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jeudi, 31 janvier 2019

Blanquer présente « Jules »

Publié par Guy Jovelin le 31 janvier 2019

Dans un communiqué de presse en date du 24 janvier 2019, JM. Blanquer a présenté « Jules ».

Non ! «  Jules » n’est pas le compagnon de Blanquer. Il est seulement – si l’on peut dire – le« compagnon numérique » lancé par Blanquer pour « enrichir » le dispositif « ‘devoirs faits’  aux côtés des collégiens » dit-il, prétendant que « devoirs faits est proposé dans tous les collèges  depuis l’automne 2017 ».

L’enfumage de Blanquer

Un enfumage qui ne va pas manquer d’abuser un public encore trop nombreux, avec le risque que ce même public continue de gratifier ce ministre aussi cynique que pervers, des plus belles intentions et des meilleures décisions !

« Quel mêêêr…veilleux ministre ! ne boudons pas notre plaisir… » !!! se pâmeront peut-être encore certains mal informés qui ne se privent pourtant pas pour autant de gloser !

Seulement voilà ! en peu de mots, deux mensonges à l’actif de JM.Blanquer : le dispositif « devoirs faits » serait aux côté des collégiens (dans leur ensemble) et « devoirs faits » serait proposé dans tous les collèges.

En réalité, le dispositif « devoirs faits » ne s’adresse pas aux collégiens dans leur ensemble mais uniquement aux collégiens des REP et REP+, c’est-à-dire aux élèves issus en très grande majorité de l’immigration et de l’immigration la plus récente.

Ce dispositif n’est pas davantage proposé dans tous les collèges mais uniquement dans tous les collèges de REP et REP+.

Voilà qui change tout.

« Jules », « Compagnon numérique » …

Pour ce qui est de « Jules », il s’agit d’un service numérique créé par le CNED (Centre national d’enseignement à distance) à la demande du ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse avec pour objectif d’augmenter la « valeur ajoutée » (sic) du dispositif « devoirs faits » en fournissant un outil numérique innovant pour aider les collégiens à faire leurs devoirs.

Ainsi, « Jules » est censé apporter à chaque collégien (sic) qui l’interroge, des réponses précises et adaptées sur les savoirs nécessaires pour réaliser ses devoirs. Pour l’instant, cet outil est développé en français et en mathématiques, mais a vocation à constituer une base de connaissances couvrant les différents niveaux et matières du collège.

«  Jules » est aussi un service capable de proposer des contenus personnalisés permettant aux collégiens de circuler dans les notions fondamentales,

« Jules » peut également constituer des apports en méthodologie.

Bref ! « Jules » est un compagnon sérieux, solide, sur qui les collégiens peuvent compter.

Oui, mais voilà ! tous les collégiens ne peuvent pas s’appuyer sur « Jules ».

Jules … « compagnon dédié »

Monsieur Blanquer se plait à dire que « Jules » s’adresse à chaque collégien. Dont acte ! Nous aimerions le croire, mais c’est précisément là que le bât blesse.

Il est mentionné que « Jules » est accessible à tous les élèves du collège – des REP seulement , ce qui n’est pas mentionné évidemment ! – comme aux enseignants, sur 3 environnements :

  • L’espace numérique de travail de l’établissement,

  • Le site « devoirsfaits.cned.fr »

  • Une application mobile dédiée (utilisable à domicile ou dans l’établissement sur autorisation).

Par ailleurs, il est stipulé : « l’inscription à « Jules » est libre, sécurisée et gratuite ».

Tout ceci laisse supposer que n’importe quelle personne intéressée par le sujet peut y accéder.

En réalité, déjà par l’énoncé du site, le CNED annonce couleur (si je puis dire !) : il inscrit son action pour un public ciblé : « devoirsfaits.cned.fr » est un site dédié, c’est-à-dire qu’il propose un contenu exclusif, dédié à un public spécifique – en l’occurrence les élèves des REP et de REP+ – et s’il est donné à tout un chacun de consulter la « fiche signalétique de « Jules », lorsqu’il s’agit de s’introduire dans le site : pas question ! il faut s’identifier et avoir un mot de passe.

En fait de site libre et gratuit, il s’agit d’un site réservé aux élèves des REP et des REP+ qui disposent déjà d’un dispositif qui leur est spécifique, « D’COL », dispositif d’aide, de soutien et d’accompagnement pour les élèves de CM2 et de 6ème de l’éducation prioritaire, dans l’établissement scolaire ou la maison.

Conclusion

Si ce système était destiné à combler les lacunes des élèves des REP et les mettre à niveau par rapport à tous les autres enfants, ce système ne serait pas choquant.

Mais il ne s’agit pas du tout de cela.

En réalité ces dispositifs préférentiels en faveur des populations issues de l’immigration ne se justifient que parce qu’en vertu de la loi de refondation de l’école du 7 juillet 2013 – que Monsieur Blanquer n’a nullement reniée – deux systèmes éducatifs parallèles fonctionnent avec des finalités et des moyens diamétralement opposés : dans les REP et REP+, subsistent des cours par matière avec pour objectif l’excellence des résultats et la mise en œuvre de tous les moyens – les plus efficaces et les plus coûteux – pour aboutir, alors que pour tous les autres enfants, les cours sont progressivement supprimés pour faire place à des activités sans obligation de résultat, du primaire à l’Université et pour eux, pas besoin de « Jules ».

Aaahh ! quel mêêêr-veilleux ministre que ce Blanquer ! et quel avenir pour nos enfants !

 

Source : medias-presse.info

lundi, 28 janvier 2019

Nouvelle propagande LGBT dans les établissements scolaires

Publié par Guy Jovelin le 28 janvier 2019

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Nouvelle propagande LGBT dans les établissements scolaires

Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education national, se rend ce lundi au lycée professionnel Hector Guimard à Paris pour lancer la campagne 2019 contre l’homophobie et la transphobie dans les établissements du second degré.

Un poster, envoyé dans les 7100 collèges et 4200 lycées de France, sera présenté officiellement. Des flyers seront également distribués aux élèves. Chacun déclinera le slogan – “Dans mon collège/lycée, tous égaux, tous alliés” indiquera notamment :

“je réfléchis à mes propres préjugés concernant les lesbiennes, les gays, les bi et les trans”

“j’organise dans mon établissement un projet pour le 17 mai, journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie”.

Les parents ont-ils leur mot à dire ? Vouloir l’abrogation de la loi Taubira, est-ce être homophobe pour Jean-Michel Blanquer ?

Comme le dit l’affiche de cette nouvelle propagande : ça suffit !

 

Source : lesalonbeige

samedi, 22 décembre 2018

Blanquer annonce une campagne de dénonciation des élèves politiquement incorrects par leurs profs

Publié par Guy Jovelin le 22 décembre 2018

Auteur : Rédaction
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Le ministre de l’Education dite nationale, Jean-Michel Blanquer (de veau) – que la droite gogo apprécie – a annoncé jeudi sur France Bleu Azur le lancement d’une plateforme destinée aux enseignants, pour leur permettre de « signaler les faits de racisme et d’antisémitisme » et plus généralement les écarts vis-à-vis de l’idéologie républicaine.

« J’ai déjà pris un certain nombre d’initiatives sur la défense de la laïcité, avec une plateforme qui permet à tout personnel de l’Éducation nationale de signaler un problème de laïcité. De manière complémentaire, dans le même état d’esprit, on a désormais une plateforme pour signaler les faits de racisme et d’antisémitisme », a-t-il affirmé.

« À partir du moment où on est victime ou témoin de quelque chose qui n’est pas normal, qui est contraire aux valeurs de la République et au respect d’autrui, on doit pouvoir avoir une solution et cette solution, ça doit toujours être une solution d’équipe. On sent que la République est forte, par son éducation nationale, derrière chaque personne », a-t-il précisé.

Bref, ce républicain fanatique n’a pas pour objectif que les jeunes sachent écrire le français en arrivant au bac, mais qu’ils ingurgitent bien son idéologie cosmopolite et gauchiste, et pour cela il demande aux enseignants de devenir des commissaires politiques.

Le régime s’emballe !

Effrayant !

Mais c’est aussi le signe que sa fin est proche.


Retrouvez cet article et l'info alternative sur : http://www.contre-info.com

lundi, 29 janvier 2018

« Oppressions de race, de genre et de classe »… à l’école et la fermeté ministérielle

Publié par Guy Jovelin le 29 janvier 2018

« Oppressions de race, de genre et de classe »… à l’école et la fermeté ministérielle

29 JANVIER 2018 | POLÉMIA

Par Pierre Romain ♦ Autres preuves que certains osent tout : un petit syndicat du monde enseignant, Sud-Éducation 93, avait organisé en novembre deux journées sur des thèmes osés : « Le racisme d’État dans la société et en particulier dans l’Éducation nationale » (sic) ; « La question des privilèges de race et de classe que les enseignant.e.s peuvent avoir face à leurs élèves » (resic) ; « Comment décoloniser les savoirs » ; « Qu’est-ce qu’un élève racisé.-e. ». Avaient été prévues des séances plénières mais aussi des réunions « en non-mixité raciale ». Le programme de ces colloques passionnants entrait dans le détail lors de certains ateliers : « À partir de nos constats, nous allons établir des outils de lutte et des stratégies pour faire face aux oppressions liées au concept de race mais aussi de genre et de classe à l’école… » ; une réunion avait pour sujet la « vie professionnelle des enseignant.e.s racisé.e.s », une autre était ouverte aux « enseignant.e.s blanche.s ».

Pour être plus clair (si j’ose dire), il me faut révéler parmi les invités du colloque les présences annoncées de Marwan Muhammad, ancien directeur du Collectif contre l’islamophobie en France, Nacira Guéanif, vice-présidente de l’Institut des cultures d’Islam… plus d’autres militants d’extrême gauche. Bien entendu, ce genre de syndicat perçoit des subventions et des soutiens de certaines municipalités. L’été dernier, dans des bâtiments appartenant à la Ville de Paris, s’est déroulé un « festival afroféministe ». En août, on a eu également droit à un « camp d’été décolonial » dont le but précis était de distiller une « formation à l’antiracisme » (sic). Dans ce cas aussi, le préfet n’a rien trouvé à redire.

L’émergence de ces groupes « tendance islamo-gauchiste », considérés par la LICRA comme « des compagnons de route des Indigènes de la République » (Le Monde, 22/11/2017) est essentiellement due aux réseaux sociaux. Des sites identitaires ont signalé ces « formations » bien peu laïques et se firent insulter. Estimant que les réunions annoncées par Sud-Éducation 93 étaient inacceptables car les « formations » proposées seraient inconstitutionnelles, le ministre de l’Éducation nationale a évoqué de porter plainte. Cette simple menace a suscité des mêmes groupes des protestations véhémentes contre le commentaire très mesuré du ministre. Notons que, pour faire bon poids, les « sudistes » s’en sont pris dans la foulée à la « fâchosphère » !

En dépit de ses efforts pour redresser la discipline, Jean-Michel Blanquer ne peut, semble-t-il, aller plus vite dans le chantier scolaire. Ainsi pour sa position sur le voile islamique. Depuis ses débuts en 1989, le sujet est devenu brûlant. Tous les ministres de l’Éducation nationale ont bredouillé, bombé le torse, puis renoncé à interdire ce signe religieux musulman.

Le dimanche 12 décembre, invité par Le Grand Jury RTL-Le Figaro, il fut interrogé sur la question du voile islamique. Durant quelques années, au nom de la défense de la laïcité, furent pris des arrêtés interdisant, dans les bâtiments publics, les signes religieux dont, pour certains, faisait partie le voile islamique. Mais le Conseil d’Etat prit des arrêts très « compréhensifs » qui permettent de contourner l’interdit du voile. Evidemment, ce fut la faille qui finit par briser le mur. En 2013, sur une question d’apparence anodine, le virage fut pris. Dans les sorties scolaires, les enseignants acceptent que des membres des familles accompagnent les enfants. Très vite se posa le statut des accompagnateurs bénévoles (le plus souvent des femmes). Pour des chefs d’établissement, le voile était bien un signe religieux. Le Conseil d’État fut saisi et trancha : les accompagnatrices des sorties, n’étant pas fonctionnaires, n’étaient pas astreintes à l’obligation de neutralité religieuse (donc pouvaient porter le voile).

Les journalistes revinrent sur cette affaire en demandant au ministre Blanquer son avis. Il commença en évoquant la laïcité française, prenant comme référence « la belle histoire de 1905 » (sic). C’est un peu vite passer sous silence les expulsions des congrégations et la liquidation de leurs biens, les inventaires des églises avec des affrontements parfois sanglants. Les républicains montrèrent alors qu’ils n’entendaient la laïcité que comme l’arme la plus efficace contre la seule religion catholique. L’histoire n’est pas vraiment « belle ». Le ministre le sait parfaitement. Poussé par les journalistes sur l’affaire des accompagnatrices de sorties scolaires, il a dû s’enfoncer dans ses contradictions. Personnellement, il « considère qu’un collaborateur bénévole du service public doit se conformer à un certain nombre de devoirs ». – Donc, lui dit le journaliste, pas de voile pour les accompagnatrices ? Réponse : « Normalement non, mais il y a une jurisprudence qui doit être consacrée ». Il est pour le moins désagréable de voir un ministre français se rendre aussi vite à Canossa. Il n’a pas expliqué pourquoi l’Etat républicain, qui se montre inflexible sur des détails d’équipements dans les écoles privées hors contrats, cède devant la moindre poussée des fidèles d’une autre religion ?

Pierre Romain
13/01/2018

Source : article paru dans le mensuel Lectures françaises n° 729 de janvier 2018.
Correspondance Polémia – 26/01/2018

vendredi, 15 septembre 2017

L’Education nationale va disposer d’une « cellule laïcité »

Publié par Guy Jovelin le 15 septembre 2017

Jean-Michel Blanquer a annoncé la création d’une cellule laïcité qui rassemblera des juristes, des spécialistes de la radicalisation ou de la laïcité, afin de lutter contre les « dérives » au sein des établissements scolaires.

Selon le ministère, il s’agirait d’une équipe « restreinte » d’experts juridiques, de spécialistes de la radicalisation ou de la laïcité qui devront être un soutien aux chefs d’établissements et aux référents laïcité déjà présents dans les académies. Le dispositif devrait être mis en place au début de l’année prochaine, dès le mois de janvier. À ce propos, le ministère reconnaît que « jusqu’ici, il pouvait y avoir des disparités entre les territoires » et qu’il « n’y avait pas dans tous les établissements la même attention » aux questions de laïcité.

Karine Autissier, secrétaire nationale de l’UNSA Éducation, souhaite également que le nouveau dispositif préserve l’efficacité des référents laïcité déjà présents sur le terrain. « Ils permettent de dépassionner le débat et de trouver des solutions », estime-t-elle, citant au passage le rapport «Laïcité et fonction publique » qui « montre que les problèmes, lorsqu’ils sont détectés, sont résolus par les référents laïcité grâce à un rappel à la loi et au dialogue ».

La cellule nationale devrait intervenir « quand les référents des académies n’auront pas la solution à eux seuls ». Pour le ministère, il s’agirait effectivement de permettre aux référents laïcité et aux chefs d’établissements de faire appel aux connaissances et au soutien d’experts.

La Croix