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samedi, 06 décembre 2014

Bachar el-Assad : « Qui a donc créé l’Etat Islamique ? La Syrie ou les Etats Unis ? »

 

Publié par Guy Jovelin

Le président syrien Bachar el-Assad a accordé un entretien au magazine Paris-Match. Il y revient sur la responsabilité des Etats-Unis dans la création de l’Etat Islamique.

Parlons du groupe Etat Islamique. On entend dire parfois qu’au départ, le régime syrien a encouragé la montée des radicaux islamistes pour diviser l’opposition. Que répondez-vous ?

- D’abord en Syrie, nous avons un Etat, pas un régime. Soyons clair sur la terminologie. Si nous supposons que cela est vrai, et donc que nous avons soutenu l’Etat Islamique, cela revient à dire que nous leur avons demandé de nous attaquer, d’attaquer nos aéroports militaires, de tuer des centaines de nos militaires, d’occuper nos villes et nos villages. Où est la logique là-dedans ? Qu’avions-nous à gagner dans tout cela ? Diviser et affaiblir l’opposition, comme vous le dites ? Nous n’avions pas besoin de le faire. L’Occident lui-même reconnaît que cette opposition était fantoche. C’est ce qu’Obama lui-même a dit. L’hypothèse est donc fausse. Mais alors, où est la vérité ? En réalité, l’Etat Islamique a été créé en Irak en 2006. Ce sont bien les Etats Unis et non la Syrie qui occupaient l’Irak. Abou Baker al Baghdadi était dans les geôles américaines et non dans les prisons syriennes. Qui a donc créé l’Etat Islamique ? La Syrie ou les Etats Unis ?

Les Syriens que nous rencontrons à Damas font plus allusion aux cellules dormantes djihadistes en occident qu’à la guerre contre l’Etat Islamique. C’est étonnant, non ?

- Le terrorisme est une idéologie et non des organisations ou des structures. Or, l’idéologie ne connaît pas de frontières. Il y a vingt ans, le terrorisme s’exportait depuis notre région, en particulier depuis les pays du Golfe comme l’Arabie Saoudite. A présent, il nous vient d’Europe, et notamment de France. Le plus gros contingent de terroristes occidentaux venus en Syrie est français. Ils commettent des attentats en France. En Belgique, ils ont attaqué le musée juif. Le terrorisme en Europe n’est plus dormant, il s’est réveillé.

Les Américains sont aujourd’hui, contre l’Etat Islamique, des alliés tactiques. Considérez-vous toujours leur intervention comme une violation du territoire syrien?

- Vous avez utilisé le mot tactique, et c’est là un point important. Vous savez bien qu’une tactique n’a aucun sens sans une stratégie. Car elle seule n’arrivera pas à venir à bout du terrorisme. Il s’agit d’une intervention illégale, d’abord parce qu’elle n’a pas reçu l’approbation du Conseil de sécurité, ensuite parce qu’elle n’a pas tenu compte de la souveraineté d’un Etat qui est la Syrie. La réponse est « oui », c’est une intervention illégale, et donc une violation de la souveraineté nationale.

L’AFP rapporte que votre aviation a effectué 2000 sorties aériennes en moins de 40 jours, ce qui est énorme. Quand vos avions croisent leurs avions, par exemple en allant bombarder Raqqa, existe-t-il un protocole de non agression ?

- Il n’y a pas de coordination directe. Nous attaquons le terrorisme là où il se trouve, sans prendre en considération ce que font les Etats Unis ou la coalition. Vous seriez sans doute surpris d’apprendre que le nombre quotidien de sorties de l’aviation syrienne pour frapper les terroristes est supérieur à celui de la coalition. Donc d’abord il n’y a pas de coordination. Ensuite les frappes de la coalition ne sont que cosmétiques.

François Hollande continue de vous considérer comme un adversaire, est-ce que vous pensez qu’à un moment le contact pourra être renoué ?

- Ce n’est pas une question de relations personnelles. D’ailleurs je ne le connais même pas. Il s’agit de relations entre Etats et institutions, et dans l’intérêt des deux peuples. Nous traiterons avec tout responsable ou gouvernement français dans l’intérêt commun. Mais l’administration actuelle œuvre à l’encontre des intérêts de notre peuple et de ceux du peuple français. Je ne suis ni l’ennemi personnel ni le rival d’Hollande. Je pense que c’est plutôt Daech qui est son rival, puisque leurs cotes de popularité sont très proches.

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Ces leaders syndicaux qui se gobergent aux frais des autres… (par Marie Delarue)

 

Publié par Guy Jovelin

J’hésite : « Lepaon se déplume », ou « Qui vole dans les plumes de Thierry Lepaon ? », ou encore « Pan Pan sur Lepaon ! »… Je sais, c’est facile, mais que voulez-vous, cet homme appelle sur lui les quolibets comme le miel attire les mouches. Avec, en plus, la malveillance systématique et viscérale de ses collègues. Car il y en a qui balancent, à la CGT, ça, c’est sûr. Et qui n’ont pas balancé sur son prédécesseur. Tenez, un exemple : qui a dit que Bernard Thibault se faisait faire des mèches, un petit balayage sur sa coupe au bol qui ne m’avait pas échappé ? Personne.

Henri Saint-Amand, mon voisin dans ces pages, rappelait avant-hier les déboires de ce pauvre Lepaon, un homme obligé de quitter sa province pour Paris afin de satisfaire aux injonctions d’un patronat exigeant. Et, comme tout provincial exilé, incapable de se loger dans Paris intra-muros et contraint de s’exiler en banlieue, là où l’on risque toujours de prendre un mauvais coup. Dans le 9-4, d’accord, mais tout de même…

Mon ami Henri a repris les chiffres du Canard enchaîné : 130.000 euros de travaux pour les 120 m2 de son pied-à-terre. Lepaon les dément : c’est 105.000 euros pour 79 m2. Ça valait le coup de corriger, en effet : ce n’est plus 1.083 euros au mètre carré mais 1329. C’est d’ailleurs à peu près ce qui a été dépensé pour rénover également son bureau à la centrale de Montreuil : 62.179 euros pour 50 m2, soit 1.243 euros du bout. On se souvient de la défense du patron de la CGT : « Pendant 15 ans, il n’y avait pas eu de travaux dans ce bureau. » Et pire que cela : il avait « vécu pendant un an dans les meubles de Bernard Thibault ». Et quoi : ça sentait la clope ? L’eau de toilette bon marché ? La teinture à cheveux ? Il a dû faire appel aux architectes des Monuments de France ou quoi ? Quant aux indemnités perçues pour avoir quitté la CGT de Basse-Normandie pour le siège de Montreuil, Lepaon en a oublié le montant…

Elle est bien intéressante, la défense de Thierry Lepaon. Depuis que son cadre de vie tient le devant de la scène, il n’est pas gêné par les faits, ce garçon, mais par leur révélation. Vraiment, il ne voit pas où est le problème. Après tout, Marc Blondel, feu le patron de FO, avait bien table ouverte à la Cagouille (l’un des restaurants parisiens les plus chics) où il se tapait la cloche en tirant sur ses bretelles et fumait des Cohiba à 30 euros l’unité.

Lepaon est l’homme d’une nouvelle génération : celle qui, faisant fi de ce et ceux qu’elle représente, se goberge aux frais des autres. Patron du CAC 40 ou patron de centrale syndicale, journaliste d’un grand média ou vedette de la télé-réalité, ministre ou « partenaire social », au fond, quelle différence ? Aucune. Mêmes tailleurs, mêmes chausseurs, mêmes limousines, mêmes chauffeurs, mêmes restaurants, mêmes appartements de fonction, mêmes rémunérations, mêmes notes de frais… et souvent mêmes amants/maîtresses. Mêmes idées, alors ? Oui, sans doute, car il y a chez tous ceux-là bien moins d’idées que d’arrangements.

La similitude crée la connivence, qui crée la confusion, qui crée la concussion. Et l’on se prend à regretter des figures comme Arlette Laguiller – « Travailleurs, travailleuses ! » – dont on pouvait certes ne pas partager les idées mais dont on peut toujours saluer la probité. Mais ça, c’était avant…

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300 milliards pour les banques, 40 pour les grands patrons… 0 centime pour les smicards

 Publié par Guy Jovelin

« Non, il n’y aura pas de coup de pouce. On ne va pas aujourd’hui se battre pour faire en sorte que les entreprises puissent maîtriser leurs coûts et d’un autre côté l’augmenter de manière indifférenciée pour l’ensemble des entreprises » a déclaré Michel Sapin, le ministre des Finances, contredisant les propos du ministre du Travail François Rebsamen il y a quelques semaines.

Les différents gouvernements ont trouvé, ces dernières années, 300 milliards sans contrepartie pour renflouer les banques qui avaient joué avec l’argent des travailleurs français. Le gouvernement Hollande a donné, sans contrepartie, 40 milliards au grand patronat. Les seuls soins totalement gratuits donnés aux étrangers en situation irrégulière coûtent plus d’un milliard d’euros annuel. Mais il n’y aura aucun « coup de pouce » pour les travailleurs français, qui font tourner l’économie et œuvrent sans se plaindre pendant que le gouvernement les escroque, ne leur assure aucune sécurité, détruit leur culture, organise l’invasion de leur pays et les traque sur les routes.

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vendredi, 05 décembre 2014

Le nouveau FN

Bruno Clavet (avec la couronne), tête de liste FN aux dernières municipales dans le 3ème Arrondissement de Paris
Guy Jovelin

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LE DESSIN DU JOUR !

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