloignement, Antoine se souvient « des cartes postales et des photos d’un univers que je ne connaissais pas. D’une vie qui n’était pas la notre. D’un vide sidéral de deux enfants qui grandissent sans leur mère partie aider d’autres enfants, loin de chez eux ».

Les retrouvailles estivales, « à la mer ou à la montagne » ne parviennent pas à faire oublier cette rupture, choisie par la mère d’Antoine et de sa soeur. « Nous étions contents de nous retrouver, mais il y avait toujours un fond de tristesse de savoir qu’il y aurait un départ à la fin des vacances, et que l’essentiel de sa vie était ailleurs ».

C’est en 2004, alors qu’il va avoir 19 ans déjà et qu’il rentre en BTS – après deux redoublements liés à une fin de scolarité et à une crise d’adolescence difficile – que sa mère décide de rentrer en France, après 12 années passées en Afrique à travailler dans l’humanitaire et à ne voir ses enfants qu’un mois et demi dans l’année.

« ils ont adopté un petit Haïtien, qui est donc devenu mon demi frère »

Sa mère ne revient pas seule : sur place, elle a refait sa vie avec un autre homme, un Somalien, qu’elle parvient à faire venir avec elle en France. Elle est contente de reprendre contact avec ses enfants, de 19 et 21 ans…Mais si tout se passe bien avec la plus grande, Antoine n’accepte ni son nouveau beau père, ni la façon dont sa mère revient dans sa vie . « Elle nous a clairement abandonnés. Elle n’a jamais voulu l’admettre. Et en plus elle est revenue en nous imposant son nouveau compagnon.».

Nous avons demandé à notre témoin si nous pouvions contacter sa mère, pour confronter les deux points de vues de cette douloureuse histoire familiale. Mais visiblement, c’est très compliqué.

Depuis treize années maintenant, Antoine – qui lui a surtout voyagé en Europe et en Asie pour ses études – voit de moins en moins sa mère, aujourd’hui âgée de 67 ans. « Quelques années après leur retour en France, et ne pouvant plus avoir d’enfant, ils ont adopté un petit Haïtien, qui est donc devenu mon demi frère. Je n’arrive toujours pas à comprendre. Elle nous a toujours expliqué qu’il fallait aider son prochain, qu’il fallait aider et aimer l’autre. Mais elle a été incapable de donner cet amour à ses propres enfants, tout comme elle a été incapable de contribuer à leur éducation, alors elle a choisi de le faire avec d’autres.».

Mais pourquoi ne jamais lui avoir dit cela, ne jamais avoir crever l’abcès ? « Nous ne vivons pas dans le même monde. Elle ne me comprend pas, je ne la comprend pas, je ne la comprendrai jamais. Mais on a le même sang. Elle fait simplement partie d’une génération à qui on a appris à aimer les autres avant ses propres enfants. A qui on a donné une cuillère en argent dans la bouche. A qui on a dit qu’ils étaient des enfants rois et qu’ils pouvaient faire ce qu’ils voulaient, y compris abandonner leurs propres enfants, sans parler de leur propre pays ».

On sent l’émotion qui submerge notre interlocuteur au téléphone. Antoine nous explique enfin, que depuis la crise des migrants, qui a éclaté il y a quelques années, sa maman s’investit de façon hebdomadaire dans l’apprentissage de la langue française aux migrants. « Elle en a même parrainé un. Maintenant que Joseph (prénom modifié du demi frère ) n’est pas loin du bac, elle passe à autre chose.  Maman s’occupe d’un migrant alors qu’elle ne s’est jamais occupée de nous ! Et d’un musulman pratiquant en plus, alors qu’elle s’est battue contre mon père pour que nous ne fassions pas du catéchisme, que nous soyons baptisé, que nous ayons la moindre éducation religieuse. Elle ne changera jamais. C’est incurable à cet âge là. Mais j’espère à travers ce témoignage faire prendre conscience à de nombreuses mères et à de nombreux pères qu’on ne fait pas n’importe quoi, encore plus par idéologie, aussi humaniste soit-elle, avec ses propres enfants ».

Par humanisme, ou pour « défendre les droits de l’homme », il est vrai qu’on a déjà connu des « frappes chirurgicales », des guerres et des bombardements massifs, alors des abandons d’enfants, voilà qui doit leur en faire se « toucher l’une sans réveiller l’autre » comme dirait Jacques Chirac.

Illustration : DR

 

Source : breizh-info

Un élu frontiste veut monter un abattoir rituel à Vitry-le-François ou Châlons-en-Champagne

Publié par Guy Jovelin le 14 décembre 2017 

L’abattoir Bigard de Vitry est le seul du département mais ne pratique plus l’abattage rituel. Michel Beneton y voit une opportunité.
L’abattoir Bigard de Vitry est le seul du département mais ne pratique plus l’abattage rituel. Michel Beneton y voit une opportunité. - Archives

Nous avons les clients, il nous manque l’outil », Michel Beneton est formel, un abattoir supplémentaire pourrait fonctionner dans la Marne. L’élu départemental FN, également conseiller municipal d’opposition à Vitry-le-François, a récemment effectué des démarches à Châlons, mais assure avoir d’abord sollicité la ville de Vitry, où se trouve déjà le seul abattoir du département (l’autre est à Rethel, dans les Ardennes).

« J’ai rencontré le maire, Jean-Pierre Bouquet, il y a une quinzaine de jours. J’ai été très bien reçu mais j’ai senti que la municipalité n’avait pas envie de faire d’efforts, explique Michel Beneton, qui y voit une dimension politique, si on ne me dit pas oui, c’est forcément politique, il faut être non-voyant pour ne pas comprendre ».

 

«Michel Beneton a le cœur volage, il m’a parlé de cela le 30 novembre dernier, ce qui reste extrêmement récent et il veut déjà aller à Châlons  »J.-P. Bouquet

Vraiment ? Pas pour Jean-Pierre Bouquet, qui tempère. « Michel Beneton a le cœur volage, il m’a parlé de cela le 30 novembre dernier, ce qui reste extrêmement récent et il veut déjà aller à Châlons. Il s’agissait, en prime, d’une conversation tout-à-fait informelle, sans dossier, ni chiffres précis, indique l’élu, il y a une réglementation stricte sur ce type d’activité, on ne monte pas un abattoir comme ça ».

Orienté vers la direction des affaires économiques communautaire de Vitry, Champagne et Der, Michel Beneton n’a pas donné suite jusqu’à présent. « Il faut constituer un pré-dossier pour étudier la faisabilité du projet à partir d’un modèle économique, poursuit le maire de Vitry, je n’ai rien contre le principe mais il faut faire les choses sérieusement, on ne peut pas décider de cela entre deux portes ».

Parmi les aspects concrets connus : la nature de l’abattoir. Rituel et multiconfessionnel. « On fera du hallal, du traditionnel et du casher », clame Michel Beneton. Une niche, justement laissée inoccupée par l’abattoir Bigard (150 salariés) de Vitry depuis août dernier , puisque l’établissement, spécialisé dans l’abattage des bovins, a cessé l’abattage rituel des ovins pour l ‘Aïd El-Kébir en raison du vieillissement de la chaîne prévue à cet effet. Stéphane Milhit, directeur de l’abattoir Bigard, estime qu’il y a « de la place pour tout le monde, la concurrence ne me dérange pas mais on manque d’éléments, c’est difficile de se faire une idée ».

De ce que l’on en sait, Michel Beneton table sur la création de « 40 à 50 emplois locaux », et souhaiterait un espace « entre 120 et 150 m2  ». De quoi laisser Jean-Pierre Bouquet sceptique. « En faisant un rapide calcul, cela laisse peu de place aux hommes comme aux bêtes, plaisante-t-il, d’où l’importance de constituer un projet précis afin que nous puissions examiner les choses ».

 Charles-Henri Raffin

 

Source : lunion

Toulouse (31) : depuis plusieurs semaines, des véhicules sont incendiés en nombre, pompiers et policiers régulièrement caillassés

Publié par Guy Jovelin le 14 décembre 2017

Depuis plusieurs semaines, les véhicules sont incendiés en nombre dans les quartiers toulousains. Sapeurs-pompiers et policiers multiplient les interventions et essuient des caillassages.

Depuis plusieurs semaines, les nuits sont chaudes dans certains quartiers toulousains où les voitures des particuliers s’embrasent en série provoquant colère et indignation. Les raisons de ces incendies criminels sont difficiles à déterminer car leurs auteurs sont rarement interpellés. […]

«Les incendies de voitures sont désormais classés parmi les violences urbaines, souligne Didier Martinez, pour le syndicat de police Unité-SGP-FO. Depuis plusieurs semaines, ce phénomène se banalise de plus en plus et c’est inquiétant parce que récurrent.» Pour le policier en effet, «cela occasionne des interventions de police mais aussi de pompiers qui subissent des caillassages. On a l’impression que tout est prétexte à en découdre avec les forces de l’ordre.»  […]

La Dépêche via fdesouche

Les chandeliers de Hanoucca – Mais où sont donc les laïcistes, maçons et autres libres penseurs?

Publié par Guy Jovelin le 14 décembre 2017

Comme chaque année le territoire national se couvre de chandeliers qui poussent comme des champignons à l’occasion de Hanoucca – fête juive devenue fête d’obligation en France – qui commémore la restauration du culte dans le temple de Jérusalem après le massacre fait par les Macchabées des troupes grecques d’Antiochus IV de la dynastie Séleucide.

A une époque où toute manifestation publique catholique est implacablement traquée par l’inquisition de la bienpensance laïciste, où toute présence d’autorité politique dans la sphère chrétienne – y compris simplement à des obsèques – est source de critiques comminatoires et de condamnations, la passivité de la mouvance politico-médiatique observée vis à vis des manifestations publiques judaïques s’apparente, plus encore qu’à de la tolérance, à de la connivence !

L’hebdomadaire Haguesher a le triomphe peu modeste :

http ://haguesher.com/2017/12/06/allumages-publics-et-festivites-de-hanoucca-toujours-plus/

Allumages publics et festivités de Hanoucca : toujours plus !

« Aucune restriction sécuritaire, cette fois. Les réjouissances communautaires, comme les hanoukiot géantes installées sur les grandes places des villes de France, seront en phase ascensionnelle par rapport aux années précédentes. Tour d’horizon.

Les restrictions de fin 2015, après les attentats de Paris, ont été largement levées en 2016, et cette année, les allumages publics de Hanoucca se dérouleront sans difficultés sécuritaires. Les préfectures ont accédé à nos demandes sans rechigner », indique le rav Haïm Nisenbaum, porte-parole du mouvement Loubavitch, principal et souvent seul organisateur de ces événements traditionnels du mois de décembre, qui attirent un nombre exponentiel de Juifs malgré l’alya et… le froid.

Une vingtaine d’allumages sont prévus un peu partout dans la capitale.

Le plus grand aura lieu comme de coutume au Champ de Mars, le dimanche 17 décembre à 20 heures (pour la sixième bougie). Il y aura foule, sans doute, et les responsables communautaires nationaux s’exprimeront à cette occasion, à commencer par le président du Consistoire, Joël Mergui. Parmi les autres rassemblements, en présence d’élus locaux, les plus courus seront vraisemblablement ceux de la place de la République, le mardi 12 à 19 heures 30 (première bougie), de la place des Fêtes, le mercredi 13 à la même heure (deuxième bougie), de la Bastille, le jeudi 14 à 19 heures 30 toujours (troisième bougie), de Châtelet, motsei Chabbat 16 décembre à 20 heures (cinquième bougie), de la place Pereire-Maréchal Juin, le lundi 18 à 19 heures 30 (septième bougie), enfin de l’Opéra-Garnier, le mardi 19 à 18 heures (huitième bougie). »

Attendons-nous aussi aux rondes des barbus en redingotes !

http ://www.loubavitch.fr/pratique/fetes-juives/hano...

allumage-hanoucca-paris-2017.jpg

 

Chacun pourra trouver, en banlieue comme en province, la menora la plus proche de chez lui…

(La liste serait trop longue à reproduire ici !)

Pendant que les forces de l’ordre sont occupées à protéger des chandeliers, on pille des églises et on brûle des crèches !

Claude Timmerman

 

Source : medias-presse.info