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samedi, 22 décembre 2018

La France va emprunter 200 milliards en 2019 !

Publié par Guy Jovelin le 22 décembre 2018

Auteur : Rédaction


dette,intérêts,remboursement

Evolution de la dette de 1979 à 2017. Cliquer pour agrandir.

« Le programme d’émissions de dette de la France s’annonçait déjà chargé pour 2019. Il le sera encore plus.

L’Agence France Trésor (AFT), chargée des opérations de financement de l’Etat sur les marchés va devoir placer l’an prochain 200 milliards d’euros d’obligations. Un record historique. Et cinq milliards de plus que les estimations du projet de Loi de finance présenté en septembre. » Source

Rappelons que le remboursement des intérêts de la dette publique (pas la dette : ses intérêts seulement) est le premier poste de dépenses du budget de la France…

La dette publique a atteint 2.322,3 milliards d’euros au 30 septembre, soit 99,3 % du Produit intérieur brut (PIB).

Ce nouvel emprunt servira à financer un déficit budgétaire prévisionnel atteignant désormais 107,7 milliards d’euros et à rembourser 130,2 milliards d’euros de dette à moyen et long terme arrivant à échéance.


Source : contre-info

Le Pacte mondial pour les migrations ratifié à l’ONU

Publié par Guy Jovelin le 22 décembre 2018

Auteur : Michel Janva

Le Pacte mondial pour les migrations ratifié à l’ONU

Lu dans Présent :

L’Assemblée générale des Nations unies a ratifié mercredi 19 décembre le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. Selon la présidente de l’Assemblée générale de l’ONU, l’Equatorienne María Fernanda Espinosa Garcés, cette résolution est « une boussole » destinée à renforcer la coopération internationale, qui n’« affecte pas la souveraineté des Etats ».

Le document de 41 pages, élaboré dès juillet 2018, ne concerne pas les réfugiés, déjà protégés par une juridiction spécifique en droit international (renforcée par le Pacte mondial pour les réfugiés adopté lundi 17 décembre par 181 Etats). Prônant 23 objectifs communs et rappelant des responsabilités partagées, le pacte suscite depuis plusieurs semaines des controverses houleuses et souvent sur la base de quelques courts extraits contradictoires.

Le texte en effet, à portée symbolique et incitative, est un véritable exercice d’équilibriste. Rappelant à la fois la subsidiarité des Etats, il insiste en même temps sur la nécessité de guider l’opinion vers une vision plus positive des apports bénéfiques des migrations tout en reconnaissant les dysfonctionnements « parfois imprévisibles » qu’elles peuvent engendrer pour les migrants et les pays d’accueil.

[…] 152 pays ont voté en faveur de la résolution (dont la France), approuvée au départ par 165 membres des Nations unies. Douze se sont finalement abstenus et cinq ont voté contre : les Etats-Unis, la Hongrie, la République tchèque, la Pologne et Israël. […]

 

Source : lesalonbeige

Oui à l’universalité des allocations familiales

Publié par Guy Jovelin le 22 décembre 2018

Auteur : Michel Janva

Oui à l’universalité des allocations familiales

 De Fabien Bouglé :

Le CESE a lancé une vaste consultation des Français suite à la mobilisation des gilets jaunes afin de connaître leurs aspirations.

Des propositions peuvent être proposées et soutenues.

A été déposé la demande de rétablissement de l’universalité des allocations familiales et à un relèvement du quotient familial.

Il nous appartient à tous de soutenir les familles qui subissent de plein fouet la politique anti-familiale de Hollande puis de Macron. Alors VOTEZ et faites VOTER !

Au moment où commence enfin à sortir dans la presse la dénonciation de l’immense scandale démocratique que fut le rejet par le CESE de la pétition de La Manif pour tous contre le mariage homosexuel, ne laissons pas passer l’occasion d’utiliser cette institution pour faire entre notre voix.

 

Source : lesalonbeige

vendredi, 21 décembre 2018

Sécurité sociale : les Algériens pourront se soigner «gratuitement» en France

Publié par Guy Jovelin le 21 décembre 2018

 

Les Algériens déclarés à la sécurité sociale pourront désormais se soigner dans les hôpitaux français. C’est ce que prévoit un décret présidentiel, signé par le chef de l’Etat, et qui porte sur la possibilité offerte aux assurés sociaux algériens et les démunis de pouvoir se faire soigner en France.

La convention signée par le chef de l’Etat va « permettre l’octroi en France de soins de santé ne pouvant être dispensés en Algérie aux ressortissants algériens assurés sociaux affiliés à la sécurité sociale algérienne ou démunis non assurés sociaux reconnus comme tels par la législation algérienne, tout en œuvrant pour la promotion de la coopération technique et le transfert de technologies entre les établissements de santé algériens et français », précise le décret présidentiel.

Le  protocole s’applique aux ressortissants algériens résidant en Algérie ayant la qualité « d’assurés sociaux affiliés à un régime algérien de sécurité sociale ou d’ayants droits de ces assurés sociaux, de démunis non assurés sociaux tels que définis par la législation algérienne ou d’ayants droits de ces démunis ».

Depuis quelques années, des conflits récurrents ont opposé les hôpitaux français et la sécurité sociale algérienne.

Amar Ouyahia

 

Source : algeriemondeinfos

Bernard Lugan : Indéveloppable Afrique ?

Publié par Guy Jovelin le 21 décembre 2018

Depuis les indépendances de la décennie 1960, les pays dits « riches » ont donné - et non prêté - plus de 2000 milliards de dollars à l’Afrique. En plus de ces dons, ils lui ont consenti de considérables effacements de dette. Plus de 97 milliards de dollars en 2009 pour une dette totale de 324,7 milliards de dollars (ONU, 2010). Le tout, pour un résultat proche de néant puisque le développement ne s’est produit nulle part. Comment aurait-il d’ailleurs pu se faire quand la suicidaire démographie neutralise par avance tout progrès ?

La crise que traverse actuellement l’Afrique montre que le discours afro-optimiste relève de la méthode Coué[1].  C'est pourquoi il est essentiel de revenir aux chiffres.

Pour les seules années 2010 à 2016, l’« aide au développement » (les dons) à destination de l’Afrique - remises de dette exclues -, s’est élevée à un peu plus de 55 milliards de dollars. En dollars constants et en seulement sept années, les pays dits « riches » ont donc fait comme cadeau à l’Afrique 2 fois et demi les 16,5 milliards de dollars du « Plan Marshall » européen.

Or, comme nous le montrons dans ce numéro, moins de 30% de ces sommes abyssales ont été investies dans les infrastructures, le reste s’étant « perdu » dans les sables africains...

Par idéologie, et afin de ne pas décourager les généreux donateurs des pays « riches », les experts ont nié ces réalités. Ils ont proposé en revanche la tarte à la crème démocratique qui allait - du moins l'affirmaient-ils,- enfin permettre le démarrage du continent.

Nouvel échec car, aujourd’hui, alors que la démocratie a partout été introduite au forceps et avec une singulière arrogance néo-coloniale, le développement n’est toujours pas au rendez-vous.

Plus grave, comme la démocratie repose sur le « one man, one vote », les sociétés communautaires africaines ont été prises au piège de l’ethno-mathématique électorale qui donne automatiquement le pouvoir aux ethnies les plus nombreuses. Résultat, en plus du non développement, l’Afrique a connu la multiplication des guerres…

Ces échecs successifs n’ont évidemment pas servi de leçon. Tétanisés par le basculement de leurs électorats dans un « populisme », provoqué par les flots migratoires qu’ils n’osent pas bloquer par de solides mesures de simple police, voilà en effet les dirigeants européens qui tentent de nous vendre l’idée d’une nouvelle augmentation de l’aide (lire les dons) à l’Afrique. Afin d’y provoquer son développement lequel tarira l’océan migratoire !!!

Or, cette proposition est mensongère :

- D'abord, parce que, comme nous venons de le voir, toutes les politiques de développement ont échoué.

- Ensuite, parce qu'en raison de la crise économique, les pays dits « riches » vont devoir se montrer moins généreux. Il va donc leur falloir faire un choix entre le mirage du développement de l'Afrique ou les défaites électorales annoncées.

En définitive, rien ne pourra être fait en Afrique, tant que la notion de « Difference » si bien mise en évidence par le maréchal Lyautey, ne sera pas prise en compte. C’est en effet parce que les Africains ne sont pas des Européens pauvres à la peau noire que la greffe occidentale n'avait, n’a et n’aura aucune chance de prendre sur le porte-greffe africain. Les vrais problèmes du continent sont en effet d'abord politiques, institutionnels, historiques, sociologiques, et géographiques, avant d’être économiques.

 

[1] Je fais cette analyse depuis trois décennies. La première fois dans mon livre Afrique, l’histoire à l’endroit publié en 1989.
Ces analyses ont été actualisées dans mon livre Osons dire la vérité à l’Afrique.