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jeudi, 11 octobre 2018

Macron, une incompétence impossible à remanier

Publié par Guy Jovelin le 11 octobre 2018

Rédigé par notre équipe le 10 octobre 2018

 

 
 
 

 

Depuis la démission rocambolesque de « Gégé » Collomb le 3 octobre dernier, les spéculations vont bon train pour savoir qui aura la lourde tâche de lui succéder. Et pour une fois, le Gouvernement a eu une bonne idée en imaginant un remaniement plus large afin d’expurger les nombreux (pas tous sinon il n’y aurait plus grand monde) poids morts et autres ministres au parfum de scandale. C’était sans compter que les rangs de LREM ne sont pas constitués de lumières capables de donner le change bien longtemps. Le remaniement se fait attendre et confirme que l’amateurisme est un trait à tous ces professionnels du blabla.  

Il y a urgence ! Le remaniement prend du temps, beaucoup trop de temps ! Les chaînes d’ « information » en continu sont sur les rotules, les journalistes perdent leurs nerfs et mêmes les Macrodôlatres commencent à s’impatienter. L’inquiétude se lit sur les visages même si le mot d’ordre depuis une semaine est « il n’y a pas de crise ». Pas de crise alors, mais toujours pas de remaniement et encore moins de vrai ministre de l’Intérieur. A croire que Collomb n’était qu’un pantin juste bon à raconter quelques salades et à serrer des mains (sauf celle de Benalla, un homme qu’il ne connaissait pas selon la formule consacrée)…

Un collomb part et laisse un grand vide

Remplacer Collomb ne devrait pas être si compliqué. Les pantins se trouvent à tous les coins de rue. On en trouve même plus que du travail en changeant de trottoir. Il suffirait à Edouard Philippe de se placer dans un couloir de l’Assemblée nationale pour choisir à la volée un député de son camps. Oui, mais voilà, on nous dit que le choix prend « plus de deux heures », car il faut vérifier le passé de l’heureux élu. Il ne faudrait pas que le nouveau ministre se fasse pincer pour des délicatesses avec le fisc par exemple.

C’est ainsi qu’on comprend la difficulté de Macron et de Philippe. Où trouver un ministre qui n’a d’yeux que pour le président, qui soit assez crédible dans son nouveau rôle et qui ne fasse pas rapidement la Une du Canard Enchaîné ? Cela fait une semaine que le Gouvernement pédale dans la semoule et cela va continuer jusqu’à vendredi au moins puisque l’Elysée a indiqué ce matin que le remaniement attendrait le retour de Jupiter de son voyage en Arménie. Il faut croire que sans Macron, tout devient impossible.

En attendant de savoir qui arrivera et qui sera débarqué, le Gouvernement est à l’arrêt. Les ministres ont les yeux rivés sur leur téléphone et espèrent qu’ils seront confirmés dans leurs fonctions. Une ministre comme Françoise Nyssen y croit-elle toujours ? Malgré ses frasques, ses démêlés avec la justice, son absence de travail et ses nominations scandaleuses, la ministre de la Culture est toujours là. Alors elle croise les doigts et se dit que sur un malentendu, elle pourrait bien rester en poste.

Que le remaniement se passe vendredi ou plus tard, cela importe peu. Les mêmes politiques auront les mêmes effets. On ne combat pas l’impopularité en mettant un nul connu par un nul encore inconnu. Ce fâcheux épisode illustre juste la carence en matière grise du côté du pouvoir. La stratégie de Macron de s’entourer de médiocres ne paye plus et devient même contre-productive. La politique c’est penser à long terme, mais pour cela encore faudrait-il que Macron pense tout court.

 

Source : 24heuresactu

lundi, 17 septembre 2018

Le député LREM Aurélien Taché pose la première pierre d’une mosquée

Publié par Guy Jovelin le 17 septembre 2018

Le député LREM Aurélien Taché pose la première pierre d’une mosquée

Le député du Val d’Oise Aurélien Taché a participé à la cérémonie de pose de la première pierre de Jour-le-Moutier dans le Val-d’Oise. Et il en est visiblement très fier :


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Aurélien Taché
 
@Aurelientache

Très heureux d’avoir posé la première pierre de la mosquée de Jouy le Moutier ce matin. Bientôt un nouveau lieu de culte pour accueillir dignement les musulmans et pour faire découvrir la culture de l’Islam. @LaRepEnMarche95 @LaREM_AN @enmarchefr

Le terrain, situé au croisement de la rue d’Ecancourt et de la rue Claude-Debussy, à côté du lycée de l’Hautil, a été cédé à la commune par l’agglomération pour un euro symbolique. L’association culturelle a conclu un bail emphytéotique de soixante ans, avant une éventuelle acquisition. Evidemment, les laïcards sont muets.

 

Source : lesalonbeige

mercredi, 15 août 2018

Sonia Krimi (LREM) : « Les étrangers ne sont pas un paillasson pour les politiques français »

Publié par Guy Jovelin le 15 août 2018

Par  le 14/08/2018 
 

La députée franco-tunisienne Sonia Krimi (LREM), née à Tunis, naturalisée en 2012, critique la position de la France sur l’accueil des migrants.

Des critiques sont apparues dans le camp même du président. Sur Franceinfo, la députée LREM Sonia Krimi (qui s’était déjà distinguée sur le sujet) est ainsi montée au créneau, indignée :

« Il ne s’agit pas d’un paillasson, les étrangers ne sont pas un paillasson pour les politiques français pour s’essuyer les pieds. »

« Il ne faut pas que les politiques entrent dans un jeu ‘Moi j’accueille, moi je suis plus sympa que l’autre’, car la vie des gens n’est pas un jeu« , somme la députée, qui est née en Tunisie et a été naturalisée en 2012. […]

Se qualifiant de « migrante économique », la députée n’en est pas à sa première prise de position forte : dans une question au gouvernement en décembre, elle avait interpellé Gérard Collomb sur les centres de rétention. Mobilisée sur le projet de loi asile-immigration, elle s’est abstenue, après avoir hésité jusqu’au bout à voter contre. Elle s’était déjà indignée au printemps sur le cas de l' »Aquarius ». […]

Nouvel Obs via fdesouche

mardi, 20 février 2018

Invasion en marche : un député LREM propose un crédit d’impôt pour les personnes hébergeant des « réfugiés »

Publié par Guy Jovelin le 20 février 2018

par   19 février 2018

crédit d'impôt,invasion en marche,lrem,migrantsLe député LREM Aurélien Tâché, sous prétexte de favoriser l’intégration des « migrants », a déposé une proposition de loi hallucinante, qui aura comme premier effet de favoriser encore plus l’immigration clandestine.

Il souhaite instaurer un « crédit d’impôt » pour les personnes hébergeant des « réfugiés ». Il propose ainsi de mettre en place « une incitation financière, sous forme d’un ‘crédit d’impôt solidarité’, tout en conservant le principe du bénévolat pour la mise à disposition d’un hébergement ». « À l’image de la réduction d’impôt pour dons à des associations d’intérêt général ou d’utilité publique, je propose de créer un dispositif de crédit d’impôt reposant sur la déclaration par une association agréée de dons de nuitées d’hébergement bénévole ». 

Grâce à cette « incitation financière » il sera plus facile selon lui « de trouver des familles volontaires » pour accueillir les migrants.

A l’heure où les Français se serrent de plus en plus la ceinture, il est fort probable que certains seront, bien imprudemment, alléchés par cette proposition. Sans s’apercevoir qu’ils vendent ainsi, pour un plat de lentilles, leur droit à l’identité…

Avec En Marche, le Grand Remplacement est en marche

Francesca de Villasmundo

 

Source : medias-presse.info

mardi, 06 février 2018

LREM a une dent contre les sans-dents

Publié par Guy Jovelin le 06 féveier 2018

Rédigé par notre équipe le 06 février 2018.

La pauvreté fait peur. Elle fait peur aux personnes en situation précaire. Mais elle fait surtout peur aux riches qui voient les pauvres comme des individus à peine humains. Beaucoup pensent que les pauvres ont bien mérité ce qu’il leur arrive. Ils n’avaient qu’à étudier et travailler avec ardeur… Difficile pourtant d’exprimer cette pensée malsaine, mais il faut croire que la parole se libère à l’ombre de Jupiter. C’est ainsi que le député LREM, Sylvain Maillard, a fait connaître sa conception de la pauvreté et des SDF. Âmes sensibles s’abstenir.  

Dans notre société, l’objectif d’une vie est la réussite sociale. Qu’est-ce que le bonheur, une vie familiale heureuse, le don de soi si c’est pour finir sa vie sans une Rolex au poignet et du fric plein les poches ? Il faut rafler un maximum d’argent et ceux qui n’ont pas réussi sont juste bons à aller voter pour les quelques heureux élus. Des dirigeants qui ne peuvent pas même concevoir la pauvreté. Comment des êtres humains pourraient-ils tomber si bas qu’ils dorment dans la rue et se nourrissent grâce à la mendicité et en faisant les poubelles ? Pour certains, il ne s’agit que de marginaux qui préfèrent s’exclure de la si sainte société de consommation.

La détestation des pauvres : l’exemple Maillard

Sylvain Maillard, sémillant député LREM de la 1ère circonscription de Paris est de ceux-là. Enfance heureuse à Versailles, parcours scolaire quelconque, mais marqué du sceau de l’entrepreneuriat, il décroche finalement la timbale en juin 2017. Ses longs et chaotiques débuts en politique qui l’ont vu passer dans toutes les familles du RPR au Modem sont oubliés. M. Maillard est enfin député et il va falloir le suivre au rythme d’un libéralisme débordant. Après six mois dans l’ombre, il a enfin l’opportunité de s’exprimer dans un média (RFI en l’occurrence), il a pu se laisser aller à des confidences et partager son intime conviction sur les SDF.

Bien entendu, ce député anonyme était invité pour parler de l’œuvre déjà grandiose de son patron jupitérien. Ce dernier avait déclaré en 2017 : « Je ne veux plus, d’ici la fin de l’année, avoir des femmes et des hommes dans les rues ». Mission accomplie car en déplacement, la police fait le ménage et ne laisse que des Macron maniac dans son champ de vision et de celui des caméras complices. Macron ne voit plus de pauvres (en a-t-il déjà croisé un ?), mais les SDF sont toujours dans la rue. Pourtant, selon le secrétaire d’Etat à la Cohésion des territoires, Julien Denormandie, ils ne seraient plus bien nombreux : « à peu près une cinquantaine d’hommes isolés en Ile-de-France, pour être très précis ». Un chiffre mensonger qui omet la présence de plusieurs milliers de SDF en Ile-de-France, mais qui passe bien à la radio dans l’optique de faire gober n’importe quoi à l’auditeur macronien.

Cinq minutes dans les rues de Paris suffisent à comprendre l’ampleur du phénomène. Ce ne sont pas cinquante SDF qui restent en Ile-de-France, mais cinquante dans un rayon de trois pâtés de maisons… Difficile de vendre la soupe LREM après des propos aussi grotesques, mais pour Sylvain Maillard, rien n’est impossible. Il faut même enfoncer un peu plus le clou. Il déclare tout de go que le chiffre avancé par le Secrétaire d’Etat « est exact ». Il y aurait une cinquantaine de personnes encore à la rue, car aucune « solution positive, favorable à une mise à l’abri » n’a pu être mise en place. La faute à qui ? Aux SDF eux-mêmes pardi !

« Même dans les cas de grand froid, certains SDF ne souhaitent pas être mis à l’abri » et préfèrent « rester seuls dans la rue ». La misère extrême, c’est un choix. « C’est leur choix » selon le député LREM… Sentant peut-être qu’il est allé un peu loin dans sa détestation des pauvres, Maillard affirme que certains ne veulent pas « être en communauté », d’autres « sont dans des situations psychologiques très compliquées », d’autres encore « souhaitent rester en couples » ou « avec des animaux domestiques ». C’et vrai qu’un couple ou une personne seule avec un chien préfère décliner dans la rue plutôt que dormir le ventre plein et sous un toit en sécurité.

Les défenseurs de Sieur Maillard ne vont pas tarder à plaider la maladresse, et des propos tirés de leur contexte. Ils affirmeront que Maillard est un grand humaniste qui se soucie tant des autres qu’il a créé une société justement pour donner du travail aux plus démunis. Il a beaucoup fait et fera encore plus en tant que député de la nation. Mais que peut-il faire face à « l’immense majorité » de SDF qui sont à la rue « par choix » ? Il peut déjà se taire et démissionner. Au moins la sensation de vertige sera moins forte pour celles et ceux qui tombent sur des propos vraiment nauséabonds.

 

Source : 24heuresactu