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mardi, 21 août 2018

Italie : les arrivées de migrants s’effondrent de 81%

Publié par Guy Jovelin le 21 août 2018

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Les arrivées de migrants depuis l’Afrique s’effondrent en Italie, du fait du changement de gouvernement… et de politique. Les flux se sont réorientés vers une Espagne nettement plus permissive, et les arrivées de migrants en Italie ont chuté de 81% entre le premier semestre 2017 et le premier semestre 2018. Le nombre de décès en Méditerranée a aussi baissé de moitié, ce qui montre qu’une réglementation plus stricte en matière d’immigration sauve des vies.

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Selon les données de l’agence de l’ONU pour les réfugiés, 16.919 migrants sont arrivés par mer en Italie du 1er janvier au 8 juillet, contre 85.197 sur la même période en 2017. La baisse est particulièrement sensible sur le mois de juillet : 1782 contre 11.000 en juillet 2017.

Le nombre de décès de migrants en mer était de 2258 au premier semestre 2017 ; il est de 1058 au premier semestre 2018 (-53%). Pour rappel, en 2016 181.436 migrants étaient arrivés sur les côtes italiennes, et 4.578 étaient morts en mer : plus ils sont nombreux à tenter la traversée en raison d’un accueil trop permissif, plus il y a de morts… et plus les passeurs s’enrichissent.

Les pays d’origine des migrants indiquent que peu d’entre eux émigrent vraiment parce qu’ils fuient la guerre : la Tunisie est le pays d’arrivée de 3000 migrants (19%), suivie par l’Erythrée (2500 personnes, 16%), le Soudan (9%), le Nigeria, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali et le Pakistan. Et ce sont pour 71% d’entre eux des hommes majeurs ; les femmes ne représentent que 10% des arrivées. Le reste, ce sont des mineurs isolés étrangers, à 93% de sexe masculin, originaires essentiellement de pays africains (Gambie, Nigeria, Guinée, Sénégal, Mali, Côte d’Ivoire…).

Les départs se sont aussi réorientés : ainsi, ils ont quasiment cessé depuis les côtes libyennes, mais se sont multipliés depuis la Tunisie. En parallèle, les arrivées de bangladais – 10.000 étaient arrivés en 2017 en Italie – et de libyens se sont taries.

Cependant le gouvernement italien – qui vient d’annoncer un renforcement des expulsions – aura fort à faire pour mettre fin au laxisme des dernières années. De juin 2014 à juin 2017 ce sont ainsi 550.000 migrants qui sont arrivés en Italie, principalement originaires du Nigéria et de l’Érythrée. Un flux assez important dans un pays de 60 millions d’habitants (près de 1% de la population totale) qui a provoqué un choc culturel et finalement politique.

Les Italiens ont fini par balayer les hommes politiques installés depuis des décennies pour porter un gouvernement populiste (Lega – M5S) et nettement plus strict sur la question migratoire. Depuis, la Lega ne cesse de gagner du terrain dans les cœurs et les sondages.

Louis Moulin

Crédit photos : DR

Source : breizh-info

La Réunion : l’ex-député Thierry Robert entendu par les gendarmes pour « incitation à la haine raciale »

Publié par Guy Jovelin le 21 août 2018

Par  le 20/08/2018

L’ex-député de La Réunion Thierry Robert a été entendu par les gendarmes locaux pour « incitation à la haine raciale » après avoir qualifié une décision de « politique de gros blancs ». Pour le député, nulle haine raciale mais une simple expression créole : « en créole le gros blanc c’est celui qui a le pouvoir, je n’ai pas à avoir honte de le dénoncer ».

Thierry Robert, ex député MoDem de la Saint-Leu (ouest de La Réunion) a été entendu par les gendarmes lundi matin dans le cadre d’une procédure pour incitation à la haine raciale. Il n’a pas été placé en garde à vue et est ressorti libre de son audition. (…)

ouest-france.fr via fdesouche

La Grèce toujours en faillite, mais le mensonge continue

Publié par Guy Jovelin le 21 août 2018

Français, on vous ment pour la gravité de l’invasion migratoire, comme on vous ment pour la dette grecque. Le FMI est l’exception qui confirme la règle pour la Grèce. Il dit la vérité : sans allègement réel de la dette grecque, c’est-à-dire sans renoncement au remboursement pur et simple de la dette publique grecque, et non pas avec un simple allongement des échéances, la Grèce tombera immanquablement en faillite à terme !

Le FMI répète que la dette grecque représente encore aujourd’hui 178 % du PIB du pays. L’accord de juin 2018 devrait permettre à Athènes d’avoir accès, à moyen terme, à des financements par les marchés, mais tout cela est théorique et repose sur du sable, car il sera impossible à la Grèce d’avoir une croissance de 3 % tout en maintenant un excédent budgétaire de 2,2 % du PIB, hors service de la dette.

Selon le FMI, la croissance n’a été que de 1,7 % en 2017 et atteindra difficilement 2 % en 2018 et les années suivantes, tandis que l’excédent budgétaire sera au maximum de 1,5 % du PIB et non pas 2,2 %.

Le reflux du chômage est tout à fait anecdotique, conjoncturel en Grèce et non pas structurel puisqu’en étant hyper-optimiste, il passerait de 21,5 %, en 2017, à 19,9 %, en 2018, et 18,1 %, en 2019. Les risques de banqueroute grecque sont, en fait, énormes si l’on songe à la moindre hausse des taux d’intérêt, au calendrier de politique intérieure grecque, à l’immigration clandestine extra-européenne, à une population à bout, fatiguée des réformes et du « demain, on rasera gratis » !

Le drame, c’est que ce n’est pas l’euro qui est la cause de la dette grecque, contrairement à ce que prétend Jacques Sapir, mais tout simplement l’inconscience laxiste d’un pays et de ses dirigeants qui ont tiré trop fort sur la corde de l’État-providence pendant des années jusqu’à ce qu’elle casse, tandis que Goldman Sachs truquait les comptes pour faire entrer la Grèce dans la zone euro, sans avoir à subir – ce qui est scandaleux – une amende gigantesque de l’Union européenne d’au moins 20 milliards d’euros et la condamnation de ses dirigeants à la prison ferme en Europe pour manipulation frauduleuse des comptes publics et montage d’opérations bancaires fictives.

Le drame, également, c’est que les banques, sur la demande de l’Allemagne et des pays de la zone euro, ont effectivement déjà allégé la dette grecque de 90 milliards en 2011. Merkel a voulu, à juste titre, que les banques qui avaient pris des risques inconsidérés paient une partie de la note. Le 27 octobre 2011, les banques européennes ont donc dû abandonner 50 % de la dette publique qu’elles détenaient sur la Grèce. De plus, alors que l’opinion publique allemande souhaitait le défaut de paiement et la mise en faillite pure et simple de la Grèce en 2011, Merkel a promis solennellement aux Allemands que les Grecs rembourseraient les nouveaux prêts accordés à la Grèce avec la garantie des États.

Merkel ne peut pas perdre la face, ayant déjà sur le dos l’entrée folle du million de clandestins immigrés sans contrôle aux frontières. Et (cerise sur le gâteau) si, demain, la Grèce ne paie pas – ce qui sera le cas -, les déficits publics annuels de la France et de l’Allemagne seront augmentés d’autant, d’où l’acharnement du Système pour reculer la date de faillite inexorable à venir de la Grèce.

La Grèce est le cancre de l’Union européenne et la France « une petite Grèce » quant au chemin décadent et laxiste parcouru depuis quarante ans. Alors que la situation de la France est catastrophique et demande des mesures draconiennes, structurelles, chirurgicales en matière de dépenses publiques, sociales et de réduction du nombre de fonctionnaires pour éviter la faillite à venir, l’action de Macron relève du traitement médical législatif homéopathique.

http://www.bvoltaire.fr/la-grece-toujours-en-faillite-mai... via leblogalupus

Le patron de presse Mélenchon et la bérézina du Média

Publié par Guy Jovelin le 21 août 2018

Le patron de presse Mélenchon et la bérézina du Média

 

 

Par Caroline Parmentier, journaliste à Présent ♦ Rien ne va plus au Média : voilà les donneurs de leçons qui allaient révolutionner la presse et montrer aux autres comment on faisait une télé « honnête » (et encore plus à gauche que la vraie télé) accusés des plus humiliants des méfaits capitalistes et bourgeois.

Leurs proclamations initiales l’annonçaient : « Nous appelons à soutenir la création d’un nouveau média fondamentalement alternatif par sa gouvernance, son modèle économique et son fonctionnement… une coopérative indépendante, pluraliste, humaniste et antiraciste, féministe, écologiste et progressiste. » Les patrons de presse « insoumis » n’ont rien d’insoumis patrons de presse et leur fameux « management de gauche » a fait ses preuves en seulement six mois : licenciements sauvages, intimidations, ruine, accusations d’avoir piqué dans la caisse, purge : les purs, les moins purs… Le tout sur fond de communautarisme et de racisme.

La nouvelle direction « formée de quatre Blancs, quinquagénaires » se plaint que cela pose un problème à certains de leurs collègues qui se « qualifient eux-mêmes de “racisés” » : « Cette expression est odieuse ! Au moment où le terme de race doit disparaître de la Constitution, ils le revendiquent comme une identité ! » La Société des journalistes (SDJ) dans un communiqué relayé par Aude Lancelin, la nouvelle patronne du Média, dénonce : « Nous aurions pu imaginer entendre cette position de la part d’un journaliste de Valeurs actuelles, pas du Média, ce qui nous choque terriblement. »

Sophia Chikirou, l’ex-dircom de Mélenchon, gestionnaire désastreuse, et Gérard Miller, l’insupportable psychanalyste d’extrême gauche, sont à couteaux tirés. C’est le grand déballage sur les réseaux sociaux. A l’image de ce tweet assassin : « Quand Mélenchon appelait “les gens” à donner de l’argent au Média, argent dont on sait maintenant qu’il a terminé en partie dans les poches de Chikirou qui se prétendait bénévole. » Le tout recouvert d’un discours de propagande pesant et vertueux.

Les derniers donateurs en ont fait une indigestion. La nouvelle web télé qui devait aller « de Philippe Poutou à Arnaud Montebourg en passant par Noël Mamère » (un casting sacrément alléchant !) avait été lancée en grande pompe et largement saluée en janvier dernier au nom du pluralisme. Le pluralisme n’est évidemment toléré que s’il est de gauche et d’extrême gauche, on aurait aimé que TV Libertés ait droit à une telle rampe de lancement. Malgré une grosse retape médiatique, le JT du Média avait du mal à décoller des 10 000 vues. A titre de comparaison, TV Libertés dépasse les 100 000 vues quotidiennes. Sans aucune publicité des confrères de la grosse presse.

Comme le fait très bien remarquer Contrepoints, « on ne remerciera jamais assez Jean-Luc Mélenchon de nous avoir montré aussi clairement ce que deviendrait la liberté de la presse, la liberté tout court, s’il devait jamais arriver au pouvoir. Une perspective que la terrifiante expérience du Média contribuera peut-être à écarter pour de bon ».

Caroline Parmentier
18/08/2018

Source : Présent, 18/08/2018

Crédit photo : Pierre-Selim [CC BY 3.0], via Wikimedia Commons

Voilà ! Un terroriste algérien attaque un commissariat en Catalogne ! Accueil, générosité ? Vers une réaction espagnole

 Publié par Guy Jovelin le 21 août 2018

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« Un homme armé d'une arme blanche est entré ce matin dans le commissariat de Cornellà pour attaquer les agents, l'agresseur a été abattu », a annoncé la police régionale de Catalogne sur son compte Twitter. Interrogé par l'AFP, une porte-parole a refusé de confirmer les informations des médias locaux selon lesquelles l'attaquant était algérien et avait crié Allah akbar (Dieu est le plus grand) avant d'être abattu dans la réception du commissariat. Le quotidien El Periodico ajoute qu'il s'agissait d'un habitant de Cornellà.

L'attaque s'est produite juste après le premier anniversaire des attentats djihadistes qui ont fait 16 morts les 17 et 18 août 2017 en Catalogne.

 

Source : lafautearousseau