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dimanche, 03 septembre 2017

Quand les dealers appliquent leurs propres lois aux Izards !

Publié par Guy Jovelin le 03 septembre 2017

 

 Place des Faons Toulouse

A Toulouse, les habitants du quartier des Izards sont pris en otages par les trafiquants de drogue et confrontés au quotidien aux menaces des dealers et à l’insécurité qu’ils ont installée en faisant des halls d’immeuble des véritables commerces de proximité consacrés à la vente de stupéfiants.

Mais depuis plusieurs jours, voire même plusieurs semaines, les résidents des tours situées aux 19 et 20 place des Faons, ne peuvent même plus appeler la police craignant les représailles des voyous et les risques physiques que pourraient encourir leur famille.

Selon La Dépêche du Midi, une femme aurait même été agressée après avoir fermé une fenêtre qui permettait aux dealers de s’échapper lorsque la Brigade Anti Criminalité intervenait dans le quartier.

Une « note de service », bourrée de fautes d’orthographe et intimant aux habitants de ne surtout pas collaborer avec la police, sous peine de représailles a même été placardée dans ces immeubles selon le journal local. Cette « note » disant en substance que pour toutes collaborations avec les services de police, « ils en assumeraient les conséquences ». A noter tout de même que les trafiquants remercient les habitants de leur compréhension.

Outre ce climat de peur, forçant ces gens à rester cloîtrés chez eux ou à sortir la tête baissée, les trafiquants de drogue ont également dégradé les parties communes de ces immeubles. Les néons lumineux ont été peints en noir pour tamiser la lumière et des tags ont été inscrits sur tous les murs. A l’entrée, les tarifs sont même affichés: « Menu du jour, shit, beuh, 5 à 10 € le gramme ».

JG

 

Source : infos-toulouse

dimanche, 30 juillet 2017

Les dealers des kiosques de Jean-Jaurès vont bientôt devoir déménager

Publié par Guy Jovelin le 30 juillet 2017

Crédit photo : Infos-Toulouse

Les emblématiques kiosques des allées Roosevelt vont faire l’objet d’une rénovation et, pour deux d’entre eux, d’un transfert ailleurs dans Toulouse. Après quasiment 100 ans d’existence, retour sur l’histoire des 8 derniers kiosques toulousains…

Connus à Toulouse pour leur design d’un ancien temps, ils le sont surtout pour attirer toute la racaille de Toulouse. Au carrefour des deux lignes de métro, la place s’est rapidement transformée en point de stationnement pour des bandes de jeunes, poussant les passants qui la franchisse à marcher d’un pas méfiant. Des trafiquants de drogue, transportés grâce au métro prenaient, depuis des années, l’habitude de dealer sous les yeux d’une police souvent dépassée.

Le métro, vecteur de criminalité

Depuis la mise en place des deux lignes, les abords du métro n’ont jamais été aussi propice à l’insécurité. Les populations à problème s’y transportant facilement à un prix bon marché. D’ailleurs, Tisséo a pu tenté de réagir avec la mise en place de leurs brigades de médiateurs, médiateurs eux-même issus des quartiers chaud de la ville, et pour certains des repris de justice. Les résultats ne sont évidemment pas probant.
Ces kiosques sont donc à la station Jean-Jaurès ce que sont les belvédères, gradins et places des autres stations du métro toulousains.

Un potentiel déménagement  des kiosques ?

Après avoir été longtemps menacés de disparition, la municipalité s’était engagée à les déplacer un peu partout sur la ville Rose. Devant l’opposition de riverains et d’associations, les kiosques seront finalement conservés sur place, à l’exception de deux d’entre eux qui feront l’objet d’un déplacement.
Tous feront l’objet d’une rénovation extérieure estimée à 220.000 €. Les rénovations intérieures seront à la charge des exploitants. Ces exploitants, plus prompt à laisser s’installer la criminalité, procéderont-ils à ces rénovations ? Rien n’est moins sûr. Si l’idée de déplacer les points à problèmes pourrait paraître intéressante, il faut croire que le maire de la ville aura toute les difficultés du monde à faire de même pour tous les quartiers qui, chaque jours, polluent l’existence de riverains.

 

Source : infos-toulouse

mercredi, 02 mars 2016

St-Laurent-de-la-Salanque : les dealers menacent les habitants d'une résidence (découvrez leurs "courriers")

Publié par Guy Jovelin le 2 mars 2016

Le 01 mars à 6h00 par Laure Moysset

L'affaire n'est pas banale et suscite l'inquiétude au sein des habitants de la résidence HLM Aragon, rue Antonio-Gaudi à Saint-Laurent-de-la-Salanque depuis ce lundi matin. Depuis qu'une vingtaine d'entre eux, domiciliés dans divers logements répartis dans deux bâtiments, ont découvert un bien étrange courrier dans leur boîte aux lettres. Un mot de menace (notre photo ci-dessous) leur a été déposé, sans enveloppe, en quelques mots rédigés au feutre rouge sur une simple feuille blanche découpée. Et ce afin qu'ils livrent aux "corbeaux" la nouvelle adresse d'un de leur ancien voisin.

Concrètement, la missive indique (sic) : "Donnez-nous la nouvelle adresse de B… sinon on va tout saccager. Mettez-la sur la boite. Il nous doit du fric et les dettes ça se paye toujours, le chite c'est pas gratos. Y'aura des conséquences sinon". Certains destinataires ont, quant à eux, reçu une variante, écrite à l'encre bleu, qui se veut plus agressive encore : "Dernier avertissement" annoncent les anonymes. "Dites-nous où abite B…, mettez sa nouvelle adresse sur les boites aux lettres sinon on va brulez vos voitures et tout cassez. Il nous doit du fric, les dettes courrent toujours avec intérets et on finira par le retrouver. Cessez de le protégez ! B…, paie tes dettes !".

 

 

 

 

 

Les locataires concernés se sont rendus tour à tour hier auprès des services de gendarmerie de la brigade locale afin de signaler les faits. "On ne sait pas si cela a été mis dans nos boîtes samedi, dimanche ou ce lundi matin, raconte l'un d'entre eux. On ne peut pas deviner s'ils vont mettre les menaces à exécution mais dans ces affaires de drogue ça peut mal tourner, on le voit ailleurs. On ne sait pas vraiment de qui ils parlent, on pense que c'est quelqu'un qui ne vit plus ici. Quoi qu'il en soit, je pense que c'est sérieux et assez grave. C'est angoissant. D'autant qu'il y a quand même beaucoup de personnes âgées. On va s'organiser et surveiller par les fenêtres, notamment pour les femmes qui vivent seules et qui rentrent tard le soir dans la nuit".

De leur côté, les services de gendarmerie n'ont pu enregistrer de plainte face à ces menaces de dégradations potentielles car ces faits ne constituent pas une infraction pénale. Néanmoins, les militaires confirment qu'ils vont se montrer très vigilants et exercer une surveillance particulière sur ce quartier. Enfin, l'office HLM 66 devait être contacté par les habitants et pourrait être habilité à déposer une plainte à titre collectif.

 

Source : http://www.lindependant.fr/