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mardi, 06 février 2018

Fusillade et meurtre en Italie. Selon que vous serez noir ou blanc…

Publié par Guy Jovelin le 06 février 2018

Mis à jour le 6 février 2018 Auteur par admin4

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« Il est plus grave de blesser à l'arme à feu 4 migrants que d’assassiner et de démembrer une jeune femmeC’est en tout cas ce que laisse penser le traitement médiatique de ces deux événements dramatiques qui ont eu lieu à quelques jours d’intervalle dans la même ville italienne. Déferlement et logorrhée dans le premier cas, silence presque absolu dans le second.

S’il fallait encore une – énième et définitive – preuve que toutes les victimes ne sont pas égales, le double épisode de Macareta serait très certainement celle-ci. Car c’est en effet un cas d’école de l’instrumentalisation journalistique, de la partialité et du parti-pris idéologique des médias dominants.

Un « migrant » nigérian tue et dépèce une jeune fille italienne, blanche:  ce crime d’une rare abjection n’est traité que comme un banal fait-divers, regrettable certes, mais sans grande importance ni signification. Il s’agit d’un acte isolé qu’il ne faut bien évidemment en aucun cas mettre en lien ou en rapport avec une quelconque problématique migratoire, ni avec la moindre question ethno-culturelle. Ce serait un inacceptable « amalgame ».

Un « jeune homme d’extrême droite » blanc tire et blesse plusieurs immigrés extra-européens : c’est un geste abjecte et abominable que l’ensemble du monde doit condamner et pleurer  dans l’instant, il est le révélateur des pulsions racistes latentes au sein de la population italienne de souche, tendances odieusement entretenues par des partis populistes xénophobes qui sont finalement les responsables indirects de la tragédie. D’ailleurs toute personne « d’extrême droite » ou même simplement « anti-immigration » est, au fond, potentiellement un tueur.

De l’amalgame interdit à l’amalgame obligatoire, la mécanique journalistique est bien rodée. D’autant plus quand approchent des échéances électorales… »

Source : A Moy que Chault via contre-info

Réfugiés : la France à la rencontre des demandeurs d’asile en Afrique

Publié par Guy Jovelin le 06 février 2018

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Pour tenter d'éviter les traversées qui font chaque jour de nouveaux morts en Méditerranée, l'Office français de Protection des Réfugiés et Apatrides (Ofpra), chargé d'accorder le droit d'asile, se déplace désormais directement au Niger, en Afrique, pays de passage avant la longue remontée vers l'Europe. Comment s'organise leur travail sur place ? Reportage.

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Damien Le Guay : « Que disent tous nos pistoléros des Droits de l’Homme […] pour nos discriminés des Ehpad? «

Publié par Guy Jovelin le 06 février 2018

Par  le 05/02/2018

Qui ira faire la une des journaux contre l’actuel sort que nous réservons aux vieux en France? Qui publiera une diatribe contre l’actuelle gérontophobie qui pousse loin des yeux, loin du cœur, tous ceux qui sont atteints par l’âge et dépendent de nous pour vivre? Personne. Personne. Et ceux qui parlent un peu ne sont pas entendus. Il y a toujours un Yann Moix de service pour écumer les médias et parler d’indignité et d’insulte à la condition humaine quand il est question des migrants. Il y a toujours une «belle âme» gluckmanienne pour demander «justice» face aux «exactions» des «forces de l’ordre». Il y aura toujours une Sandrine Bonnaire, avec son dernier film, pour vous expliquer qu’il faut être généreux avec les exilés venus d’ailleurs et qu’il faut ouvrir ses frontières et son cœur. Il y a des armées d’intellectuel.l.es pour demander l’abolition, dans la langue, de la dictature du masculin et l’avènement égalitaire de l’écriture inclusive. Les protestataires contre les discriminations faites aux femmes, aux Maghrébins, aux LGBT sont légion. Nous sommes saturés de luttes contre l’homophobie, la mixophobie, l’islamophobie, la négrophobie. […]

S’il s’agit de dénoncer des différences de traitement injustifiées ou des conditions indignes, ou des maltraitances régulières aux dépens d’une personne ou d’un groupe, il est évident que les «petits vieux» sont les plus discriminés de tous. Ils le sont en nombre avec 728 000 vieux qui sont aujourd’hui en Ehpad […]. Ils le sont en promesses non tenues […]. Ils le sont en manque de personnel. Si nous voulions faire aussi bien que les pays nordiques, il faudrait presque doubler le nombre d’aides et d’assistants. […]. Ils le seront de plus en plus, avec un nombre croissant de vieux dans les décennies à venir. […]

Quand des intellectuels agitent le chiffon rouge d’un «racisme d’État» pour mieux agonir la France et la dissoudre dans la haine (comme on dissout un trésor dans de l’acide), personne jamais n’évoque cette forme de «maltraitance institutionnelle» contre nos vieux […]. Les personnels sont épuisés. Mal payés, pas assez nombreux, ils n’arrivent pas à tout faire, à prendre le temps de l’écoute et, malgré eux, à contrecœur, négligent souvent l’attention, le soin et la propreté qui seraient à la hauteur des beaux principes dont nous nous targuons. […]

Alors, la posture est belle de tous ces Zola aux petits pieds qui aiment à envoyer à la figure du président de la République la «Fraternité» – ce si beau principe qui ne serait bafoué qu’à Calais. La pose est prise. Mais que disent tous nos pistoléros des Droits de l’Homme pour nos proscrits de l’intérieur, pour nos migrants du troisième âge, pour nos discriminés des Ehpad? Edwy Plenel, proclame un «devoir d’hospitalité». Il faut donc ouvrir les frontières, faire plier le droit français devant le «devoir d’humanité» – qui doit enfoncer tous les principes nationaux. Il trouve même «mesquins» ceux qui viennent lui dire que les Français souffrent aussi et que nombreux sont ceux qui ont besoin de générosité publique et meurent à petit feu du manque de solidarité nationale. Alors, n’assistons-nous pas là à une sorte de préférence pour le lointain au détriment du proche? Que faisons-nous, sinon pour mieux le fouler au pied, du premier de tous nos devoirs d’hospitalité, celui d’une gratitude d’héritage vis-à-vis de nos parents, de nos aînés, de ceux qui ont fait la France avant que nous en héritions pour mieux la transmettre à nos enfants?

[…]

Damien Le Guayînés,

Le Figaro via fdesouche

LREM a une dent contre les sans-dents

Publié par Guy Jovelin le 06 féveier 2018

Rédigé par notre équipe le 06 février 2018.

La pauvreté fait peur. Elle fait peur aux personnes en situation précaire. Mais elle fait surtout peur aux riches qui voient les pauvres comme des individus à peine humains. Beaucoup pensent que les pauvres ont bien mérité ce qu’il leur arrive. Ils n’avaient qu’à étudier et travailler avec ardeur… Difficile pourtant d’exprimer cette pensée malsaine, mais il faut croire que la parole se libère à l’ombre de Jupiter. C’est ainsi que le député LREM, Sylvain Maillard, a fait connaître sa conception de la pauvreté et des SDF. Âmes sensibles s’abstenir.  

Dans notre société, l’objectif d’une vie est la réussite sociale. Qu’est-ce que le bonheur, une vie familiale heureuse, le don de soi si c’est pour finir sa vie sans une Rolex au poignet et du fric plein les poches ? Il faut rafler un maximum d’argent et ceux qui n’ont pas réussi sont juste bons à aller voter pour les quelques heureux élus. Des dirigeants qui ne peuvent pas même concevoir la pauvreté. Comment des êtres humains pourraient-ils tomber si bas qu’ils dorment dans la rue et se nourrissent grâce à la mendicité et en faisant les poubelles ? Pour certains, il ne s’agit que de marginaux qui préfèrent s’exclure de la si sainte société de consommation.

La détestation des pauvres : l’exemple Maillard

Sylvain Maillard, sémillant député LREM de la 1ère circonscription de Paris est de ceux-là. Enfance heureuse à Versailles, parcours scolaire quelconque, mais marqué du sceau de l’entrepreneuriat, il décroche finalement la timbale en juin 2017. Ses longs et chaotiques débuts en politique qui l’ont vu passer dans toutes les familles du RPR au Modem sont oubliés. M. Maillard est enfin député et il va falloir le suivre au rythme d’un libéralisme débordant. Après six mois dans l’ombre, il a enfin l’opportunité de s’exprimer dans un média (RFI en l’occurrence), il a pu se laisser aller à des confidences et partager son intime conviction sur les SDF.

Bien entendu, ce député anonyme était invité pour parler de l’œuvre déjà grandiose de son patron jupitérien. Ce dernier avait déclaré en 2017 : « Je ne veux plus, d’ici la fin de l’année, avoir des femmes et des hommes dans les rues ». Mission accomplie car en déplacement, la police fait le ménage et ne laisse que des Macron maniac dans son champ de vision et de celui des caméras complices. Macron ne voit plus de pauvres (en a-t-il déjà croisé un ?), mais les SDF sont toujours dans la rue. Pourtant, selon le secrétaire d’Etat à la Cohésion des territoires, Julien Denormandie, ils ne seraient plus bien nombreux : « à peu près une cinquantaine d’hommes isolés en Ile-de-France, pour être très précis ». Un chiffre mensonger qui omet la présence de plusieurs milliers de SDF en Ile-de-France, mais qui passe bien à la radio dans l’optique de faire gober n’importe quoi à l’auditeur macronien.

Cinq minutes dans les rues de Paris suffisent à comprendre l’ampleur du phénomène. Ce ne sont pas cinquante SDF qui restent en Ile-de-France, mais cinquante dans un rayon de trois pâtés de maisons… Difficile de vendre la soupe LREM après des propos aussi grotesques, mais pour Sylvain Maillard, rien n’est impossible. Il faut même enfoncer un peu plus le clou. Il déclare tout de go que le chiffre avancé par le Secrétaire d’Etat « est exact ». Il y aurait une cinquantaine de personnes encore à la rue, car aucune « solution positive, favorable à une mise à l’abri » n’a pu être mise en place. La faute à qui ? Aux SDF eux-mêmes pardi !

« Même dans les cas de grand froid, certains SDF ne souhaitent pas être mis à l’abri » et préfèrent « rester seuls dans la rue ». La misère extrême, c’est un choix. « C’est leur choix » selon le député LREM… Sentant peut-être qu’il est allé un peu loin dans sa détestation des pauvres, Maillard affirme que certains ne veulent pas « être en communauté », d’autres « sont dans des situations psychologiques très compliquées », d’autres encore « souhaitent rester en couples » ou « avec des animaux domestiques ». C’et vrai qu’un couple ou une personne seule avec un chien préfère décliner dans la rue plutôt que dormir le ventre plein et sous un toit en sécurité.

Les défenseurs de Sieur Maillard ne vont pas tarder à plaider la maladresse, et des propos tirés de leur contexte. Ils affirmeront que Maillard est un grand humaniste qui se soucie tant des autres qu’il a créé une société justement pour donner du travail aux plus démunis. Il a beaucoup fait et fera encore plus en tant que député de la nation. Mais que peut-il faire face à « l’immense majorité » de SDF qui sont à la rue « par choix » ? Il peut déjà se taire et démissionner. Au moins la sensation de vertige sera moins forte pour celles et ceux qui tombent sur des propos vraiment nauséabonds.

 

Source : 24heuresactu