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vendredi, 28 décembre 2018

Droite et « extrême-droite » main dans la main pour gouverner l’Andalousie

Publié par Guy Jovelin le 28 décembre 2018

Par  le 27/12/2018 
 

Avec les voix du parti Vox (classé à l’extrême droite), la candidate de Ciudadanos (centre droite) est élue présidente du parlement régional. Et le leader du Parti populaire (droite) devrait devenir président de la région espagnole en janvier.

Pour la première fois depuis 1977 et le retour de la démocratie, un responsable d’extrême droite occupera un poste à responsabilité dans une institution espagnole : Manuel Gaviria, du parti Vox, est devenu jeudi vice-président du Parlement d’Andalousie. Il sera l’un des six membres du bureau de l’assemblée régionale. En échange, sa formation a permis l’élection de Marta Bosquet, candidate de Ciudadanos (centre droit) à la tête du Parlement qui siège à Séville.

[…] C’est donc une formation xénophobe, opposée aux droits des femmes et des minorités, crispée sur l’unité du pays contestée par la tentative de sécession d’une partie de la société catalane, qui s’érige en arbitre. […]

news.yahoo/Libération via fdesouche

jeudi, 27 décembre 2018

Urbanisme. Toulouse, future ville verticale ?

Publié par Guy Jovelin le 27 décembre 2018

toulouse

Crédit photo : Wikipedia

Lors de la dernière campagne municipale, Jean-Luc Moudenc avait promis de modérer la densification urbaine tout en prenant en compte le caractère propre de la ville. Pourtant, cette volonté semble s’être effritée au fil des années. De nouveaux projets de construction viennent contredire cet idéal pour parer à l’insuffisance de logements et prévenir l’étalement urbain.

Toulouse est une ville de plus en plus peuplée. En raison de la forte croissance démographique et de l’attractivité de la métropole, 12 à 15 000 personnes supplémentaires s’installent à Toulouse chaque année. Toulouse est connue pour être une ville à basse densité résidentielle avec une majorité de bâtiments en R+3 (rez-de-chaussée accompagné de trois étages). Une ville basse donc mais les constructions s’élèvent progressivement au fil des années. Cette mutation s’opère pour contrebalancer l’étalement urbain et ainsi limiter l’effet « ville dortoir ». Des enjeux environnementaux importants en résultent avec les nombreux déplacements quotidiens des travailleurs entre leur domicile et leur lieu de travail.

Une multiplication des projets de buildings

La limitation de l’étalement urbain entraîne nécessairement une densification urbaine et l’exploitation de tout le potentiel foncier de la ville avec des immeubles toujours plus hauts. La mairie a décidé de maintenir ce cap et prévoit la démolition de 3 000 logements d’ici 2025 pour permettre leur reconstruction à l’échelle de la ville.

Lire aussi : La Mairie de Toulouse s’assoit-elle sur le patrimoine toulousain ?

Parmi les projets les plus connus et contestés, l’Occitanie Tower. Cette tour de 150 mètres de haut dans le quartier Matabiau avec 40 étages de bureaux, logements et commerces devrait voir le jour en 2021. Quartier de la Cartoucherie, c’est un édifice de neuf étages qui devrait longer l’avenue de Grande-Bretagne. Prochainement desservi par une troisième ligne de métro, le quartier Montaudran est également en plein renouveau urbain avec la construction prochaine d’une tour de dix-sept étages et d’un immeuble à titre résidentiel de 100 mètres de haut. Enfin, un futur bâtiment de quatre blocs en R+6 fait l’objet de fortes contestations quartier Saouzelong. Ce type de projets se multiplie à Toulouse et les tours poussent un peu partout les unes après les autres.

Une politique objet de vives contestations locales

Ces projets immobiliers s’accompagnent de nombreuses protestations de la part des toulousains qui ne souhaitent pas voir le cadre de vie de leur ville modifiée. De multiples associations sont constituées pour tenter de freiner cette densification et préserver ce modèle de ville atypique. 50% des permis de construire sont ainsi contestés devant le tribunal administratif.

Lire aussi : On lui doit les quartiers du Mirail et d’Empalot

Les parents d’élèves du groupe scolaire de Saouzelong ont lancé une pétition contre les constructions prochaines dans leur quartier. Ils dépeignent la situation déjà précaire du quartier avec une délinquance en perpétuelle augmentation. La taille des bâtiments est également problématique, fermant la vue sur les espaces naturels tels que le Canal du midi. Une autre association, « Les Petites Toulousaines » se mobilise face à la disparition des toulousaines, ces petites maisons traditionnelles, proies des promoteurs immobiliers. Aisément concédés par la mairie, les permis de construire encouragent les promoteurs à offrir de jolies sommes pour inciter les propriétaires à vendre et remplacer aussitôt les maisons traditionnelles par des tours.

Avec une moyenne de 0,8 places de parking par appartement et avec la surfréquentation des transports en commun, la ville apparaît déjà saturée. La densification mal maîtrisée de Toulouse inquiète de plus en plus les riverains. Ainsi, de futurs enjeux se dégagent déjà en amont des élections municipales de 2020 ; entre nécessité de sauvegarde du patrimoine et de l’identité de la ville et mesures concrètes face à l’attractivité grandissante de la métropole.

Adeline Humbert.

 

Source : infos-toulouse

Un député En Marche sur le terroriste de Strasbourg : « c’est un Alsacien, c’est un Français »

Publié par Guy Jovelin le 27 décembre 2018

 

Le député LREM Bruno Studer a fait une intervention remarquée à l’Assemblée Nationale, au lendemain de l’attentat de Strasbourg. Il parle de Chérif Chekkat, le tueur, comme d’un « Strasbourgeois né à Strasbourg, un Alsacien né en Alsace, un Français né en France ». Pour beaucoup d’Alsaciens, ces mots ont du mal à passer.

En effet, de nombreux commentaires ont été postés, indiquant que  pour beaucoup, Chérif Chekkat n’était pas Alsacien. Son lieu de naissance n’y fait rien : « Il ne suffit pas d’être né en Alsace pour être Alsacien » ou encore « Quand tu entends qu’il dit que c’est un Alsacien non mais quel c** ». Cette insistance de Bruno Studer à marteler que Chérif Chekkat est un Alsacien, vient sûrement du fait que la majorité des Alsaciens ne pensent pas ainsi. Mais ce serait une remise en cause de toute la politique de « vivre-ensemble » déployée depuis des décennies.

Cela fait ressortir le débat sur le droit du sol : être né en Alsace, en Gascogne ou en Flandres fait-il de nous un Alsacien, un Gascon ou un Flamand ? Souvent, font surface les fameuses valeurs qui ne seraient pas partagées par une partie de la population. « Ce député accorde à ce monstre la qualité et les valeurs dans lesquelles j’ai élevé mes enfants » peut-on également lire.

Pour lui donner votre opinion, voici ses coordonnées :  Bruno Studer – 03 88 04 20 73 – contact@brunostuder.fr – 14 rue du Brochet à Schiltigheim

Bruno Studer s’est aussi illustré par des propos assez virulents : « J’exprime notre honte, notre colère, face à ceux qui crient au complot d’Etat, et qui voudraient que ce soit la République qui ait organisé cet attentat ». Que quelques commentateurs, minoritaires, crient au complot, cela est un fait.

[...]

source: via lesobservateurs

Cherif Chekkat, un Alsacien ? Les mots du député LREM Bruno Studer ne passent pas

article complet:

Le Parlement européen mobilise les électeurs d’origine africaine pour contrer les populistes

Publié par Guy Jovelin le 27 décembre 2018

Avec le soutien du Parlement Européen et de la République française, l’African Diaspora Youth Forum in Europe (Adyfe) mène une campagne visant à ce qu’un maximum de personnes d’origine africaine votent aux prochaines élections européennes. Cette campagne intitulée #Diasporavote ne cache pas avoir entre autre pour objectif de contrer la montée des partis dits populistes ou d’extrême droite.

Ainsi, Céline Fabrequette, de l’African Diaspora Youth Forum in Europe, répète aux journalistes son inquiétude au sujet «des évolutions politiques dans des pays comme l’Autriche ou l’Italie».

 

Source : medias-presse.info

 

mercredi, 26 décembre 2018

Joué-les-Tours (37) : couvre-feu d’un mois pour les mineurs dans certains quartiers

Publié par Guy Jovelin le 26 décembre 2018

Par  le 25/12/2018

La mairie de Joué-les-Tours, (38 000 hab, Indre-et-Loire), a décidé d’instaurer un couvre-feu pour les mineurs de moins de 17 ans, rapporte France Bleu Touraine. Le couvre-feu s’appliquera entre 22h et 6h du matin dans le centre ville, mais également dans les quartiers de la Rabière, du Morier, et de la Vallée Violette. Les jeunes surpris dehors et non-accompagnés lors des horaires de couvre-feu seront raccompagnés à leur domicile par les forces de l’ordre.

Le couvre-feu s’appliquera entre 22h et 6h du matin dans le centre ville, mais également dans les quartiers de la Rabière, du Morier, et de la Vallée Violette. Les jeunes surpris dehors et non-accompagnés lors des horaires de couvre-feu seront raccompagnés à leur domicile par les forces de l’ordre.

Permis par un arrêté signé par le maire, le couvre-feu démarre ce lundi soir et durera jusqu’au 24 janvier, précise la mairie dans un communiqué, évoquant « un sentiment croissant d’insécurité » chez les habitants, et une image de leur ville « qui se dégrade dangereusement« , alors que les violences et dégradations se sont multipliées ces dernières semaines, et que plusieurs voitures ont été incendiées ce week-end.

 

Europe 1 via fdesouche