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mercredi, 18 novembre 2015

Sarkozy : sa responsabilité est écrasante

Publié par Guy Jovelin le 18 novembre 2015

Si nous sommes en guerre, c'est dû pour une bonne part à sa dévotion atlantiste et sa politique désastreuse en Libye aux basques d’un BHL déguisé en chef des armées.
 

Quatre jours après les attentats, on sait à une exception près qui les a commis, d’où venaient les terroristes, par où ils sont passés et qui les a aidés. Preuve que lorsqu’on veut savoir… En 36 heures, des centaines de perquisitions ont été menées, des armes de guerre et des explosifs découverts dans des planques où, nouveau miracle, on a su en une nuit où aller les chercher et les récupérer ! Comme les terroristes n’en avaient pas la liste dans la poche, on peut donc imaginer que les adresses étaient connues depuis un moment.

Le premier assassin identifié dans la boucherie du Bataclan s’appelait Omar Ismaël Mortefaï. Il aurait eu 30 ans dans huit jours et s’est offert un feu d’artifice hors du commun pour son anniversaire. Né à Courcouronnes, dans l’Essonne. Aux dernières nouvelles vivant à Chartres, sur le mail Anatole-France. Père d’une fillette de 5 ans. Se serait radicalisé à la mosquée de Lucé ! Pour ma part, j’ai bien du mal à associer le nom de Lucé à une mosquée radicale… c’est plutôt le château du Cloux et Léonard de Vinci qui me viennent à l’esprit, mais il faut croire qu’entre mon époque et la sienne, l’école de la République a bien changé…

Avant d’être un musulman convaincu, Ismaël Mortefaï était un petit voyou sans envergure. Exactement huit fois condamné pour des faits de petite délinquance. Des délits mineurs, pas du terrorisme. Et comme la France ne cumule pas les peines et peut remettre en liberté des individus qui comptent parfois plusieurs dizaines de condamnations, ceux-là ne sont jamais incarcérés. Une démotivation foncière pour les forces de police qui passent leur temps à courser des voyous remis dans la nature avant qu’eux-mêmes aient fini le rapport les concernant…

C’est une honte, un scandaleux laxisme, a dit Nicolas Sarkozy au cours de l’entretien fleuve qu’il a accordé à TF1 dimanche soir. Comment la justice a-t-elle pu laisser filer Mortefaï ? Pourquoi n’a-t-il jamais été incarcéré ?

C’est vrai, ça, pourquoi ?

Mais à bien y regarder, personne ne saurait mieux répondre que Sarkozy lui-même, car les condamnations dudit Mortefaï ont été prononcées entre 2004 et 2010. Et que faisait Nicolas Sarkozy en 2004 ? Il était ministre de l’Intérieur d’un certain Jacques Chirac. Et que faisait Nicolas Sarkozy en 2010 ? Il était président de la République.

Alors il peut prendre son air affligé, le patron des nouveaux Républicains, et déplorer les ratés dans la sécurité du territoire ; il peut avancer ses solutions fumeuses et totalement irréalistes, comme la résidence surveillée pour les 11.500 personnes fichées S, ou encore faire de la consultation de sites djihadistes un délit. Comme si l’on avait les personnels pour surveiller tout ce monde et un ange gardien sur l’épaule de chaque internaute !

Il n’est « pas question de polémiquer », dit-il, « ce ne serait pas digne alors que tant de victimes ne sont pas enterrées ». Facile ! Comme si cela excusait tous les mensonges.

La vérité, c’est que la responsabilité de Nicolas Sarkozy est écrasante dans ce qui vient d’arriver.

La vérité, c’est qu’il n’a pas changé : Nicolas Sarkozy est un cynique, un calculateur froid, un hypocrite, un sinistre tartuffe qui, soyons-en sûrs, ne fera pas davantage demain ce qu’il a refusé de faire hier. Et si nous sommes en guerre, comme il le répète avec son air compassé, cela est dû pour une bonne part à sa dévotion atlantiste et sa politique désastreuse en Libye aux basques d’un BHL déguisé en chef des armées.

 

mardi, 17 novembre 2015

Arrêté du 14 novembre 2015 autorisant l'utilisation de sulfate d'atropine, solution injectable 40 mg/20 mL PCA antidote des neurotoxiques organophosphorés

JORF n°0265 du 15 novembre 2015 page 21381
texte n° 8


ARRETE
Arrêté du 14 novembre 2015 autorisant l'utilisation de sulfate d'atropine, solution injectable 40 mg/20 mL PCA antidote des neurotoxiques organophosphorés

NOR: AFSP1527645A
ELI: http://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2015/11/14/AFSP1527645A/jo/texte


La ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes,
Vu le code de la santé publique, notamment son article L. 3131-1 ;
Vu le code de la sécurité intérieure, notamment son article L. 721-2 ;
Considérant l'accueil sur le territoire français de la 21e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique de 2015 (COP21/CMP11) du 30 novembre au 11 décembre 2015 ;
Considérant l'accueil sur le territoire français d'un sommet de chefs d'Etat, préparatoire à la COP21, le 29 novembre 2015 ;
Considérant que le risque d'attentats terroristes et le risque d'exposition aux neurotoxiques organophosphorés constituent des menaces sanitaires graves qui appellent des mesures d'urgence ;
Considérant les données disponibles sur le sulfate d'atropine, solution injectable 40 mg/20 mL PCA comme antidote spécifique dans les intoxications aiguës par les anticholinestérasiques (insecticides organo-phosphorés, neurotoxiques de guerre et carbamates) ou par les médicaments parasympathomimétiques ou cholinomimétiques, dans un contexte d'urgence ou de catastrophe ;
Considérant que, malgré l'obtention d'une autorisation de mise sur le marché français délivrée par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé pour le sulfate d'atropine 40 mg/20 mL PCA, les contraintes de fabrication et d'étiquetage ne permettent pas sa mise à disposition dans des délais compatibles avec l'organisation de la COP 21 ;
Considérant qu'aucun autre médicament adapté à la prise en charge en urgence n'est à ce jour autorisé en cas d'exposition de personnes à des neurotoxiques organophosphorés (insecticides organo-phosphorés, neurotoxiques de guerre et carbamates, médicaments parasympathomimétiques ou cholinomimétiques) et qu'il convient de prendre toute mesure utile pour prévenir les atteintes graves pour la santé, en cas d'exposition d'un nombre potentiellement important de victimes à des neurotoxiques organophosphorés,
Arrête :


A titre dérogatoire, le sulfate d'atropine solution injectable 40 mg/20 mL PCA, fabriqué par la Pharmacie centrale des armées, peut être acquis, stocké, distribué, prescrit, dispensé et administré pour la prise en charge des personnes exposées à des neurotoxiques organophosphorés (insecticides organo-phosphorés, neurotoxiques de guerre et carbamates, médicaments parasympathomimétiques ou cholinomimétiques), par les professionnels de santé intervenant dans le cadre des services d'aide médicale urgente, conformément au protocole prévu à l'article 3 du présent arrêté.


Le service de santé des armées approvisionne l'Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires qui met à disposition des services d'aide médicale urgente le sulfate d'atropine, solution injectable 40 mg/20 mL PCA.


Le service de santé des armées est chargé, pour le médicament mentionné à l'article 1er :


- de l'élaboration et de la mise en place d'un protocole d'utilisation ;
- de l'enregistrement et de l'analyse de toute déclaration de pharmacovigilance transmise au SSA dans les conditions prévues par l'article 4.


La traçabilité du médicament mentionné à l'article 1er est assurée par le service de santé des armées.
Le recueil des effets indésirables et leur transmission à l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé et au service de santé des armées sont effectués par les professionnels intervenant dans le cadre des services d'aide médicale urgente ou par les professionnels de santé prenant en charge les patients.
Le suivi nominatif d'utilisation du médicament mentionné à l'article 1er est assuré par les professionnels intervenant dans le cadre des services d'aide médicale urgente.
A la demande du directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, le retrait des lots est mis en œuvre par le service de santé des armées.


Le directeur général de la santé et le directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.


Fait le 14 novembre 2015.


Pour la ministre et par délégation :

Le directeur général de la santé,

B. Vallet

Les salafistes toulousains sous pression

Publié par Guy Jovelin le 17 novembre 2015

Terrorisme

Le Toulousain Sabri Essid, symbole du salafisme fanatique, est réapparu, en mars dernier, sur la dernière exécution filmée de l'État islamique.
Le Toulousain Sabri Essid, symbole du salafisme fanatique, est réapparu, en mars dernier, sur la dernière exécution filmée de l'État islamique.

Les mosquées toulousaines qui font du prosélytisme sont bien identifiées par la police. Mais la radicalisation des jeunes passe maintenant par des réseaux salafistes mafieux.

Faut-il fermer les lieux de culte musulman où prêchent des imams radicaux comme le demandent déjà certains responsables politiques ? À Toulouse, où le salafisme a engendré les Mohammed Merah ou autre Sabri Essid et envoyé de gros contingents de jeunes des cités sur les routes du jihad, les mosquées qui posent problèmes sont bien connues des services de police. Et surveillées de près. Sur la trentaine de lieux de prières recensés comme associations dans l'agglomération, une demi-douzaine sont dans le collimateur des autorités. Ceux où les prêches dispensent un intégrisme pur et dur dans la logique de la Charia, la loi islamique. C'est le cas d'une mosquée installée dans le quartier de Bagatelle, rue du Nivernais, dans une maison rachetée pour 180 000 euros, il y a un peu plus de quatre ans, par une association présidée par un commerçant en poulets, Moulay Sro. Un imam marocain d'une trentaine d'années y a longtemps dispensé ses harangues derrière de hauts murs, montés à la hâte. Aujourd'hui, ce «religieux» a été remplacé, mais près de 800 fidèles se pressent chaque semaine à l'office du vendredi. La prière et ses quatre rendez-vous quotidiens y coûtent jusqu'à 25 € pour chaque croyant. De quoi financer l'école coranique qui doit accueillir les plus jeunes. La mosquée a son propre service d'ordre qui fait régner sa loi. Au grand dam des voisins, souvent musulmans, qui vivent mal cette proximité. «Tous les imams et tous les prêches ne sont pas en cause, souligne un policier, mais après les rassemblements de fidèles, le soir, il peut y avoir des discours plus radicaux. Ce sont aussi des lieux où des imams invités peuvent venir un ou deux mois et repartir sans que l'on sache très bien les idées qu'ils ont distillées». Toutes les cités sont concernées. Aux Izards, la mosquée de la rue des Cerisiers, la mosquée An Nour, à Empalot, ou encore au Mirail, les mosquées Es Salam, impasse de Londres ou Abou Bakr, cheminement Auriacombe… Mais le salafisme ne s'infiltre pas que dans les lieux de culte plus ou moins officiels. Le foyer Sonocotra de la place des Papyrus dans le quartier de la Vache, des locaux de la rue Gratien -Arnoult, à Arnaud-Bernard, aujourd'hui fermés, ou d'autres, rue de la Colombette ont pu accueillir des réunions suspectes. «Le prosélytisme terroriste d'un groupe comme Daesh ne passe plus seulement par les mosquées, confirme un observateur. Le salafisme est connecté au trafic de drogue, c'est une véritable secte associée à des bandes mafieuses. Des réseaux très organisés qui n'ont plus rien à voir avec les loups solitaires auxquels on veut encore nous faire croire». Et encore moins avec la religion. À Toulouse, comme ailleurs, la puissance de la propagande jihadiste sur internet n'a plus vraiment besoin des imams. Les chiffres qui circulent officieusement dans les services spécialisés font froids dans le dos. Ce serait plusieurs centaines de jeunes Toulousains qui auraient déjà rejoint la Syrie. Dont une vingtaine serait rentrée depuis quelques semaines. «Nous avons une guerre de retard», reconnaît un magistrat. Et des ennemis difficiles à identifier.

Saint-Affrique : la perquisition n'aurait rien donné

Publié par Guy Jovelin le 17 novembre 2015

S'il était encore bien difficile de connaître les conclusions de la perquisition administrative menée dans la nuit de dimanche à lundi à Saint-Affrique chez un militant islamiste placé en résidence surveillée depuis le mois d'octobre, -le parquet, s’interdisant  tout commentaire-, on sait, de sources concordantes que Merouane Benhamed n’a pas été interpellé et n’a donc pas été placé en garde à vue. Pour cause, aucune arme ni document compromettant n’auraient été découverts dans sa chambre d’hôtel. Il apparaît également qu’aucune opération menée dans la nuit de dimanche à lundi, que ce soit en Midi-Pyrénées ou Languedoc-Roussillon, n’a mené à une saisine du parquet antiterroriste de Paris.

 

Source : http://www.centrepresseaveyron.fr/2015/11/16/saint-affriq...

Hollande doit être destitué par la Haute Cour pour « haute trahison »

Publié par Guy Jovelin le 17 novembre 2015

Non content de soutenir les immigrationnistes foireux de Bruxelles à Berlin, Hollande n’a cessé, depuis son arrivé à l’Élysée, de multiplier les appels du pied au Qatar et à l’Arabie saoudite...
 
L’état d’urgence a beau avoir été décrété par le chef de l’État arborant, pour l’occasion, l’air martial des généraux avant le combat, il n’en demeure pas moins que sa responsabilité – tout comme celle du gouvernement qui, les institutions n’eussent été aussi gravement corrompues, devrait, a minima, lui proposer la démission dans son entier – est directement et sérieusement engagée.

L’on apprend ainsi qu’une des bombes humaines du Bataclan, un dénommé Samy Amimour, revenait de Syrie après avoir quitté la France – et y être revenu pour commettre son irréparable forfait – tandis qu’il était normalement placé sous contrôle judiciaire ! Bien que connu de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) qui l’avait auditionné en octobre 2012, l’individu, malgré une mise en examen pour association de malfaiteurs terroristes et un contrôle judiciaire, se baladait néanmoins tranquillement dehors. Inouï !

Hallucinant, même ! Déjà un laxisme impénitent pointait sous l’indécrottable indépendantiste Taubira.

L’on tombe derechef de l’armoire quand l’AFP lâche que la Turquie avait averti la police française par deux fois, en décembre 2014 et juin 2015, au sujet d’Omar Ismaïl Mostefaï, un des assaillants de la salle de concert parisienne ensanglantée. Circonstance aggravante : les autorités turques se sont heurtées au mur du silence des services français.

Ces informations – la seconde a été opportunément distillée par Ankara à des fins de déstabilisation intérieure du pouvoir – indiquent que la sécurité des Français a été considérée, jusqu’à présent, comme accessoire par le gouvernement. Une politique de gribouille où l’indolence le disputait au mépris, où l’incompétence voisinait avec l’inconséquence.

Mais il y a pire. Non content de soutenir les immigrationnistes foireux de Bruxelles à Berlin, Hollande n’a cessé, depuis son arrivé à l’Élysée, de multiplier les appels du pied au Qatar et à l’Arabie saoudite, pétromonarchies wahhabites auxquelles la France livre régulièrement des armements (avions de combat, fusils d’assauts, etc.), et soutenant notoirement le djihadisme à travers le monde.

Dans un édifiant entretien accordé au Monde, François Hollande confiait « que la France a soutenu la “rébellion syrienne démocratique” en lui livrant des armes. “Les rebelles syriens méritent tout notre soutien” », avait-il rajouté (20 août 2014). Depuis lors, il s’est bien gardé de préciser que « les armements livrés par les services français sont – d’une manière ou d’une autre – tombés entre les mains de groupes djihadistes, qui se réjouissent aujourd’hui de la vague d’attentats qui déstabilise la France en profondeur » (Le Canard enchaîné, 21 janvier 2015).

Parce que de tels faits sont connus et encouragés au plus haut niveau de l’État, dont les agissements mènent, de façon récurrente, aux résultats tragiques que l’on sait, la conclusion s’impose. Sauf à contrebalancer radicalement les effets mortifères de son improvisation politique, Hollande doit assurément remettre sa démission au peuple français. À défaut, il doit être destitué par la représentation nationale réunie en Haute Cour, en application de l’article 68 de la Constitution, pour « manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat ».

Une forfaiture qu’on dénommait naguère haute trahison.