Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 20 novembre 2015

TERRORISME: VERS DES CONTRÔLES SYSTÉMATIQUES AUX FRONTIÈRES EXTÉRIEURES DE L'UE

Publié par Guy Jovelin le 20 novembre 2015

Les pays européens, France en tête, demandent une révision rapide des règles de l'espace Schengen, pour que les contrôles systématiques aux frontières extérieures de l'UE puissent désormais aussi concerner les citoyens européens, selon un document qui doit être adopté vendredi à Bruxelles, consulté par l'AFP.


Terrorisme: vers des contrôles systématiques aux frontières extérieures de l'UE

Cette mesure est l'une des principales sur lesquelles doivent s'entendre les ministres de l'Intérieur des Etats membres, lors d'une réunion extraordinaire du Conseil de l'UE convoquée d'urgence à la demande de la France après les attentats de Paris.

Sous la pression de Paris, ils vont aussi pousser pour une adoption plus rapide d'un PNR européen (fichier des données des passagers aériens, ndlr) et une intensification des échanges d'informations entre pays pour mieux lutter contre le terrorisme.

Ce n'est pas la première fois que le Conseil demande de pouvoir étendre aux citoyens de l'UE la possibilité de contrôles systématiques à leur entrée dans l'espace Schengen, mais les Etats membres estiment que la Commission européenne doit désormais accélèrer le pas sur ce sujet ultra sensible.

- réviser le Code Schengen -

Le Conseil de l'UE devrait ainsi inviter l'exécutif européen "à présenter une proposition pour une révision ciblée de l'article 7 du Code Schengen", lequel réserve aujourd'hui les contrôles systématiques aux frontières extérieures aux ressortissants d'Etats tiers, selon le projet de conclusions qui sera soumis vendredi aux ministres.

Sans attendre, les Etats membres devraient convenir vendredi de "mettre en place immédiatement" des contrôles systématiques aux frontières extérieures, y compris sur des citoyens européens, comme ils l'avaient déjà fait après les attentats de janvier à Paris contre Charlie Hebdo  et un supermarché cacher.

"Cela n'a pas véritablement été mis en oeuvre, donc le Conseil va insister. Mais il s'agit de contrôles sur des passagers ou des vols répondant à certains critères", a expliqué à l'AFP une source européenne. "Pour que les contrôles sur les citoyens de l'UE puissent devenir vraiment systématiques, comme le demande la France, il faut réviser le Code Schengen", a-t-elle ajouté.

Les contrôles en question sont ceux qui vont au-delà de la simple vérification de l'identité, déjà possible pour tous les voyageurs. Il s'agit de vérifications approfondies pouvant inclure la consultation des bases de données comme le système d'information Schengen (SIS).

"Le Code Schengen fournit déjà tous les outils pour des contrôles efficaces aux frontières extérieures", a estimé mercredi le Commissaire européen Dimitris Avramopoulos. "Mais nous sommes ouverts à la discussion sur toutes les propositions françaises", a précisé à l'AFP une porte-parole de l'exécutif européen.

Les Etats membres vont également souligner vendredi "l'urgence et la priorité de finaliser un ambitieux PNR, avant la fin de 2015, qui devrait inclure les vols internes dans son champ", selon le projet de conclusions consulté par l'AFP.

Cette demande apparaît comme un message adressé au Parlement européen, dont les réticences ont freiné ces dernières années la mise en place de ce fichier, décrit comme un instrument de lutte contre le terrorisme et le crime organisé.

Soucieux de défendre les libertés privées, de nombreux députés demandent notamment des garanties sur la protection et le traitement des données ainsi collectées et veulent limiter le champ du fichier.

afp

jeudi, 19 novembre 2015

TERRORISME La radicalisation : quelle réalité dans nos départements ?

 0eda4371-f42a-417e-bd8b-f48ae13287a8.pdf

 

Depuis la mise en place d’un plan de lutte contre la radicalisation en avril 2014, quelque 4 000 signalements sont remontés au ministère de l’Intérieur. La moitié vient des préfectures, l’autre de la plateforme téléphonique nationale.

Les attentats du 13 novembre n’ont fait que confirmer ce que les attaques de janvier avaient déjà cruellement démontré : les actions terroristes perpétrées sur le sol national ces dernières années ont été menées par des équipes constituées dans leur immense majorité de ressortissants français. Au début de l’année 2014, confronté à la sidérante accélération des départs pour la Syrie de candidats au djihad, le ministère de l’Intérieur a considéré que l’action des services de renseignements (dont l’action avait par ailleurs été remise en cause par les ratés de l’affaire Merah), devait être complétée par un volet préventif. Un plan de lutte contre la radicalisation a donc été mis en place en avril 2014. Objectif : réunir dans une base centrale de données les signalements communiqués par les familles sur une plateforme téléphonique nationale (0 800 005 696) ainsi que les remontées d’informations en provenance des préfectures. Après une année de fonctionnement, ce plan national a livré ses premières données chiffrées au printemps. Le Dauphiné Libéré a pu se procurer des éléments précis, qu’il publie aujourd’hui, département par département.

« Détecter les comportements à risques »

« Depuis l’affaire Merah, nous avons changé de logiciel dans la façon d’appréhender la radicalisation », expliquait cet été le préfet Pierre N’Gahane, chargé, au ministère de l’Intérieur, du volet préventif de ce dispositif. « Parallèlement au volet judiciaire, considérablement renforcé ces derniers temps, nous avons beaucoup travaillé sur des critères de basculement dans la radicalisation. Nous avons formé des gens, notamment dans la fonction publique, à détecter les comportements à risques en amont, de façon à pouvoir les traiter avant un passage à l’acte ».

Les quelque 4 000 signalements de cas de radicalisation communiqués dans le cadre de ce plan l’ont été pour moitié par les préfectures et pour l’autre par la plate-forme téléphonique. Toutes les préfectures sont dotées d’une cellule de traitement de la question, les informations étant ensuite communiquées à l’UCLAT (Unité de coordination de la lutte anti-terroriste). De même, les informations données par les familles sur la plateforme téléphonique nationale sont ensuite analysées et, si besoin, transmises à la Direction générale de la surveillance intérieure (DGSI).

Dispositif d’accompagnement

Ces derniers éléments sont également communiqués au préfet concerné, qui alerte les parquets de son ressort. « Un certain nombre de décisions, y compris de surveillance, sont alors prises en fonction de chaque dossier », explique un bon connaisseur de l’anti-terrorisme. « L’objectif de ce plan est également d’accompagner les familles concernées, et de mettre en place une cellule de suivi pour les aider à faire sortir leur proche du piège de la radicalisation. Nous avons affaire à des familles qui se trouvent dans une détresse totale : le ciel leur tombe sur la tête et elles sont démunies. Nous tentons donc de les accompagner psychologiquement. Un important travail reste à accomplir sur ce point », explique Pierre N’Gahane.

Ces « cellules de suivi », rassemblant des acteurs « non répressifs », ont pour but de faire adhérer la personne radicalisée au dispositif d’accompagnement. « Il faut reconstruire ces personnes, les réinsérer dans un parcours normal. C’est ce que nous tentons de faire. C’est un gros travail »…

Pas de programmes locaux sur NRJ, Chérie FM et Nostalgie à Toulouse en raison de « menaces »

Publié par Guy Jovelin le 19 novembre 2015

Les personnels des stations locales du groupe NRJ (NRJ, Chérie FM, Nostalgie) ont été priés de rester chez eux jeudi, à la demande de la direction, suite à des « menaces » contre le groupe, selon un courriel interne dont l’AFP a obtenu copie. Les antennes locales de Toulouse des trois radios émettaient ce jeudi un programme national et n’étaient pas joignables.

© Facebook NRJ Toulouse

© Facebook NRJ Toulouse

Interrogée par l’AFP, la direction de NRJ n’a pas souhaité commenter cette décision, intervenue quelques jours après les attentats de Paris. « Nous avons saisi comme vous le savez les autorités judiciaires », « concernant les menaces à l’encontre du groupe NRJ, qui ont circulé sur les réseaux sociaux pour la journée du 19 novembre », indique la direction dans ce courriel envoyé mercredi à tous les salariés du groupe.
« Il semblerait qu’il s’agisse d’une plaisanterie de très mauvais goût. Néanmoins, nous avons pris la décision de dispenser d’activité et donc de présence dans les locaux, l’ensemble des collaborateurs », travaillant dans les antennes locales, indique le groupe dans son courriel.

« La musique peut être diffusée depuis Paris, mais il n’y aura pas de décrochage régional, d’information le matin ou d’émissions l’après-midi », a précisé à l’AFP l’animateur d’une station, sous couvert de l’anonymat.

A Toulouse, les trois antennes locales des radios du groupe sont hébergés dans les même locaux, allées Jean Jaurès.

FV (avec AFP)

Source : http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/

REVANCHE : POUTINE DÉCLENCHE UN DÉLUGE DE FEU SUR L’ÉTAT ISLAMIQUE POUR VENGER LES VICTIMES FRANÇAISES

Publié par Guy Jovelin le 19 novembre 2015

Le président russe Vladimir Poutine a déclenché un véritable déluge de feu sur l’Etat Islamique pour venger les victimes des attentats de Paris. 


L’armée russe a ainsi déployé pour la première fois des bombardiers stratégiques de type TU-160, TU-95MS et TU-22 à long rayon d’action en plus de l’aviation tactique déjà employée contre les islamistes en Syrie.


Revanche : Poutine déclenche un déluge de feu sur l’État Islamique pour venger les victimes françaises

L’aviation stratégique russe opère directement depuis la Russie, d’après les déclaration du ministre de la Défense russe lors d’une réunion présidée par Vladimir Poutine.

Les opérations seraient notamment conduites depuis la base de Mozdok, en Ossétie.

La Russie a aussi employé des missiles intercontinentaux TOPOL-M contre l’Etat Islamique.

Après des années d’hostilité vis-à-vis de la Russie, la France a radicalement changé de position. Suivant un revirement stratégique majeur, Paris coordonne désormais ses opérations aéronavales avec Moscou. Une décision soutenue par le président américain, soucieux d’éviter toute escalade dans la région contre la Russie et l’Iran.

Source : http://breizatao.com/2015/11/18/revanche-poutine-declench...

 

 

Syrie : la France a-t-elle bombardé des bases abandonnées ?

Publié par Guy Jovelin le 19 novembre 2015

Syrie-carte-de-Syrie-Alep-Damas-Homs-Lattaquié-Hama-Ar-Raqqa-Deir-ez-Zor-Al-Hasaka-Liban-Israel-Jordanie-Turquie-Irak-Moyen-OrientC'est ce que déclare un correspondant à Al Jazeera, à Raqqa, mardi : les frappes aériennes françaises avait ciblé des bases abandonnées dans la banlieue de la ville où il n'y a pas de civils ni de combattants de l'Etat islamique.

Il déclare aussi que dans les dernières frappes aériennes russes ont causé plus de destruction.

"Voilà ce que nous ne comprenons pas. Les cibles bombardées par les avions de guerre français étaient pour la plupart abandonnées par les combattants".

Michel Janva

 

Source : http://lesalonbeige.blogs.com/