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vendredi, 14 septembre 2018

Les fabuleuses économies du gouvernement Philippe

Publié par Guy Jovelin le 14 septembre 2018

Ah, sapristi de saperlipopette, quelle évolution depuis le mois de juin ! Rappelez-vous, c’était ce mois où, frappé d’une lucidité minutieusement calculée, le président Macron « découvrait » que les dépenses de l’État représentaient « un pognon de dingue » pour, en face, un résultat franchement médiocre…

Après cette fugace prise de conscience, on s’attendait donc à la mise en place de mesures en rapport : allait-on lancer des économies drastiques ? Allait-on auditer les services de l’État et des administrations pour les remettre au niveau de l’argent prélevé ? Allait-on commencer à couper dans les services les moins utiles, les fonctions les plus discutables, les rentes les plus établies et les moins justifiées ? Allait-on se concentrer, enfin, sur l’essentiel et laisser tomber les palettes de superflu ?

Il y avait, on le comprend, mille et une façons de procéder.

Dans ces mille et une façons, insister pour le prélèvement à la source, le Pass Culture ou les limitations à 80 km/h échappe quelque peu à la logique d’ensemble. En revanche, envisager fermement de réduire la voilure considérable de l’État un peu partout dans la vie du citoyen, sur le territoire ou au travers de ses millions de taxes, cerfas et règlements rigolos, cela rentre parfaitement dans ce cadre.

On ne sera dès lors qu’assez peu étonné de lire de temps en temps l’annonce d’une suppression de postes dans l’une ou l’autre administration du Leviathan. Et dernièrement, à la faveur d’un remaniement ministériel écolo-propulsé, on a appris la volonté du chef de l’État de supprimer 1600 postes au ministère des Sports.

Comme de bien entendu, la nouvelle a fait l’effet d’une catastrophe majeure : tout indique, « étude » d’ « économiste » à l’appui, que ce nombre est bien trop élevé, que le ministère ne s’en remettra pas et que le sport, en France, va péricliter dans un petit couic misérable si jamais ces suppressions devaient effectivement avoir lieu.

Parallèlement, c’est avec la même stupeur et la même panique lisible dans les yeux humides de toute la politicaillerie française qu’on découvre qu’est conservé – malgré tout – l’objectif initial de supprimer 120.000 postes de fonctionnaires d’ici la fin du quinquennat de Macron.

Coupes sombres abominables, austérité sans précédent, destruction de nos services publics, privatisation effrénée, « on est à l’os » : aucune expression ne nous sera épargnée pour bien faire comprendre l’ampleur de ce véritable massacre de la fonction publique !

Et quand bien même les uns et les autres s’accordent mollement à dire qu’il faudra pourtant faire des économies quelque part, tant les gabegies, les dettes, déficits et autres dérives comptables s’empilent dans le pays depuis trop longtemps, personne en revanche ne semble prêt à se retrousser les manches pour mettre en place la moindre mesure concrète de réduction des dépenses. Les coupes de personnel, c’est un peu comme les éoliennes : c’est moche, ça fait du bruit et personne n’en veut dans son pré carré.

Du reste, le nombre de 120.000 postes semble gros mais cache pourtant l’essentiel : la fonction publique, en France, c’est plus de 5.4 millions d’individus, soit 1 emploi sur 5 en France (oui, 20%). La suppression, parfaitement hypothétique à ce stade, de 120.000 postes représente un petit 2.2% en quatre ans, ce qui est tout sauf énorme et se traduit essentiellement par un non renouvellement des départs à la retraite. Question douleur, ce sera en réalité fort modéré.

D’autant que les années passées, la masse salariale dépendante de l’État et de ses administrations nationales ou locales n’a pas cessé d’augmenter, et dans des proportions qui font passer ce 2.2% très ponctuel comme une aimable plaisanterie au regard du cumul, années après années : en 1980, l’emploi public ne représente alors que 17,5% de l’emploi total (pour moins de 4 millions d’agents concernés) et il lui a donc fallu grossir pour dépasser les 5 millions et les 20% de l’emploi total.

 

En comparaison, les 1600 postes du ministère des sports ou les 120.000 destinés à disparaître sur les quatre prochaines années paraissent bien timides.

Et ils le resteront : en pratique, il n’est qu’à voir les précautions oratoires déjà utilisées pour tempérer ces ardeurs dégraissantes pour comprendre qu’il y a fort loin de l’objectif affiché à la réalisation concrète : ces réductions ne sont pas « l’alpha et l’omega » de la politique gouvernementale, et puis de toute façon, une majeure partie de ces réductions devraient être opérées par les collectivités territoriales qui – comme c’est commode – ont une certaine liberté d’administration. Ce qui veut dire que pour la partie nationale, rien n’est écrit dans le marbre, et pour la partie locale, attendez-vous à de gros ajustements.

 

En somme, l’État obèse va peut-être faire un effort, mais ce n’est pas dit. Et vous reprendrez bien un peu de dette ?

Apeuré par le départ précipité de Hulot, Macron n’a pas voulu tenter le diable en s’opposant à Philippe et Darmanin au sujet du prélèvement à la source. Tout comme les mesures idiotes sur la limitation à 80 km/h finiront par coûter cher au pouvoir en place, cette « réforme » qui prend de plus en plus tournure en méforme fiscale va provoquer la colère de beaucoup de Français qui pourront tester, en direct, la puissance de l’État informaticien lorsqu’il calcule et ponctionne l’impôt.

Ainsi, plutôt que de vraies réformes de fond (et de fonds), courageuses et profondes, Macron s’est rapidement embourbé dans les bricolages technocratiques propulsés par Philippe, sa clique énarchique et les pesants ronds-de-cuir l’accompagnant (dont Darmanin représente l’archétype frisé). En lieu et place d’une sévère cure d’amaigrissement de l’État, Macron s’est très promptement rangé aux mesures les moins piquantes, les pilules les plus faciles à faire passer. Sabre au clair et monté sur son petit poney électoral, il a vaillamment trottiné les premières semaines de pouvoir, mais s’est épuisé bien vite. À présent, le voilà broutant en rase campagne, déclamant des discours creux croyant que ceux-ci intéressent la prairie autour de lui.

Au bout d’un an, la République qui croule sous les dettes, les déficits, la perte de repères et les abandons de toutes parts est à nouveau orpheline de toute volonté de remettre les choses d’équerre. Les objectifs fixés en début de quinquennat sont tous revus à la baisse les uns après les autres, passant de modestes à humbles et s’approchent maintenant du pusillanime avec une application qui frise la psychiatrie lourde.

De même qu’il n’y a pas davantage de réformes que de simplification de quoi que ce soit, il n’y a pas davantage d’économie et d’austérité que de beurre en broche. La fête continue, sans faiblir.

Dès lors, ce pays est foutu.

 

Source :ndf

dimanche, 05 août 2018

La diversité ethnique d’un pays handicaperait son économie

Publié par Guy Jovelin le 05 août 2018

diversité ethnique,économie

Dans une étude récente, des chercheurs avaient mis en évidence une corrélation significative entre QI national et complexité économique. Dans cette même étude, un élément de première importance était révélé par l’équipe de scientifiques : « Une diversité [ethnique] importante est associée à une complexité économique plus faible. »

La diversité ethnique ne semble pas être une richesse

Contrairement aux arguments répétés à l’envi par les divers gouvernements européens et les grandes entreprises capitalistes dans leurs campagnes publicitaires, la diversité ne serait donc pas une richesse.

Dans le détail, cette étude visait à enrichir les études liant le QI moyen d’une nation à la richesse de cette dernière. Les deux chercheurs se sont focalisés sur un élément en particulier : la complexité économique. Selon les résultats de leurs recherches, plus un pays possède un QI moyen national élevé, plus il produit et diffuse des biens ou des services de qualité. Pour eux, cet effet positif s’additionne à l’effet « brut » du QI : « Nous avons établi de manière empirique que l’intelligence collective est bien reliée à une production plus sophistiquée et, en plus d’avoir un effet positif [direct] sur la croissance économique, l’intelligence a un effet positif indirect sur la croissance d’un pays via le savoir nécessaire à un pays pour produire des biens complexes et variés. »

Reste que deux autres facteurs étaient testés par les chercheurs : la diversité linguistique et ethnique des pays. Dans le premier cas, le facteur n’avait aucune incidence sur les résultats. Même dans un pays où plusieurs langues et idiomes différents cohabitent, la complexité économique n’est pas touchée.
Par contre, dans le cas de la présence d’une diversité ethnique sur le territoire nationale, l’impact existe. Et il est négatif.

La diversité ethnique handicaperait l’économie d’un pays

Les chercheurs sont formels : « La mesure de la diveristé ethnique est significative à hauteur de 10 % et a un coefficient négatif. Cela implique qu’une diversité forte est associée à une complexité économique plus faible, potentiellement à cause du fait qu’une grande diversité ethnique est associée à une moins bonne coopération et à une moins bonne qualité des institutions, ce qui peut handicaper la structure de production de l’économie. »

Une conclusion lapidaire qui remet en cause le conditionnement idéologique de la quasi-intégralité des élites européennes. Un message d’autant plus intéressant qu’il provient d’un chercheur qui est membre d’un service scientifique de la Commission européenne, une entité peu soupçonnable de verser dans la radicalité sans de bonnes raisons.

 

 

Source : breizh-info

mardi, 17 juillet 2018

Le FMI ne croit plus en la France (et a bien raison)

Publié par Guy Jovelin le 17 juillet 2018

Rédigé par notre équipe le 17 juillet 2018.

Les Français ne comprennent rien à l’économie. Mais ils comprennent encore les titres de dépêches qui annoncent la fin de la lune de miel entre la France macronienne et le Fonds Monétaire International. Le mariage avait pourtant été célébré en grande pompe en mai 2017. Malgré les efforts pour casser le modèle social français et tous les discours en ce sens, le pari du libéralisme à tout va vire à l’échec. A tel point que les prévisions de croissance sont de nouveau à la baisse.

Le mauvais temps n’atteint pas que Macron à Moscou. Les nuages noirs s’amoncellent sur Paris et sont de nature économique cette fois. Le Fonds Monétaire International (FMI) a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour la France (et pour l’Allemagne). En 2018, la France ne devrait bénéficier que d’une hausse de 1,8 % de son PIB. Une misère dans un océan de pauvreté. Une pauvreté bien française où les chômeurs, les pauvres et les retraités s’entremêlent dans une bien triste farandole qui n’intéresse même pas le pouvoir trop occupé à regarder des matchs de foot. Le Plan pauvreté attend, et la croissance aussi.

Des discours, de la casse sociale et pas de croissance

Une croissance inférieure à 2 % et en baisse de 0,3 % par rapport aux estimations précédentes qui ne dataient que du mois d’avril. Macron a voulu faire croire qu’il survolait l’économie – il le fait mais pas dans le bon sens du terme… Bien crédules, les Français y ont cru, mais l’erreur est encore plus dure à avaler pour le FMI qui avait misé sur un champion maison. Jamais passé au sein du FMI, Macron en est pourtant l’ardent défenseur. Libéralisme, fric, aucun intérêt pour les pauvres… Le profil correspond parfaitement aux codes de la maison.

Mais avoir le bon profil ne signifie pas forcément détenir la bonne recette. Peut-être aussi que les livres empruntés au FMI ne sont plus de très bons conseils pour faire fleurir la croissance. Même l’Allemagne qui a utilisé à outrance l’option « travailleur immigré » et donc pas cher n’y arrive plus ! 2019 ne devrait pas voir une croissance dépasser le 1,7 % en France. C’est faible, et bien trop faible pour un retour à l’emploi. Le chômage de masse a de beaux jours devant lui et le Gouvernement va continuer à s’appliquer à ne pas commenter les chiffres mensuels.

Les Français veulent des bonnes nouvelles, il faut donc leur enlever la réalité de dessous les yeux. Il faut du football. Il faut de « l’unité nationale » comme le déclare avec emphase l’Assemblée nationale. Il faut des mots et des images pour ne pas évoquer la réalité des Français. Mais avec un peu de chance, la croissance va repartir d’un coup grâce à la vente des nouveaux maillots de l’équipe de France. Vous savez, celui qui a deux étoiles sur le devant ! Rien de tel pour booster l’économie même en payant un bout de tissu 85 euros pièce. Pour s’avilir, il y a toujours de l’argent à dépenser. A méditer pour les génies qui nous gouvernent.

 

Source : 24heuresactu

jeudi, 12 juillet 2018

Economie : la France dégringole et est supplantée par… l’Inde

Publié par Guy Jovelin le 12 juillet 2018

Rédigé par notre équipe le 11 juillet 2018.

 

Quelle est belle la Russie… quand elle sert à ne pas parler des sujets qui fâchent ! Quelle est belle cette équipe de France de football… quand elle gagne et relègue les mauvaises nouvelles d’un front économique branlant ! La France de Macron devait être celle d’un retour des « 30 Glorieuses », elle n’est que le prolongement d’un marasme économique qui se caractérise par un chômage de masse, un pouvoir d’achat aux abonnés absents et une précarisation de franges croissantes de la société. Nouveau signe de cette descente aux enfers, l’Inde a supplanté la France dans le classement des économies mondiales.

La France est forte, la France est en marche, mais les autres courent. A l’arrivée, la France est battue par un pays comme l’Inde. Une magnifique performance collective que l’on doit en premier aux Indiens – bien aidés il est vrai par le couple Hollande-Macron. Selon les chiffres publiés par la Banque mondiale, la France a été supplantée par l’Inde au cours de l’année 2017. Le PIB français a péniblement atteint les 2 582 milliards de dollars tandis que l’Inde et sa croissance insolente décrochaient sans peine 2 597 milliards de dollars de PIB.

La France en marche arrière

En 2009, il y a donc moins de dix ans, le PIB de l’Inde était deux fois moins élevé que celui de la France. L’essor de l’économie indienne est impressionnant avec une croissance annuelle supérieure à 7 % par an tandis que la France se réjouit lorsqu’elle dépasse 1 %. Il est vrai que l’Inde part de loin, mais à faire du surplace depuis trente ans (au bas mot), le lièvre finit par se faire rattraper par la tortue. Aujourd’hui, c’est la France qui a une carapace qui ralentit sa marche et qui ne la protège même pas de l’ultralibéralisme.

L’ouverture économique est une chance répète-t-on en chœur dans les ministères et sur les plateaux de télévision. Une chance pour qui en fait ? Les Français sont déclassés et la France suit le même chemin. Longtemps cinquième puissance économique au monde, elle est désormais septième. Encore un effort, et ce sera l’exclusion du G7 pour absence de performance économique significative ! Heureusement pour la France que le G7 ne se base plus sur la réalité économique… La France se traîne piteusement loin derrière l’image fabriquée de la start-up nation chère à Emmanuel Macron.

Et le pire reste à venir puisque dans les prochaines années, la France va glisser à la neuvième place mondiale. Une performance à venir qui paraît inéluctable tant notre pays tourne au ralenti alors que le monde est, lui, en marche au-delà des mots. Que faire ? Il y a deux voies possibles. Suivre l’exemple des pays émergents ou rééditer ce qui a fait le succès de la France par le passé. Comme souvent, face à un choix binaire plutôt simple, nos politiques adoptent la mauvaise option. Au lieu de miser sur l’instruction, l’intelligence et la production locale et nationale, nos élites misent sur une concurrence directe avec l’Inde, la Chine et tous les autres pays qui ont entamé leur mue.

Un choix désastreux qui amène à dire qu’on ne peut plus lutter pour la production de bien manufacturés car la main d’œuvre dans ces pays est trop peu chère (ou alors on baisse les salaires français drastiquement…). Un choix désastreux qui amène à vendre à brader nos technologies de pointe au prétexte qu’il vaut mieux vendre pas cher que de se faire voler l’idée (un choix binaire qui n’est en fait qu’une construction de l’esprit). Un choix désastreux qui accouche d’une régression économique et sociale qui finira par déboucher sur de grands troubles. Une révolution même ? Si elle n’est pas jupitérienne, alors pourquoi pas ?

 

Source : 24heuresactu

vendredi, 15 juin 2018

ÉCONOMIE : UN SYSTÈME EN FAILLITE QUI EXCELLE À RETARDER L’INÉLUCTABLE EXPLOSION

Publié par Guy Jovelin le 15 juin 2018

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 Marc Rousset

George Soros (ci-dessus) a déclaré, le mardi 29 mai, lors de la réunion annuelle à Paris du Conseil européen sur les relations étrangères, que « nous pourrions être en train de nous diriger vers une crise financière majeure ».

Si l’alignement des planètes a été la chance de François Hollande, un dangereux désalignement est en train de s’installer pour l’an II de Macron. Des signes de ralentissement et de fin de cycle semblent apparaître en Europe, tandis que le litre de gazole a grimpé, en France, en un an, de 1,16 euros à 1,48 euros, soit une hausse de 28 %, que les taux d’intérêt remontent, que les sanctions contre la Russie et l’Iran, les débuts de guerre commerciale initiés par Trump ne peuvent que contribuer à un climat économique malsain.

Les pays émergents affrontent des vents contraires en raison de la hausse des taux d’intérêt et du dollar américain ainsi que de la baisse du prix des matières premières. L’inflation était de 25,5 % en Argentine en avril 2018 et le FMI a été amené à prêter 50 milliards de dollars à l’Argentine pour éviter un défaut de paiement. La Turquie, avec 22 % de sa dette libellée en devises étrangères, est trop dépendante des capitaux externes ; son taux d’inflation est de 40 % et la livre turque a lourdement chuté. Au Brésil, la dette publique a atteint 87 % du PIB alors qu’elle n’était que de 62 % en 2014.

Selon Greg Jensen, gérant d’actifs de Bridgewater, le plus grand fonds d’investissement au monde, « pour les investisseurs, le danger est déjà présent » et il avertit ses clients que 2019 s’annonce comme une année particulièrement dangereuse en raison de l’augmentation des taux d’intérêt à venir et des stimulations fiscales de Trump qui poussent la Fed américaine à réduire les liquidités disponibles.

L’analyste Albert Edwards pense que la prochaine récession est pour bientôt en faisant entrer l’économie dans un « âge de glace » pour des décennies. Le 22 août 2018, le marché haussier du S&P 500 aura été le plus long marché haussier de toute l’histoire des États-Unis, et en juillet 2019, le cycle d’expansion économique aura été le plus long depuis la guerre de Sécession. Il est improbable que l’expansion dure plus longtemps. Le niveau d’endettement tous azimuts des consommateurs américains est encore plus élevé qu’en 2008, tandis que le taux d’épargne plonge et que le taux de défaillance de 7,9 % des cartes de crédit pour les petites banques est identique.

La « prospérité Potemkine » des États-Unis n’est qu’une illusion reposant sur une montagne de dettes provoquée par le laxisme monétaire de la Fed. Albert Edwards prédit une chute de -75 % du S&P 500, qui passerait de 2.670 à 666, donc supérieure au krach de 2008 ! Albert Edwards évoque « l’odeur nauséabonde d’une dette en décomposition » tandis que le « poisson périt toujours par la tête ». Il anticipe un effondrement déflationniste mondial qui « bouleversera le monde financier tel que nous le connaissons, détruira la richesse, les emplois et à peu près tout le reste ».

Le drame de notre temps, c’est la fameuse pyramide renversée de l’économiste américain John Exter reposant sur la pointe trop fragile du seul actif sûr, l’or, les autres actifs financiers étant beaucoup trop élevés et risqués, la palme revenant à la mauvaise herbe des produits bancaires dérivés.

Les analystes de la Banque mondiale prédisent, dans leur dernier rapport, « Perspectives mondiales », pour les mêmes raisons qu’évoqué ci-dessus, une nouvelle crise, mais seulement après 2019, et remarquent que les crises financières importantes surviennent régulièrement tous les dix ans environ (1975, 1982, 1991, 2009).

C’est sans doute la raison pour laquelle la caisse de l’Assurance-vieillesse et survivants (AVS), l’un des trois piliers du régime de la Sécurité sociale en Suisse, vient de décider de convertir son or papier en métal physique.

 

Source : synthesenationale