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dimanche, 09 avril 2017

La dérive humanitariste du christianisme

Publié par Guy Jovelin le 09 avril 2017

Publié par : Jordi Vives 8 avril 2017 dans Société

La dérive humanitariste du christianisme

La dérive humanitariste du christianisme 

08/04/2017 – 18h15 Montpellier (Lengadoc Info) – Tribune Libre – La question de savoir pourquoi les cultures disparaissent et les empires s’écroulent a toujours oppressé historiens et philosophes. Nietzsche, dans l’Antéchrist, n’hésite pas à dire que « le christianisme nous a frustrés des fruits de la civilisation antique ». La question de la responsabilité que porte le christianisme dans la chute de l’Empire Romain fascine encore. C’est le Britannique Edward Gibbon (1737-1794) qui, le premier, établi cette responsabilité. Ernest Renan, dans son Marc-Aurèle (1895), reprit l’une des formules de Nietzsche :« Durant le II ème siècle, le christianisme suce comme un vampire la société antique ». Et il ajoutait cette phrase qui aujourd’hui résonne d’un bien étrange écho : « L’Eglise, au III ème siècle, en accaparant la vie, épuise la société civile, la saigne, y fait le vide. Les petites sociétés tuèrent la grande société ».

En ce début du XXI ème siècle, se pose la question de la responsabilité de l’Eglise et plus précisément, de la Papauté dans cette crise migratoire qui risque de plonger l’Europe dans le chaos et l’anarchie.

Le Pape François dans la continuité de la dérive humanitariste du christianisme

Le Pape François aime les gestes symboliques spectaculaires (comme de ramener des familles de clandestins musulmans de Lesbos dans son avion). Il a multiplié les déclarations sur le sujet. Mais il ne faut pas se méprendre. François est dans la continuité des papes précédents. Même Jean-Paul II, qui a un discours très fort sur les nations et sur « la valeur religieuse de la fidélité à l’identité nationale », ne semble pas percevoir la contradiction avec la sanctification du phénomène migratoire qu’il opère par ailleurs : « la clef d’un avenir de paix pour l’humanité tout entière ».

Tout le problème est que c’est un magistère qui est né au moment où l’Eglise semblait dans une sorte d’euphorie de la « mondialisation heureuse ». L’impact de ce discours en faveur de l’accueil des migrants sur les fidèles est énorme : il relève de l’intimidation en faisant croire dans l’Eglise qu’être opposé à l’immigration de masse, c’est être contre l’Eglise. Contre la parabole du Bon Samaritain et la parole du Christ : « J’étais un étranger et vous m’avez accueilli ».

La confusion entre politique et charité

Il existe au sein de l’Eglise, une tentation de faire des préceptes évangéliques, qui sont des chemins de salut personnel, des principes de gouvernance politique. Cette confusion s’étend également à la notion même de charité, dont on oublie qu’elle doit être juste, responsable, efficace, et qu’elle obéit à un ordre de priorité : « Les plus proches ont un droit de priorité », écrit Saint Thomas d’Aquin. En oubliant ces adjuvants, on fait de la charité une caricature humaniste d’elle-même qui n’a plus grand-chose de chrétien. La charité devient alors l’une de ces « vertus chrétiennes devenues folles » décrites par Chesterton.

En se coupant des populations autochtones européennes, l’Eglise se marginalise

En participant activement à plonger l’Europe dans le chaos et l’anarchie, l’Eglise n’apporte aucun secours aux migrants car ces derniers ont besoin de stabilité et de prospérité. En favorisant en Europe la progression d’un Islam conquérant, l’Eglise contribue elle-même à se marginaliser encore davantage des populations européennes qui sentent leurs souffrances ignorées au profit d’une attention exclusive donnée aux migrants et qui s’indignent de voir leurs inquiétudes quant à leur avenir et à celui de leur civilisation balayées d’un revers de main comme autant de « crispations identitaires… ».

Retrouver l’équilibre entre le souci de la fraternité et la bénédiction des enracinements

Cette dérive du christianisme qui hérisse tant de Catholiques n’est pas une fatalité. La charité ne peut pas être une fuite en avant. L’Eglise doit se souvenir qu’elle doit également la charité aux populations européennes dont elle a la charge. Il lui faut cesser de considérer la migration comme une panacée et qu’elle consente à privilégier les solutions durables de développement et de stabilité politique plutôt que favoriser le déracinement des peuples.

Pour cela, il y a besoin d’une Europe forte, fière de ses racines, et à laquelle l’Eglise sache redonner le supplément d’âme qui lui fait aujourd’hui cruellement défaut.

Germanicus

Photos : DR

 

Source : lengadoc-info

lundi, 25 avril 2016

Michael Savage annonce l’effondrement de l’Occident « sans un regain du christianisme »

Publié par Guy Jovelin le 25 avril 2016

Christianisme Occident effondrement Michael Savage

L’écrivain et polémiste Michael Savage.

 
« Si le christianisme ne reçoit pas un nouvel élan dans le monde occidental, l’Occident va s’effondrer et cela arrivera de notre vivant », affirme l’écrivain – célèbre outre-Atlantique – Michael Savage, auteurs de nombreux best-sellers et animateur de l’émission de radio primée Savage Nation, qui dénonce à la fois les dangers extérieurs, mais aussi intérieurs. « Cet effondrement possible est pour moi une quasi évidence. Je peux presque le ressentir. C’est palpable… Tous ceux qui ont un peu d’intelligence n’ont qu’à regarder ce qui se passe en Europe pour constater qu’on n’en est pas loin. »
 
La fragilisation de l’Occident résulte de l’exclusion du christianisme

 
Pour Savage, affirmer que l’érosion de la foi fondatrice de l’Occident est synonyme de l’érosion de sa fondation est une lapalissade. Il cite à ce sujet le second président des Etats-Unis John Adams, qui avertit en 1798 : « Notre Constitution n’a été établie que pour un peuple moral et religieux. Elle est totalement inadéquate pour tout autre peuple ». Ou encore l’homme d’Etat britannique Edmund Burke écrivant en 1791 : « Les hommes méritent les libertés civiles dans une proportion correspondant à leur disposition à mettre des chaînes morales sur leurs appétits personnels. » Il rappelle aussi les propos de George Washington : « La raison et l’expérience nous interdisent de croire que la morale nationale puisse reposer sur l’exclusion du principe religieux. » Enfin il cite Dostoïevski dans Les Frères Karamazov : « Si Dieu n’existe pas, tout est permis. »
 
De fait, si l’on exclut l’auteur divin, éternel et immuable, des lois du bien et du mal, toutes les questions (et réponses) morales peuvent se voir cyniquement rétorquer : « Qui a dit cela ? Ce sont vos valeurs ; ne me les imposez pas… » On comprend mieux comment une civilisation saine peut s’effondrer en une tyrannie autocéphale. Car seul un pouvoir policier peut maintenir un pays dont les habitants sont devenus barbares.
 

L’effondrement de l’Occident annoncé par Michael Savage est lié à son oubli de Dieu

 
La morale joue aussi un grand rôle dans la domination par l’extérieur d’une nation qui s’effondre. Une invasion est d’autant plus facile à réaliser que les habitants, plongés dans l’immoralité, ne perçoivent même plus le danger. Quand les gens ne croient plus en Dieu, ils sont prêts à croire en tout, et de manière superficielle. Le Wall Street Journal écrivait l’an dernier : « Les Européens d’aujourd’hui croient en des choses superficielles, et superficiellement : droits de l’homme, tolérance, ouverture, paix, progrès, environnement, plaisir. » Ils sont priés d’accepter qu’un garçon soit considéré « fille » si c’est son « ressenti », et de ne pas s’opposer à ce qu’il utilise les toilettes des filles. Et l’on attend des chrétiens qu’ils se plient à de telles normes quand on en exonère hypocritement les musulmans.
 
Et la trahison est la norme. Un conseiller de l’ex-Premier ministre britannique Tony Blair a reconnu que l’immigration massive en provenance du Tiers Monde avait été orchestrée par le parti travailliste pour « rendre obsolètes les arguments de la droite ». Et l’élue suédoise sociale-démocrate Mona Sahlin a révélé l’islamisation de sa nation en disant en 2001 : « Les Suédois doivent s’intégrer dans la nouvelle Suède. L’ancienne Suède ne reviendra jamais. »
 
Pendant ce temps, des Européens patriotes sont punis par les lois réprimant l’islamophobie. Ils sont certes de moins en moins nombreux, étant donné que les peuples européens sont sous le seuil de renouvellement de leur population.
 

Christianisme Occident effondrement Michael Savage

« Le Sermon sur la montagne » par Carl Heinrich Bloch (1890).

 

Source : reinformation.tv

vendredi, 20 novembre 2015

CRÈCHES INTERDITES: «MOINS DE CHRISTIANISME, PLUS DE LAÏCISME, LA PIRE RÉPONSE AUX ATTENTATS»

Publié par Guy Jovelin le 20 novembre 2015

Notre pays vient d'être marqué par les attentats les plus dramatiques de son histoire. Les barbares de l'Etat Islamique ont déclaré la guerre à la France. Ils rassemblent dans une même haine notre culture, notre liberté, notre art de vivre, notre démocratie… mais aussi, si nous prenons le temps de lire leur revendication, la foi chrétienne qui est indissociable de l'histoire et de l'identité de notre pays.


Crèches interdites: «Moins de christianisme, plus de laïcisme, la pire réponse aux attentats»

Paris, «capitale qui porte la bannière de la croix en Europe» était visée, au cœur d'un pays de «croisés». Les mots sont clairs.

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dimanche, 05 avril 2015

La Neuvaine : Méditation de Pâques par Mgr Rey

 Publié par Guy Jovelin

 Mort et résurrection de la France

RAu cours de sa visite apostolique en 1980, Jean-Paul II adressait une adjuration pathétique aux chrétiens de France : « France, fille aînée de l’Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? »

Les peuples, comme les personnes, ont une âme et une vocation à remplir, en toute liberté. Une nation est une famille de familles qui a sa physionomie, son histoire temporelle et spirituelle particulières. L’amour de Dieu est certes le même pour tous les peuples de la surface du globe, même si ces derniers ne Le connaissent pas encore. Mais chacune des nations est aimée d’un amour de prédilection, qui correspond à son « genre de beauté » propre, c’est-à-dire à sa vocation communautaire spécifique.

Le rayonnement de la France à travers le monde s’enracine dans sa vocation chrétienne, source toujours vivante d’une culture riche de poètes et d’écrivains, de philosophes et de théologiens, de penseurs et d’artistes de génie, surgis d’un terreau fécondé par la foi des apôtres et irrigué du sang des martyrs. Notre géographie est recouverte du manteau d’églises, de sanctuaires et de cités, qui souligne combien la foi a embrassé notre histoire.

Cette mémoire chrétienne est pour nous encore référence et espérance pour le futur. Elle est source de responsabilité pour que l’expression de la laïcité et les choix éthiques, sociaux et politiques que notre pays pourra poser dans la construction de cet avenir, n’oublie jamais sa vocation.

Voilà des décennies que l'on annonce la mort de la France. Que ce soit par l'usure du temps, le suicide ou l'assassinat, notre vieux pays vivrait ses derniers instants. Pour certains même, il ne prendrait qu'aujourd'hui conscience de son trépas dissimulé de longue date par des politiciens avides de pouvoir et d'argent. Les vrais amoureux de la France seraient tout aussi convaincus de sa disparition mais n'oseraient le dire pour ne pas désespérer les braves gens. La France comme "société organique" ne serait donc plus : nous ne pourrions qu'en retarder la décomposition, par notamment la défense de sa cellule primordiale, la famille, ou de ce qui reste de sa culture absorbée par la globalisation économique et cyberespace. Quelques fidèles continueraient de s'émerveiller de cet héritage jusqu'à ce que leurs descendants se laissent finalement emporter par l'inéluctable montée du relativisme qui fait le lit du fondamentalisme.

Bien piètre perspective qui hélas, ne manque pas d'éléments de crédibilité ! Quoi qu'il en soit, pouvait-on sérieusement croire  à l'immortalité de la France ? Il ne lui a pourtant jamais été promis que les portes de l'Enfer ne prévaudraient pas contre elle, quelles qu'aient été les faveurs innombrables qu'elle reçut depuis son baptême. La question n'est donc pas de savoir si la France est morte ou vive mais si morte ou moribonde, elle pourrait revenir à la vie. En un mot, la France doit-elle craindre la mort ? Oui, comme le Christ a frémi devant l'imminence de sa Passion mais dans l'espérance de la Résurrection.

En crise, non seulement économique et politique, mais aussi morale et spirituelle, la France doit accepter de mourir à elle-même. Elle doit renier une conception de la "liberté au-dessus de toutes les valeurs" qu'elle a enseignée au monde entier : une liberté déifiée au nom de laquelle on s'arroge le droit de blasphémer, de corrompre les intelligences, de dénaturer l'amour humain ou de tuer "légalement" l'enfant et le vieillard. La France doit cesser de regimber sous l'aiguillon et rejoindre l'étendard qu'elle n'aurait jamais du quitter. Nombre de saints et de mystiques, dont bien sûr Jean-Paul II, ont conditionné le renouveau de la France et son relèvement à sa fidélité aux promesses de son baptême.

Le christianisme est l'âme de notre pays mais il s'est laissé depuis longtemps gagner par une profonde acédie qui l'entraîne aujourd'hui dans les pires égarements. Son principe vital s'affaiblissant, le corps naturellement se délite ; mais il se relèverait même du tombeau, si l'âme retrouvait sa ferveur baptismale. Le Salut de notre patrie suppose donc de chacun une conversion concrète et audacieuse, comme nous y appelle aujourd'hui encore l’apôtre Paul : "si vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu. Pensez aux réalités d’en haut, non à celles de la terre" (Col., III, 1-2).

Toute résurrection suppose, non pas le rétablissement d'un état antérieur, mais une profonde transformation de l'être jusqu'à son accomplissement. La France doit ainsi renoncer à ce qu'elle fut, pour s'accomplir davantage, à travers les circonstances dramatiques que Dieu permet en vue de ce plus grand bien. A l'image des stigmates du Christ glorifié, nos épreuves, vécues avec courage, dans la foi et l'espérance, seront la gloire de notre patrie transfigurée.

Michel Janva

Source : http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html