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lundi, 29 janvier 2018

France: Sur 180 détenus incarcérés pour terrorisme, 90 ont été jugés dangereux. 57 seront libérables dès 2020.

Publié par Guy Jovelin le 29 janvier 2018

prison islam

Durant un an, l’évaluation de la radicalisation en prison dans trois prisons d’Ile-de-France, a conclu à la présence de 90 détenus considérés “dangereux”.

180 détenus sont passés en un an, dans les quartiers d’évaluation de la radicalisation des prisons de Fresnes, Osny et Fleury-Mérogis.

90 d’entre-eux ont été considérés comme dangereux et placés en quarantaine dans différentes prisons de France.

17 de ces détenus ont été incarcérés dans le quartier pour “détenu violent” à la prison de Lille-Annoeullin.

1123 détenus se sont radicalisés en prison

Dans les prochains mois, ces quartiers d’évaluations doivent être doublés pour que 506 détenus incarcérés pour des affaires liées au terrorisme, soient évalués.

Selon l’administration pénitentiaire, 1123 détenus se sont radicalisés en prison et 57 condamnés pour des faits de terrorisme seront libérables à partir de 2020 relate BFMTV.

 

Actu17. via lesobservateurs

Pays-Bas : 40% des écoles chrétiennes organisent régulièrement des visites dans des mosquées, de nombreux parents d’élèves s’y opposent

Publié par Guy Jovelin le 29 janvier 2018

Par  le 28/01/2018 
 

Une nouvelle étude d’une organisation d’éducation religieuse néerlandaise (Verus) indique que 40% des écoles chrétiennes visitent régulièrement des mosquées.

L’étude a été réalisée après que plusieurs parents se sont plaints des visites de mosquées pour leurs enfants. Le porte-parole Robbert Jan de Vries, de Verus, a déclaré qu ‘ »il semblait intéressant de faire des recherches sur le nombre d’écoles qui ont encore un lien avec l’église et qui visitent des édifices d’autres religions ».

Alors que 40% des écoles chrétiennes visitent des mosquées, plusieurs ont refusé de le faire. De plus, beaucoup de parents ne sont pas d’accord avec le fait que leurs jeunes enfants soient forcés de visiter des mosquées.

« L’école parle presque toujours aux parents pour expliquer pourquoi l’école fait cela », selon de Vries. Lorsque les parents refusent que leurs enfants visites une mosquée, des tâches de remplacement sont parfois organisées, comme la lecture et la recherche d’informations sur l’islam.

 

Nederlands Dagblad via fdesouche

Pourquoi des filles aiment le rap macho

Publié par Guy Jovelin le 29 janvier 2018

Par  le 28/01/2018 
 

Les paroles du rap prennent un tour de plus en plus vulgaire et misogyne, mais le public se fait, lui, de plus en plus féminin. Enquête sur une contradiction.

 

« Ferme un peu ta gueule, va m’faire un steak-frites » (Booba, Killer ), « Je mets des doigts dans la chatte de mes trois pétasses » (Hamza, la Sauce ), « Pas montée qu’elle est déjà mouillée » (SCH, Champs-Elysées )… La liste est longue. En dix ans, les paroles de rap sont devenues très crues. Pourtant, le genre est non seulement le plus vendeur en France, le plus apprécié chez les jeunes, mais aussi très prisé par les jeunes filles. Il suffit d’aller faire un tour aux concerts de Damso, sensation du moment, ou de Booba, pour s’en rendre compte. Etonnant si on se penche sur certains textes où ces demoiselles se retrouvent souvent réduites à l’état d’objets sexuels, humiliées quand ce n’est pas violentées à longueur de rime.  (…)

 

Agen (47) : un fiché S accusé d’avoir donné des coups de couteau à un agriculteur au cri d’ « Allah Akbar » remis en liberté

Publié par Guy Jovelin le 29 janvier 2018

 

Mis en examen pour violences volontaires avec arme et placé en détention provisoire depuis juillet, Kamal Belbakkal, 40 ans, a quitté la maison d’arrêt d’Agen vers 22 heures vendredi.

Il a été placé sous contrôle judiciaire à Agen. Son avocat Me Laurent Bruneau avait précisé il y a quelques semaines qu’il entendait déposer auprès du juge d’instruction une demande de remise en liberté. L’avocat agenais avait un argument de poids : ce fiché S depuis le printemps 2016 a été relaxé par la cour d’appel le 4 janvier dernier. Condamné à deux ans de prison ferme par le tribunal correctionnel d’Agen pour diffusion d’images relevant de la propagande de Daesh, Kamal Belbakkal niait avoir envoyé ses fichiers via l’application WhatsApp et les juges en appel étaient allés dans ce sens.

Il était fiché S pour avoir, lors d’une audition chez les gendarmes, tenu des propos de soutien à l’Etat Islamique. Il avait été assigné à résidence à la suite de l’arrêté préfectoral.

Dans le dossier de violences avec arme de juin 2017, aucune confrontation n’a pour l’instant eu lieu. Kamal Belbakkal nie avoir crié Allah Akbar au moment de l’agression de l’agriculteur de 50 ans qui moissonnait ce dimanche-là à Laroque-Timbaut, entre Agen et Villeneuve sur Lot. Il contestait aussi les coups de couteau. La victime porte encore les cicatrices psychologiques et physiques, à l’épaule gauche. Jointe ce samedi, Sophie Grolleau, son avocate, affirme ne pas avoir été tenue informée de cette remise en liberté.

 

« Oppressions de race, de genre et de classe »… à l’école et la fermeté ministérielle

Publié par Guy Jovelin le 29 janvier 2018

« Oppressions de race, de genre et de classe »… à l’école et la fermeté ministérielle

29 JANVIER 2018 | POLÉMIA

Par Pierre Romain ♦ Autres preuves que certains osent tout : un petit syndicat du monde enseignant, Sud-Éducation 93, avait organisé en novembre deux journées sur des thèmes osés : « Le racisme d’État dans la société et en particulier dans l’Éducation nationale » (sic) ; « La question des privilèges de race et de classe que les enseignant.e.s peuvent avoir face à leurs élèves » (resic) ; « Comment décoloniser les savoirs » ; « Qu’est-ce qu’un élève racisé.-e. ». Avaient été prévues des séances plénières mais aussi des réunions « en non-mixité raciale ». Le programme de ces colloques passionnants entrait dans le détail lors de certains ateliers : « À partir de nos constats, nous allons établir des outils de lutte et des stratégies pour faire face aux oppressions liées au concept de race mais aussi de genre et de classe à l’école… » ; une réunion avait pour sujet la « vie professionnelle des enseignant.e.s racisé.e.s », une autre était ouverte aux « enseignant.e.s blanche.s ».

Pour être plus clair (si j’ose dire), il me faut révéler parmi les invités du colloque les présences annoncées de Marwan Muhammad, ancien directeur du Collectif contre l’islamophobie en France, Nacira Guéanif, vice-présidente de l’Institut des cultures d’Islam… plus d’autres militants d’extrême gauche. Bien entendu, ce genre de syndicat perçoit des subventions et des soutiens de certaines municipalités. L’été dernier, dans des bâtiments appartenant à la Ville de Paris, s’est déroulé un « festival afroféministe ». En août, on a eu également droit à un « camp d’été décolonial » dont le but précis était de distiller une « formation à l’antiracisme » (sic). Dans ce cas aussi, le préfet n’a rien trouvé à redire.

L’émergence de ces groupes « tendance islamo-gauchiste », considérés par la LICRA comme « des compagnons de route des Indigènes de la République » (Le Monde, 22/11/2017) est essentiellement due aux réseaux sociaux. Des sites identitaires ont signalé ces « formations » bien peu laïques et se firent insulter. Estimant que les réunions annoncées par Sud-Éducation 93 étaient inacceptables car les « formations » proposées seraient inconstitutionnelles, le ministre de l’Éducation nationale a évoqué de porter plainte. Cette simple menace a suscité des mêmes groupes des protestations véhémentes contre le commentaire très mesuré du ministre. Notons que, pour faire bon poids, les « sudistes » s’en sont pris dans la foulée à la « fâchosphère » !

En dépit de ses efforts pour redresser la discipline, Jean-Michel Blanquer ne peut, semble-t-il, aller plus vite dans le chantier scolaire. Ainsi pour sa position sur le voile islamique. Depuis ses débuts en 1989, le sujet est devenu brûlant. Tous les ministres de l’Éducation nationale ont bredouillé, bombé le torse, puis renoncé à interdire ce signe religieux musulman.

Le dimanche 12 décembre, invité par Le Grand Jury RTL-Le Figaro, il fut interrogé sur la question du voile islamique. Durant quelques années, au nom de la défense de la laïcité, furent pris des arrêtés interdisant, dans les bâtiments publics, les signes religieux dont, pour certains, faisait partie le voile islamique. Mais le Conseil d’Etat prit des arrêts très « compréhensifs » qui permettent de contourner l’interdit du voile. Evidemment, ce fut la faille qui finit par briser le mur. En 2013, sur une question d’apparence anodine, le virage fut pris. Dans les sorties scolaires, les enseignants acceptent que des membres des familles accompagnent les enfants. Très vite se posa le statut des accompagnateurs bénévoles (le plus souvent des femmes). Pour des chefs d’établissement, le voile était bien un signe religieux. Le Conseil d’État fut saisi et trancha : les accompagnatrices des sorties, n’étant pas fonctionnaires, n’étaient pas astreintes à l’obligation de neutralité religieuse (donc pouvaient porter le voile).

Les journalistes revinrent sur cette affaire en demandant au ministre Blanquer son avis. Il commença en évoquant la laïcité française, prenant comme référence « la belle histoire de 1905 » (sic). C’est un peu vite passer sous silence les expulsions des congrégations et la liquidation de leurs biens, les inventaires des églises avec des affrontements parfois sanglants. Les républicains montrèrent alors qu’ils n’entendaient la laïcité que comme l’arme la plus efficace contre la seule religion catholique. L’histoire n’est pas vraiment « belle ». Le ministre le sait parfaitement. Poussé par les journalistes sur l’affaire des accompagnatrices de sorties scolaires, il a dû s’enfoncer dans ses contradictions. Personnellement, il « considère qu’un collaborateur bénévole du service public doit se conformer à un certain nombre de devoirs ». – Donc, lui dit le journaliste, pas de voile pour les accompagnatrices ? Réponse : « Normalement non, mais il y a une jurisprudence qui doit être consacrée ». Il est pour le moins désagréable de voir un ministre français se rendre aussi vite à Canossa. Il n’a pas expliqué pourquoi l’Etat républicain, qui se montre inflexible sur des détails d’équipements dans les écoles privées hors contrats, cède devant la moindre poussée des fidèles d’une autre religion ?

Pierre Romain
13/01/2018

Source : article paru dans le mensuel Lectures françaises n° 729 de janvier 2018.
Correspondance Polémia – 26/01/2018