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jeudi, 28 septembre 2017

Le président des Hautes-Alpes sonne l’alerte : « Dans notre département, le flux de migrants explose »

Publié par Guy Jovelin le 28 septembre 2017

 

INTERVIEW – Président LR des Hautes-Alpes, Jean-Marie Bernard a fait voter une délibération pour alerter l’État sur les conséquences financières de l’explosion des flux migratoires pour son département.

LE FIGARO. – Comment évolue la situation dans votre département?

Jean-Marie BERNARD. – Ici, le flux de migrants explose! La protection de l’enfance étant une compétence départementale, nous avons la responsabilité des mineurs. Or, d’un rythme de cinquante mineurs étrangers par an, nous sommes rapidement montés à une prise en charge de cinquante mineurs par mois. Et le volume ne cesse d’augmenter. Nous avons vu passer depuis janvier plus de sept cents mineurs ou pseudo-mineurs! Car il est parfois difficile de faire la part des choses entre les mineurs et ceux qui ne le sont pas…
Comment avez-vous procédé?

Il a fallu gérer l’urgence, car nous devons évaluer ces mineurs, réaliser des enquêtes sociales. J’ai dû faire réquisitionner des hôtels, des centres d’hébergement associatifs pour les loger, recruter des travailleurs sociaux supplémentaires. À la fin de l’année, le département aura versé 2,5 millions d’euros pour tout traiter, quand d’ordinaire nous dépensions seulement 100.000 euros. Je suis obligé de faire des coupes sombres partout dans les budgets, de reporter des travaux importants. C’est une charge colossale pour un département de 140.000 habitants. L’aide sociale à l’enfance n’a pas été inventée pour absorber les afflux migratoires.

Et combien vous doit l’État en principe?

Il devrait, sur ces 2,5 millions annuels, me rembourser de 1 million à 1,2 million d’euros. En France, l’ensemble des départements a déjà engagé 1 milliard d’euros pour l’accueil de ces mineurs non accompagnés. Le gouvernement a promis de faire des efforts pour nous aider. Qu’il concrétise ses promesses. Songez qu’en plus de ces dépenses exceptionnelles, dans les Hautes-Alpes, nous sommes obligés de nous endetter pour payer le revenu de solidarité active (RSA) que l’État devrait payer! C’est 500.000 euros de plus que l’on nous demande, pour une mission qui n’est pas la nôtre. Si j’additionne tout ce que l’État nous doit, ce sont de 17 à 20 millions d’euros qui nous manquent en fin d’année. En dix ans, la facture impayée atteint ici 120 millions d’euros!

Le Figaro

 

Islamo-Gauchisme-Douce France : Mélenchon et la tentation de la violence

Publié par Guy Jovelin le 28 septembre 2017

PAR  LE 

Mélenchon et la tentation de la violence

By Eric Verhaegheeric-verhaeghe.entreprise.news septembre 24, 2017

 
 

On a bien tort de sous-estimer Mélenchon. Depuis des années, ses petits copains socialistes l’ont pris pour un vulgaire démagogue. Après des années de haine et d’incertitudes, il a fini par leur mettre des centaines de milliers de voix dans la vue. Il est comme ça le Chavez de l’Essonne: il tonitrue, il se fait moquer, mais les moqueries le renforcent, et à la fin ses oraisons tribuniciennes lui ouvrent la voix.

Les erreurs les plus fréquentes commises sur Mélenchon

Sur Mélenchon, on ne compte plus les lieux communs erronés qui circulent.

Le premier d’entre eux est de croire qu’il n’est pas révolutionnaire. Son recours répété à la rue le montre. Certes, Mélenchon n’appelle pas aux armes. Mais les siens ne manquent pas une occasion de faire l’éloge de la violence et ne cachent pas leurs intentions d’en finir avec une économie fondée sur l’entreprise privée.

Si on ne peut parler, avec Mélenchon, de bolchevisme ouvert, on peut en revanche voir en lui un marxiste-léniniste convaincu. C’est indécodable pour tous ceux qui ont oublié ce que voulait dire la dictature du prolétariat, mais Mélenchon cherche effectivement à réunir les conditions d’un basculement proche de celui de 1917.

Dans cet ordre d’idées, on arrêtera donc d’oublier la fascination de la France Insoumise pour la violence politique. Les pudeurs du mouvement dans la dénonciation de ce qui se passe au Vénézuéla le montre à tous ceux qui acceptent d’ouvrir les yeux.

On arrêtera aussi de répéter à l’envi que le charisme de Mélenchon ne se traduit jamais dans les urnes. Tôt ou tard, à force de ne pas être prise au sérieux par ses adversaires, la France Insoumise gagnera au moins une majorité relative qui lui permettra d’être incontournable, comme le NSDAP le fut en Allemagne, ou comme les communistes le furent en république tchèque en 1948.

Le retour de la dictature du prolétariat

Pour le reste, on a là aussi bien tort de ne pas prendre au sérieux les paroles et les programmes de Jean-Luc Mélenchon. L’intéressé ne cache pas sa fascination pour Lénine. Ses propositions convergent globalement pour fortement administrer l’économie française.

Tout le monde connaît les conséquences de ces mesures. Même sans une révolution brutale, une majorité insoumise à l’Assemblée nationale conduirait à des ruptures majeures dans notre organisation sociale au profit d’une collectivisation et d’une répression étatique liberticide.

Dans la pratique, ses appels répétés à la rue constituent déjà une ligne rouge que la démocratie ne devrait pas admettre. Reste à savoir quelle sera la capacité politique des adversaires de Mélenchon à réagir à cette stratégie dangereuse.

http://eric-verhaeghe.entreprise.news/2017/09/24/melencho...

 

Source : leblogalupus

Les aberrations historiques de Jean-Luc Mélenchon

Publié par Guy Jovelin le 28 septembre 2017

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La chronique de Philippe Randa

Jean-Luc Mélenchon aurait osé comparer l’actuel gouvernement Macron aux nazis en affirmant samedi lors de sa manifestation contre la réforme du Code du travail : « C’est la rue qui a abattu les nazis… »

Qui peut croire une telle contre-vérité ? Le régime hitlérien a été balayé par son écrasante défaite militaire et nullement par des causes intérieures au IIIe Reich ; défaite aidée, certes, par nombre de trahisons, mais nullement populaires !

L’historien Bernard Plouvier n’a pas manqué de le relever dans sa magistrale étude Traîtres et comploteurs dans l’Allemagne hitlérienne (1) : « En regard de la population allemande et autrichienne engagée dans l’expérience politique, économique, sociale et culturelle du nazisme, les traîtres n’ont été qu’une infime minorité, jouant toutefois un rôle fondamental lors de la guerre. […] Les agents recruteurs du Komintern et ceux du GRU ont trouvé, avant, puis durant la guerre, quantité de traîtres dans l’aristocratie et le milieu des artistes, mais aussi dans le corps des officiers d’états-majors et des hauts fonctionnaires ministériels (les diplomates préférant généralement trahir en faveur des Alliés occidentaux, jugés plus raffinés). Ils ont misérablement échoué, en revanche, à débaucher de façon significative savants, techniciens et ouvriers, qui se sont révélés farouchement patriotes jusqu’à la débâcle, pour la quasi-totalité d’entre eux. »

Pour le leader de la France insoumise, revisiter l’histoire par la provocation, la bêtise, l’ignorance et la manipulation a sans doute été le meilleur moyen de faire oublier une mobilisation populaire somme toute décevante…

 

Source : synthesenationale

mercredi, 27 septembre 2017

« Par Allah, je ne regrette aucun de mes actes », la lettre de Mohammed Mérah à Nicolas Sarkozy

Publié par Guy Jovelin  le 27 septembre 2017

Mohammed Mérah au volant de sa voiture, en plein rodéo.

Une lettre manuscrite, apparemment rédigée par le terroriste Mohammed Mérah, a été révélée par l’hebdomadaire Marianne, vendredi. Une missive adressée à Nicolas Sarkozy, alors président de la République, où l’islamiste justifie ses actes. 

« O vous, les français », c’est en prenant directement ses distances avec la citoyenneté qu’il a obtenu que Mohammed Mérah aurait introduit les quelques mots adressés à Nicolas Sarkozy. Révélé par l’hebdomadaire Marianne, vendredi 22 septembre, ce manuscrit aurait été retrouvé dans un sac laissé à une amie, quelques heures avant le premier assaut du RAID. Si cette lettre avait été écrite après les attentats, c’est surtout au moment où il se sait recherché qu’il aurait rédigé ces quelques lignes gorgées de fautes d’orthographes et de ratures. Il affirme que deux issues s’offrent à lui : la prison avec la tête haute ou la mort avec un grand sourire ».

Dans cette missive, le terroriste revient sur ses motivations et décrit ses crimes comme « le plus beau moment de sa vie ». Voici un extrait :

« O vous, les français, vous nous combattez parce que vous emprisonner nos frères ainsie que nos sœurs, vous interdisait le port du voile et vous faite des caricature sur notre Prophète bien aimer », écrit ainsi le terroriste pour justifier ses attaques qui ont visé des militaires français et des enfants et enseignants de l’école juive Or Hatorah. S’adressant plus loin au président de la République d’alors, Nicolas Sarkozy, l’islamiste promet de nouvelles attaques similaires « avec la permissions d’Allah ».

« Depuis le jour de mes attaques, sa a été le plus beau moment de ma vie, par ALLAH, je ne regrette aucun de mes actes », se réjouit-il par ailleurs dans sa lettre, précisant que n’importe quelle issue serait pour lui une réussite.

Le procès Mérah attendu

Finalement l’enfant des Izards aura été abattu par le Raid le 22 mars 2012, après 32 heures de siège autour de son appartement, où il s’était retranché. On le rappelle, il avait tué un militaire au gymnase de la Cité de l’Hers, le 11 mars 2012, puis tiré sur trois autres soldats à Montauban, le 15, et enfin attaqué une école juive de La Roseraie, tuant 4 personnes, élèves et professeurs compris. Au total, ce sont 7 personnes, dont trois enfants, qui auront perdu la vie du fait des attaques de l’islamiste. Le 2 octobre prochain, son frère, Abdelkader Merah sera jugé dans le cadre de cette affaire. Il est notamment accusé d’avoir participé au vol du scooter ayant permis au terroriste de perpétrer ses attentats. Il ne sera pas seul dans le box des accusés, un autre délinquant de Toulouse sera lui aussi jugé pour avoir fourni un pistolet mitrailleur et un gilet pare-balle à son ami. La question à laquelle tentera de répondre le jury sera de savoir s’ils étaient au courant des intentions de Mérah.
 

Les portables devenus rois de la prison de Seysses

Publié par Guy Jovelin le 27 septembre 2017

   

Les portables font désormais la loi dans la prison de Seysses. Bien qu’interdits, les mobiles permettent aux caïds de continuer à gérer leurs affaires illégales et d’exercer un moyen de pression sur d’éventuels rivaux ou témoins. 

La prison de Seysses, au sud de Toulouse, fait de nouveau parler d’elle. Malgré le scandale de la vidéo diffusée sur YouTube en février 2017, où l’on voyait certains de ses détenus exhiber fièrement de la marijuana dans leurs cellules, aucune mesure ne semble avoir été prise pour contrer le va-et-vient incessant des téléphones portables en son sein.

1000. C’est le nombre de portables qui sont ainsi saisis chaque année à la maison d’arrêt de Seysses. Des « projeteurs » comme les ont surnommés les gardiens, n’ont qu’à longer la Saudrune et traverser les courts de tennis jouxtant la prison pour jeter les précieux « colis » par dessus son enceinte. La famille ou les proches d’un détenu peuvent ainsi, de jour comme de nuit, lui faire passer de la drogue, de l’alcool, des armes blanches et des portables en seulement quelques dizaines de minutes. A l’intérieur, le manège est maintenant bien rodé : un détenu est choisi pour faire la mule, c’est à dire récupérer discrètement les diverses denrées pendant la promenade et les remettre à celui qui avait passé sa commande via… son téléphone portable personnel. Un portable saisi est ainsi systématiquement et aussitôt remplacé. Nicolas François, secrétaire local du syndicat pénitentiaire des surveillants à Seysses, déplore la situation : « Celui qui purge une peine, s’il a un business dehors, continue de l’exercer avec son téléphone« .
Les portables créent d’une autre part une véritable hiérarchisation carcérale, celui qui en détient devenant un caïd pouvant directement menacer la famille ou les amis d’un co-détenu avec qui il a eu un différent. Vecteur d’une violence toujours plus forte, le portable est au cœur de nombreuses rixes à l’intérieur de la prison : « Au cours du grand week-end du 15 août, un détenu s’est fait casser la machoire parceque son frère doit des comptes à des gars à l’extérieur. Pour lui mettre la pression ils ont fait faire le travail depuis l’intérieur« , raconte le surveillant à La Dépêche. Les tensions qui existaient déjà à cause du trafic de shit se voient de la même manière multipliées par dix : en mars, deux surveillants ont été attaqués. La raison ? Ils venaient tout simplement de faire leur travail en interceptant un portable…

Les gardiens sont les premiers à regretter une telle situation, eux qui ne cessent de réclamer une augmentation de leurs effectifs. En ce moment, des étages de 110 détenus peuvent être surveillés seulement par une seule personne ! Dans une lettre ouverte, datant de cet été et adressée à la garde des Sceaux Nicole  Belloubet, les gardiens font un rapport alarmant quant à leur situation actuelle et soulignent une surpopulation toujours plus inquiétante.

Rappelons que la maison d’arrêt de Seysses compte aujourd’hui pas moins de 1 120 détenus pour seulement 670 places.

L. Fandor

 

Source :infos-toulouse