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mercredi, 21 février 2018

Quelques conseils à Depardieu, s’il veut vraiment s’installer en Algérie…

Publié par Guy Jovelin le 21 février 2018 

Tout a commencé par une déclaration de Gérard Depardieu sur le plateau de « Quotidien », le 13 février 2018 : « Les Algériens qui vivent à Marseille ne pourraient pas se comporter comme ils se comportent à Marseille, en Algérie. »

Cette « sentence », mal exprimée, risquait de faire polémique, aussi Depardieu n’a pas tardé à clarifier sa pensée dans le quotidien marseillais « La Provence » : « Cela a, peut-être, été mal compris. Je vais bientôt habiter en Algérie, comme Éric Cantona d’ailleurs, qui habite Oran. J’ai choisi Alger. C’est un pays splendide. Ce que j’ai voulu dire, c’est que les Algériens de Marseille n’oseraient pas dire le quart de ce qu’ils disent en Algérie. Le sens du respect se perd. Il est beaucoup plus marqué là-bas. Je me suis intéressé à l’histoire de l’Algérie. C’est un peuple d’une grande intelligence, qui a été « bousculé » par une armée d’analphabètes en 1830. »

Depardieu ajoute : « Jamais vous ne verrez un Algérien mal se comporter en Algérie, car ils sont vite ramenés par les « anciens » et par le « respect ». »

Il semble, apparemment, que vous avez particulièrement apprécié, alors que vous interprétez actuellement le rôle de Robert Taro, maire de Marseille, dans justement la série « Marseille », le comportement des « amis » de Samia Ghali, qui souhaite, mais elle pour de bon, vous succéder à la mairie, lors des prochaines municipales.

Toutes ces déclarations méritent quelques réponses car, malgré ses 69 ans, Depardieu a encore beaucoup à apprendre et si la locution « In vino Veritas »devrait lui convenir parfaitement, osons lui dire que « sa vérité » ce n’est pas en Algérie qu’il la trouvera !

Il s’est intéressé à l’histoire de l’Algérie, déclare-t-il. Il devrait savoir alors que « l’armée d’analphabètes a conquis, en 1830, un territoire qui ne s’appelait pas encore l’Algérie.

Que cette armée d’analphabètes a « foutu » une raclée aux Turcs, tout d’abord, puis aux « hordes » d’Abd-el-Kader ensuite.

Que cette armée d’analphabètes a mis fin à l’esclavage qui se pratiquait depuis des siècles, organisé et commercialisé par les Arabes et les « roitelets nègres », dans toute l’Afrique, en mer Méditerranée et sur les côtes du sud de l’Europe.

Que des soldats « analphabètes », de cette armée française, aient commencé à « construire » l’Algérie et cette construction s’est poursuivie avec l’arrivée des « communards » de 1848, des Alsaciens-lorrains de 1870, puis des Espagnols, des Italiens, des Maltais, des Suisses, etc. et, grâce à « tous ces analphabètes », effectivement, l’Algérie est devenue l’un des plus beaux pays, « splendide », comme vous dîtes, mais pas grâce à « ce peuple d’une grande intelligence » car, depuis leur indépendance, il y aura bientôt 60 ans, on peut se demander où « cette grande intelligence est passée ? » en constatant l’état de grande déliquescence dans lequel il a sombré !

Renseignez-vous auprès de ceux, nombreux, qui préfèrent « transporter » leur grande et réelle intelligence sous d’autres cieux, les Boualem Sansal, Kamel Daoud, Karim Akouche, et bien d’autres encore !

Permettez-moi de rectifier une autre de vos erreurs, Éric Cantona, qui lui, aurait des raisons effectivement de résider en Algérie, puisqu’il est marié avec Rachida Brakni, une française d’origine algérienne, vit, avec sa femme et ses enfants, au Portugal et cela depuis une dizaine d’années.

Après Nechin, en Belgique, et Saransk, en république russe de Mordovie, c’est peut-être dans ce Portugal que vous transporterez bientôt vos bagages… quand vous aurez compris ?

Compris que si les Algériens ne se comportent pas en Algérie comme ils se comportent à Marseille, ce n’est pas du tout par « respect » pour les « anciens » (ces derniers, hélas ! A part s’ils appartiennent à la classe dirigeante du pays, n’ont plus droit au « respect ») mais par « peur du gendarme », de la « Police » et de la « prison », qui n’ont rien de commun avec ce que leur propose notre justice et nos (forces de l’ordre), entre parenthèses.

Compris que si vous avez « aimé » et « apprécié » Vladimir Poutine, la Russie et sa démocratie, au point de devenir citoyen russe, il m’étonnerait fort que vous soyez séduit par la « démocratie » particulière de l’Algérie au point de vous « convertir » !

Compris que ce que vous avez défini comme étant la France « Un pays peuplé d’imbéciles qui font du vin et du fromage qui pue pour les touristes. Pays où il n’y a plus de liberté, où les gens sont manipulés », pourrait un jour prochain devenir votre constat sur l’Algérie, en remplaçant « vin et fromage qui pue » par « hydrocarbures et gaz de schiste » !

Puisqu’il est question de vin, l’une de vos spécialités, vous nous apprenez que le président Bouteflika, votre ami puisqu’il vous tutoie, vous aurait proposé (quand il pouvait encore s’exprimer) de vous associer au vignoble de 50 hectares, le « Domaine de Saint-Augustin », qu’il possède à Tlemcen : « Ne t’en fais pas, avec toi ce ne sera plus du 60/40, on va s’arranger ! »

Un dernier conseil : vous êtes certainement un vrai spécialiste en œnologie mais vous ne l’êtes probablement pas en lois algériennes… prenez vos précautions, bien que vous ne soyez pas « analphabète », comme très certainement l’était l’un de vos ascendants !

Manuel Gomez

 

Source : ripostelaique

vendredi, 09 février 2018

Guerre d'Algérie: la France reconnaît le droit à une pension aux victimes civiles algériennes

Publié par Guy Jovelin le 09 février 2018

  

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Le 17 mars 1962, une délégation algérienne arrive au Parc Hôtel à Evian-les-Bains dans le cadre des pourparlers qui ont abouti aux accords d'Evian. STF/AFP

Le Conseil constitutionnel français a étendu jeudi le droit à des pensions aux victimes d'actes de violence pendant la guerre d'Algérie à l'ensemble des personnes qui résidaient alors dans le pays, quelle que soit leur nationalité.

Abdelkader K. réside aujourd'hui à Bordeaux. Mais à l'âge de 8 ans, en 1958, il est blessé par balle à l'abdomen lors d'un attentat à Mascara, au sud-ouest d'Alger. L'Algérie est à l'époque un département français, il est donc lui-même citoyen français. Abdelkader K. a, depuis, perdu cette nationalité, ce qui l'empêche de bénéficier de la pension aux victimes de la guerre d'Algérie réservée exclusivement aux détenteurs de la carte d'identité française.

En novembre dernier, cet Algérien a saisi le Conseil constitutionnel en déposant une question prioritaire de constitutionnalité. Il conteste l'article 13 de la loi du 31 juillet 1963 qui a créé un régime d'indemnisation des personnes de nationalité française, victimes de dommages physiques subis en Algérie entre le 31 octobre 1954 et le 29 septembre 1962, dates du début du conflit et de la formation du premier gouvernement de l'Algérie indépendante.

Plus de 55 ans après le traumatisme de la guerre d'Algérie, le Conseil constitutionnel français a décidé, ce jeudi, que les civils algériens ayant subi des dommages physiques du fait de violences liées au conflit pouvaient désormais prétendre, eux aussi, à des pensions versées par la France. Les sages ont censuré les mots «de nationalité française» qui réservaient jusqu'alors ces avantages aux seules victimes qui avaient la nationalité française après l'indépendance de l'Algérie, invoquant le principe «d'égalité devant la loi» garanti par la Constitution. Abdelkader K. peut donc maintenant lui aussi prétendre à cette pension.

À l'origine, le législateur avait justifié la création de ce droit pour les victimes françaises par «la carence du gouvernement algérien» à assurer le paiement des rentes à ces victimes prévues dans les accords d'Evian du 18 mars 1962 mettant fin au conflit.

Le statut de victime

Les sages ont considéré que la différence de traitement entre victimes françaises et étrangères n'était pas plus acceptable en ce qui concerne les ayants droit des victimes décédées. «C'est une décision très forte mais parfaitement logique», a réagi auprès de l'AFP l'avocate du requérant, Me Jennifer Cambla.

«On avait du mal à comprendre cette différence de traitement dans la mesure où tous les Algériens étaient Français durant la guerre d'Algérie.

Me Jennifer Cambla, avocate du requérant.

«On avait du mal à comprendre cette différence de traitement dans la mesure où tous les Algériens étaient Français durant la guerre d'Algérie. Ce n'était donc pas juste de penser que seuls les Français pouvaient bénéficier de ce droit à pension», a-t-elle expliqué en évoquant la fin d'un long combat judiciaire.

En mars 2016, l'avocate avait déjà obtenu une première victoire. Jusque-là, une disposition de la même loi exigeait d'avoir été Français à la date de sa promulgation pour pouvoir prétendre à une pension. Une disposition que le Conseil constitutionnel avait alors censurée. «Mon client, Chérif Y., blessé par balle durant la guerre d'Algérie mais qui n'a obtenu la nationalité française qu'après la loi, a pu, grâce à cette décision, obtenir une pension de 150 euros par mois», a-t-elle rappelé.

Pour l'avocate, «les personnes concernées, dont il est difficile d'évaluer le nombre, attendent avant tout la reconnaissance par la France de leur statut de victime, car les pensions ne représentent pas beaucoup d'argent». Les victimes ou leurs ayants droit peuvent faire valoir leur droit à un rattrapage sur les cinq années précédant la décision du Conseil constitutionnel, précise-t-elle.

L'Algérie a proclamé son indépendance le 5 juillet 1962, après 132 années de présence française et un conflit qui a fait quelque 400.000 morts selon des estimations d'historiens français, 1,5 million de morts selon les autorités algériennes.

 

Source : lefigaro

samedi, 03 février 2018

Cinéma : Guy Bedos n’aura pas du mal à se mettre « dans la peau d’un Algérien »

Publié par Guy Jovelin le 03 féfrier 2018

Par  le 02/02/2018

 

Guy Bedos, l’acteur et humoriste né à Alger, jouera bientôt le rôle d’un Algérien dans le film « Une lettre pour Ambre » qui raconte l’histoire de la guerre de libération nationale en prônant la réconciliation des mémoires entre l’Algérie et la France. En visite à Alger, il s’est confié au quotidien El Watan.

Emmanuel Macron me déçoit par sa politique migratoire car la France se doit d’être plus accueillante et tolérante avec les migrants, ces pauvres gens qui fuient la guerre et la misère.

Vous avez passé récemment quelques jours à Alger. Comment étiez-vous accueilli par votre public algérois et les Algériens d’une manière générale ?

Comme à chacune de mes visites en Algérie, tout le monde me disait : «Bonjour mon frère, bienvenue chez vous» ! Dans la rue, les gens m’arrêtent pour prendre des photos ou juste pour m’embrasser. J’aime l’Algérie et le peuple algérien. Ils me le rendent bien. Je l’ai tout le temps dit : l’Algérie, c’est mon pays. A la veille de l’élection présidentielle française de 2017, j’ai dit que «si le Front national passe, je me réfugie en Algérie». Je vous assure que je ne plaisantais pas. […]

Je me suis baladé en ville et j’ai pris part, à ma manière, aux festivités. Toute la rue Didouche Mourad était en fête. On a discuté, mangé, chanté et dansé avec la population. J’ai découvert davantage de choses sur le patrimoine culturel et historique de mon pays de cœur. Je trouve ça bien que l’Algérie avance, s’ouvre et se réconcilie avec son histoire plurielle. […]

Vous allez être très prochainement à l’affiche d’un film sur la guerre d’Algérie dans lequel vous allez interpréter le rôle d’un Algérien. Que pouvez-vous nous dire sur ce projet ?

Je suis très heureux de pouvoir enfin être un Algérien à part entière, le temps de ce film, et j’en suis fier. Mais je tiens quand même à m’excuser auprès des acteurs algériens, très talentueux, et regrette de prendre ainsi la place de l’un d’entre eux qui pourrait jouer aussi bien ce rôle. Ceci dit, je n’aurais pas du mal à me mettre dans la peau d’un Algérien car j’ai toujours gardé au fond de moi une part importante de mon algérianité. 
[…]

El Watan via fdesouche

samedi, 27 janvier 2018

Algériens soyez rassurés : la France continuera à vous accueillir !

Publié par Guy Jovelin le 27 janvier 2018

Xavier Driencourt, notre excellent ambassadeur de France en Algérie, a la bonté de nous tenir informés régulièrement sur son action et nous l’en remercions chaleureusement.

Ainsi, par exemple, un travail de révision est en cours d’opération concernant d’une part la « fiche conseil » destinée aux voyageurs intéressés par l’Algérie, mais également pour les voyageurs algériens, de plus en plus nombreux, « intéressés » par un séjour en France.

Il estime que ces « conseils » aux voyageurs ne sont pas « figés » dans le temps mais, au contraire, ont vocation à être actualisés, et même à évoluer vers plus de facilité, et que, s’agissant plus particulièrement de l’Algérie « ce travail est en cours ».

La dernière mise à jour datait du 2 décembre 2016 et le point majeur qui posait problème concernait les informations relatives à la sécurité du pays.

Driencourt estime que l’Algérie s’ouvre au tourisme et suscite de plus en plus l’intérêt des « voyagistes ».

Il note que le sud algérien est toujours considéré comme « zone rouge » (formellement déconseillé), de même que le reste de l’Algérie « sauf raison impérative ». Il prévient amicalement que «  bien que le Sahara ne soit pas un monde de « bisounours », destiné aux promenades touristiques, il n’y a tout de même pas, derrière chaque dune, un terroriste dissimulé à bord d’une « Toyota ».

A part cela, l’Algérie dispose, selon lui, d’un potentiel touristique énorme (Nous n’en doutons pas, nous qui connaissons l’Algérie certainement mieux que lui, c’est un pays magnifique, mais à la condition que les touristes de sexe féminin prennent bien garde d’éviter de se promener en short ou mini-jupe, que les maris gardent une main sur le portefeuille, et qu’ils ne s’aventurent pas dans des coins trop solitaires et, qu’enfin, tous ces futurs touristes courageux ne s’arrêtent pas aux détails d’hygiène et de propreté. En deux mots, si les paysages algériens attirent les touristes je leur conseille plutôt de visionner « L’Algérie vue du ciel » de Yann Arthus-Bertrand !)

L’ambassadeur a également la bonté de nous confirmer que les visas pour la France ont doublé en cinq ans et qu’il était regrettable qu’un bon nombre de ces demandes ne pouvaient être satisfaites en raison, très souvent, de dossiers incomplets (Par pitié, Algériens, faites bien attention et vérifiez vos dossiers, avant de les présenter, l’Ambassade est désolée de devoir les rejeter !)

Il n’a pas manqué d’ajouter que « des ressources suffisantes, pour couvrir les frais de séjour et d’hébergement, étaient des critères déterminants (mais non obligatoire) pour l’obtention d’un visa. »

Il a surtout pris bien soin d’écarter l’idée saugrenue que l’on pouvait avoir sur un durcissement en matière de délivrance des visas, jamais la France n’a eu une telle intention, bien au contraire (Nous voilà rassurés !) le nombre de visas continuera à connaître une forte hausse (Plus de 410.000 en 2017), bien que les attentats terroristes, en France, incitent à plus de rigueur et de prudence. (Pour qui ? Pour nous citoyens français ou pour les Algériens qui risqueraient leur vie en venant « chez nous » ?)

Au passage, M. l’ambassadeur rappelle que plus de 26.000 jeunes algériens poursuivent actuellement leurs études en France (Ce que nous voudrions surtout savoir, c’est combien de ces 26.000 « étudiants » retournent en Algérie, à la fin de leurs études ?) et que la France poursuit une politique résolument attractive en direction des étudiants algériens : la preuve est apportée par l’augmentation de visas de longs séjours délivrés à Alger, vers la France, qui est en augmentation de 64% par rapport à 2015.

Après la lecture de ce compte-rendu rassurant, je me sens nettement mieux car je craignais, à tort je m’en rends compte, que le flux de « voyageurs » de l’Algérie vers la France, ce pays colonialiste qui les a tant fait souffrir, qui a même, selon certains, pratiqué un « génocide » et, pour le moins, des « crimes contre l’humanité » puissent les inciter à réfléchir et donc à hésiter de choisir une destination aussi périlleuse !

Manuel Gomez

 

Source : ripostelaique

mercredi, 27 décembre 2017

Je croyais avoir vécu le pire en Algérie, mais avec ce qui attend la France…

Publié par Guy Jovelin le 27 décembre 2017

En cette fin d’année 2017 mes réflexions débridées survolent le passé simple et s’acheminent régulièrement vers le futur décomposé.

Dans quel monde vivons-nous ? Dans quel pays vivons-nous ?

Se trouver devant l’obligation de mettre sous surveillance sécuritaire les églises, les villages de Noël, les grands magasins, tous les lieux où les braves gens se réunissent pour clamer leur joie, leur bonheur.

100.000 policiers, militaires, gendarmes, employés à tenter de protéger des familles, des enfants, dont le seul objectif est d’acheter des jouets, des friandises, pour essayer de passer une merveilleuse soirée en famille, être heureux durant quelques heures au moins, quelques soient leurs origines, leurs religions, leurs couleurs.

Nous avons connu un demi-siècle de paix et même sans la richesse, si nous avions la santé, on pouvait s’estimer satisfait.

Tout cela est terminé, fini, nous allons souffrir, nos enfants surtout vont souffrir !

Un simple petit exemple dans notre petit pays : Trois SDF sont morts ces dernières 24 heures à Marseille, des dizaines d’autres dans toutes les régions de France. Qui en parle ? Qui s’en inquiète ? A Marseille le problème le plus important, pour certains politiques (Mélenchon entre autres, mais lui c’est logique n’est-il pas à la pêche aux voix du vieux port ?) c’est le sort qui est, paraît-il, réservé aux soi-disant mineurs migrants !

Des dizaines de morts par accidents sur les routes du pays en cette dernière quinzaine de décembre. Qui en parle ? Mais un « migrant » percuté par une voiture à Grande-Synthe, dans le Nord-Pas de Calais, fait la « Une » de toutes les chaînes télé.

C’est malheureux pour lui, certes, mais tout de même c’est bien loin d’être aussi dramatique, non ?

Ou alors je ne comprends plus rien et, d’ailleurs, je crois que je ne veux plus rien comprendre.

Je croyais avoir vécu le pire avec la guerre d’Algérie et bien je pense aujourd’hui que c’était moins grave que ce qui nous attend dorénavant !

Pourquoi ? Parce que, à l’époque nous avions avec nous et contre nous des hommes (politiques, militaires, citoyens) qui en avaient. Or, ce n’est plus le cas depuis deux décennies, ceux qui nous dirigent, et nous dirigeaient, ne sont plus que des « pantins » (pour parodier l’un d’eux, je ne dirai pas des « sans dents » mais des « sans couilles »).

L’Europe s’est constituée et l’un de ses objectifs majeurs était « qu’il n’y ait plus jamais de guerre ! », or, nous sommes très proches d’une nouvelle ouverture des hostilités entre l’Ukraine et la Russie.

L’Ukraine appartenait à l’URSS stalinienne, ainsi que la Crimée. L’URSS a éclaté mais la moitié Est de l’Ukraine et ses habitants, sont russes et veulent le rester.

Ce conflit doit se régler politiquement, il peut se résoudre par une partition. Cela fera deux états de plus, et alors ? La Tchécoslovaquie n’a-t-elle pas donné l’exemple et la Tchéquie et la Slovaquie ne s’en portent pas plus mal, que je sache ?

Dans tous les cas, ce n’est pas en armant davantage les Ukrainiens de l’Ouest (soi-disant pour qu’ils se défendent ?) que la situation s’améliorera, bien au contraire, cela ne peut que faciliter un affrontement sanglant et, peut-être, une troisième guerre mondiale !

Il est vrai que les USA de Donald Trump ne sont pas l’Europe !

Si la décision avait été prise d’ouvrir l’UE à la Russie ce problème brûlant n’existerait sans doute pas !

Puisqu’il est question de Trump et des USA, au sujet de la Corée du Nord et de son illuminé dictateur, c’est dès les premiers lancements de missiles nucléaires qu’il fallait obtenir, par tous les moyens, le blocus pétrolier de ce pays. Pas de pétrole, plus rien ne fonctionne. La Chine y était hostile ! Il fallait l’y obliger également par un blocus de toutes les importations de produits « Made in China », elle aurait très vite compris.

Enfin l’immigration, que peut-on écrire de plus qui n’a pas été déjà écrit ? C’est le plus grand danger qui nous menace et il ne cessera pas de nous menacer. Le tsunami est irrésistible d’autant plus que l’Europe non seulement ne s’y oppose pas mais l’encourage et trouve un allié de poids avec ce Pape qui, dans le secret du Vatican, espère également ce grand remplacement : remplir ses églises par de la couleur, quand elles seront vides du blanc !

En cette fin 2017, mes réflexions, comme vous pouvez le constater, sont bien loin d’être optimistes, mais je vous demande de me pardonner de vous les avoir fait partager !

Pour cela je vais essayer de vous faire sourire avec une historiette que j’ai écrite en 1964 pour une pièce jouée au théâtre Saint-Georges, à Paris : « De Bab-el-oued à l’Elysée », avec Philippe Clair.

« Julien Thouret, grand reporter à la stations périphérique Europe 1, débute son reportage.

Nous sommes entourés par une foule immense et colorée, sous un brûlant soleil d’été. Je vais interviewer ce monsieur qui se dirige vers nous :

-Pardon, monsieur, que pensez-vous de l’Algérie indépendante ?

-L’Algérie indépendante ! Ca dipend !

-Je vous comprends, mais ça dépend de quoi ?

-Ca dipend, parce qu’y a les optimistes y les pessimistes.

-Je vous comprends mais voyons que disent par exemple les optimistes ?

-Les optimistes y disent : bientôt on mangera de la merde !

-Non, je pense cher monsieur, que ce sont les pessimistes qui disent cela ?

-Non, non, les pessimistes y disent ; y en aura pas pour tout le monde ! »

Que mes amis Algériens me pardonnent, (j’en ai tout de même encore quelques-uns) ce n’est qu’une blague, bien sûr.

Je vous en réserve une seconde pour la fin de l’année !

Manuel Gomez

 

Source : ripostelaique