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vendredi, 28 juillet 2017

La France vassale de la Sublime Porte !

Publié par Guy Jovelin le 28 juillet 2017

POSTÉ LE 25 JUILLET , 2017, 12:00

erdogan,france,turquie,vassale de la sublime porteLa lecture des médias étrangers est un exercice aussi intéressant que troublant, car, lorsqu’ils parlent de la France, un Français supposerait facilement qu’ils parlent d’une autre planète, tant « nos » médias sont conformistes.

C’est ainsi que j’ai découvert avec stupéfaction que la France avait accepté de payer pour que la Turquie maintienne sa signature à l’accord de Paris sur le climat.

Non seulement cet accord risque de mettre en péril la compétitivité de nos entreprises, mais le contribuable français va donc être mis à contribution pour permettre à la Turquie de jouer les bons élèves en matière d’écologie.

Inutile de dire que les dirigeants français ne se sont pas empressés de nous le faire savoir.

Au demeurant, nous ignorons  toujours ce que cet accord de Paris va bien pouvoir faire pour « sauver la planète ».

Certains médias se gaussent de M. Macron – ou le félicitent – qui voudrait faire de la France une start-up. Comme s’il était possible de diriger un État millénaire comme une entreprise internet.

Mais, du moins, cela permettrait-il de mettre en œuvre des réformes administratives trop longtemps attendues.

Le problème, c’est que, bien plus qu’une start-up, M. Macron – fidèle en cela à ses prédécesseurs – souhaite faire de la France une ONG.
Une ONG environnementale, une ONG d’accueil des « migrants ». Bref une ONG sur tous les sujets à la mode.

Donc tout sauf un pays devant se protéger et protéger ses citoyens dans un contexte international particulièrement tendu.

Il est d’autant plus absurde de payer pour la Turquie que celle-ci insulte de plus en plus ouvertement l’Union européenne et ses États membres, qui ont le front de ne pas l’abreuver suffisamment de milliards de subventions et d’émettre quelques réserves sur la réislamisation entamée par M. Erdogan.

L’UE a pourtant été d’une longanimité peu commune.

Nous avons d’ores et déjà donné des milliards au titre de la « pré-adhésion ».

Alors même que la Turquie occupe illégalement un État membre (Chypre en l’occurrence). Et que la Turquie continue à pénaliser les personnes qui croient que le génocide arménien a été une réalité.

Imaginons quelles seraient les réactions des médias de gauche si l’Allemagne avait dans son Code pénal une disposition prévoyant d’envoyer pour 10 ans en prison toute personne qui affirmerait que les chambres à gaz ont existé !

Là, silence. Toute la classe politique, ou peu s’en faut, considère que la Turquie est un pays d’Europe, phare d’un islam modéré et « compatible avec la laïcité ». Sans rien comprendre à ce qu’a fait naguère Atatürk et ce que fait aujourd’hui Erdogan.

Pour ma part, j’ai toujours trouvé idiot d’humilier la Turquie, comme cela se pratique régulièrement en Europe. Mais tout aussi idiot de la faire rêver à ces chimères impossibles.

Non, la Turquie n’a pas sa place en Europe. Et, oui, il faudrait profiter de la grogne actuelle du « Sultan » Erdogan pour le lui dire clairement.

En attendant, ce que nous constatons est fort éloigné de ce bon sens élémentaire.

La Turquie nous insulte, mais nous courbons l’échine en la priant humblement de bien vouloir accepter, avec nos excuses empressées, quelques milliards supplémentaires.

On se demande parfois si cette Europe avachie a quelque chose à voir avec celle qui, jadis, résista à la Sublime Porte, et la mit magnifiquement en déroute, à Lépante ou à Vienne.

Mais, plus généralement, l’Union européenne a-t-elle quelque chose à voir avec l’Europe et sa civilisation sans équivalent dans l’histoire du monde ?

 

Source : les4verites

mardi, 11 avril 2017

Provocation : Erdogan veut organiser une prière musulmane en la Basilique Ste Sophie ce Vendredi Saint

Publié par Guy Jovelin le 11 avril 2017

Notre consœur grecque Irène Dimopoulou, directrice du journal EMPROS, nous adresse cet article.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé qu’il organisera une prière musulmane dans l’Église de la Sagesse de Dieu, plus connue sous le nom de Basilique Sainte-Sophie, à Constantinople. La prière devrait avoir lieu vendredi prochain, Vendredi Saint pour tous les chrétiens, juste avant le 16 Avril, jour du referendum turc visant à lui attribuer des pouvoirs de sultan. Lui-même y sera présent, ainsi que tous les fonctionnaires de l’AKP, son parti au pouvoir.

Ce sera une démonstration, écrivent les médias turcs, contre les Croisés, en même temps que la transformation de l’église – devenue musée – à nouveau en mosquée pour le culte musulman, « selon des sources sérieuses signalées du Palais (le palais présidentiel à Ankara) ».

Il faut aussi signaler qu’en même temps, la presse turque, met en avant une démarche pour l’ouverture de deux mosquées à Athènes. La construction de la première mosquée à Athènes depuis la libération de la Grèce suite à la guerre de 1821, est en cours. Selon le reportage de notre journal EMPROS, la démolition de l’église de St. Savvas, qui se trouve sur la route menant à la mosquée, est aussi demandée, parce que son existence est jugée «provocante » pour les pèlerins musulmans.

Il revient aux Chrétiens d’Orient comme d’Occident, de se soumettre une fois encore aux agressions turques et musulmanes, ou de se regrouper pour faire face aux nouvelles menaces d’Erdogan. La Basilique Sainte Sophie, occupée depuis 1453, n’est plus utilisée comme église. Au moins devrait-elle être respectée comme musée.

Irène Dimopoulou

 

Source :medias-presse.info

jeudi, 23 mars 2017

«Aucun Européen ne pourra plus faire un pas dans la rue en sécurité», menace Erdogan

Publié par Guy Jovelin le 23 mars 2017

«Aucun Européen ne pourra plus faire un pas dans la rue en sécurité», menace Erdogan
© Umit Bektas Source: Reuters
 
Le 22 mars, le président turc a fortement tancé l'Europe dans sa façon de traiter la Turquie, sur fond de crise aggravée entre Bruxelles et Ankara depuis l'expulsion de ministres turcs de meetings pro-Erdogan aux Pays-Bas et en Allemagne.

«Je m'adresse une nouvelle fois aux Européens [...] La Turquie n'est pas un pays qu'on peut bousculer, dont on peut jouer avec l'honneur, dont on peut expulser les ministres», a martelé Recep Tayyip Erdogan lors d'un discours à Ankara. Le président turc a ainsi menacé l'Union européenne, qui, selon lui, maintient une attitude hostile envers Ankara. 

«Le monde entier suit ce qu'il se passe de très près. Si vous continuez de vous comporter de cette manière, demain, aucun Européen, aucun occidental, ne pourra plus faire un pas en sécurité, avec sérénité, dans la rue, nulle part dans le monde», a-t-il ajouté.

«En tant que Turquie, nous appelons l'Europe à respecter les droits de l'homme et la démocratie», a lancé le chef de l'Etat turc.


Voir l'image sur Twitter

Erdogan warns Europeans 'will not walk safely' if current attitude persists http://reut.rs/2mQq145 

Ces déclarations surviennent alors que les relations entre la Turquie et l'UE se sont fortement tendues ces dernières semaines après l'interdiction de plusieurs meetings pro-Erdogan auxquels devaient participer des ministres turcs en Allemagne et aux Pays-Bas.

En réaction, les dirigeants turcs avaient multiplié les invectives envers les capitales européennes. Recep Erdogan avait ainsi accusé la chancelière allemande Angela Merkel d'avoir recours à des «pratiques nazies», suscitant l'indignation de Berlin.

Le regain de tension avec l'Europe surgit à moins d'un mois d'un référendum en Turquie, le 16 avril, sur une révision constitutionnelle visant à renforcer les pouvoirs présidentiels, qui pourrait permettre à Recep Tayyip Erdogan de rester au pouvoir jusqu'en 2029.

Ouvrir les vannes des migrants 

Si Erdogan n'a pas précisé en quoi consistaient exactement ces menaces vis-à-vis de la sécurité de Européens, il apparaît vraisemblable qu'il puisse s'agir d'une éventuelle mise à mal de l'accord migratoire en vigueur entre la Turquie et l'UE depuis un an.

Le président turc a déjà menacé à plusieurs reprises de briser cet accord migratoire passé le 18 mars 2016. Il prévoit un plan global pour réduire la migration vers l'Europe en renvoyant les migrants en situation irrégulière présents en Grèce vers la Turquie.

Le 16 mars, le ministre turc de l'Intérieur, Süleyman Soylu, avait déjà annoncé la couleur en déclarant  : «Je le dis à l'Europe, êtes-vous à la hauteur ? Si vous le souhaitez, nous pouvons ouvrir le passage aux 15 000 réfugiés que nous ne vous envoyons pas chaque mois et vous couper le souffle.»

En contrepartie de l'accord, l'Union européenne doit accélérer le versement du montant de 3 milliards d'euros destiné à la gestion des réfugiés en Turquie. L'UE doit également assurer le financement d'autres projets en faveur de personnes bénéficiant d'une protection temporaire en Turquie, pour 3 milliards d'euros supplémentaires jusqu'à fin 2018.

 

Source : francais.rt

samedi, 18 mars 2017

Erdogan aux Turcs vivant en Europe : «Ne faites pas trois, mais cinq enfants. Vous êtes l’avenir !»

Publié par Guy Jovelin le 18 mars 2017

Erdogan aux Turcs vivant en Europe : «Ne faites pas trois, mais cinq enfants. Vous êtes l’avenir !»
© Ozan Kose / AFP
En campagne pour son référendum, Erdogan a une cible favorite
 
Particulièrement en verve, le dirigeant turc s’est lancé dans une nouvelle série de propos provocateurs à l’attention du Vieux continent, une cible qu’il affectionne particulièrement ces derniers temps.

«J’en appelle à mes citoyens, mes frères et sœurs en Europe […] Allez vivre dans de meilleurs quartiers. Conduisez les meilleures voitures. Vivez dans les meilleures maisons. Ne faites pas trois, mais cinq enfants. Car vous êtes l’avenir de l’Europe. Ce sera la meilleure réponse aux injustices contre vous.» Voilà le conseil qu’a donné Recep Tayyip Erdogan aux Turcs expatriés.

Le président turc a livré ses recommandations lors d’un meeting le 17 mars dans la ville d’Eskisehir, au cours duquel il s'exprimait sur la réforme constitutionnelle soumise à un référendum qui doit se tenir le 16 avril.

Ces derniers jours, le dirigeant a enchaîné les attaques contre l’Europe. Le 16 mars, il avait en effet accusé la Cour de justice de l'Union européenne d’avoir «lancé une croisade contre le croissant», celle-ci ayant estimé qu’une entreprise pouvait, si elle le souhaitait, interdire le foulard islamique.


Voir l'image sur Twitter

«Guerres de religions» ? Erdogan et son ministre profèrent des menaces contre l'Europe https://francais.rt.com/international/35344-ministre-turc-met-europe-garde-guerres-religion-defaite-wilders 

 «L'Europe retourne doucement vers les jours qui ont précédé la Seconde Guerre mondiale», avait-il estimé.

Après avoir interdit à deux ministres turcs de venir s’adresser aux expatriés à Rotterdam, les Pays-Bas ont également été la cible d’attaques répétées de la part de Recep Tayyip Erdogan, qui les a notamment traités de «nazis» et de «fascistes».

 

Source : francais.rt

mardi, 14 mars 2017

Erdogan veut coloniser – puis annexer – l’Allemagne et les Pays-Bas

Publié par Guy Jovelin le 14 mars 2017

Turquie-Erdogan-4
 

Turquie-Erdogan-2 

Erdogan représente une véritable menace pour le monde, notamment l'Europe et le Moyen Orient. De l'Asie mineure à l'Asie centrale en passant par l'Europe, le Proche et le Moyen Orient, le fou d'Ankara rêve d'expansion. Calife mégalomane, Erdogan-le-sanguinaire ment comme il respire lorsqu'il s'adresse à l'Occident y compris lorsqu'il taxe certains gourvernements européens (allemand et néerlandais) de "nazis", lui, Erdogan, le nazislamiste. Du reste, au plan interne, il ne cesse de révéler ses véritables projets impérialistes.

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Que l'on se souvienne : Erdogan ne reconnaît toujours pas le génocide des chrétiens arméniens. Erdogan poursuit l’occupation militaire d’une bonne moitié de l’île souveraine de Chypre. Erdogan persécute des milliers de turcs chrétiens. En 2011, la population grecque chrétienne orthodoxe d'Istanbul comptait encore 2’500 personnes, sachant -- petit rappel -- que l’Asie mineure, aujourd’hui dite Turquie, était judéo-chrétienne avant l’arrivée des mahométans avec les génocides qu’ils ont perpétrés.
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En 2013, Erdogan s’attirait des critiques de la part du secrétaire général de l’ONU, des Etats-Unis et d’Israël, car il alléguait que le sionisme serait, selon lui, un « crime contre l’humanité ». « Comme c’est le cas pour le sionisme, l’antisémitisme et le fascisme, il devient maintenant inévitable de considérer l’islamophobie comme un crime contre l’Humanité », ajoutait Erdogan.
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Et, toujours pour mémoire, rappelons qu'en octobre 2016, Erdogan a remis en cause le traité de Lausanne de 1923 – fondateur de l’Etat turc moderne qui fixe les frontières de la Turquie actuelle – et évoqué une géographie du "cœur", dans laquelle les îles grecques, mais aussi des localités aussi éloignées que Mossoul, Alep et Kardjali, en Bulgarie, font, selon lui, partie d’une même entité : un Empire ottoman renouvelé sous sa présidence dictatoriale.
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Voici le plan impérialiste d'Erdogan tel qu'annoncé par lui-même :  "On nous demande pourquoi on s’intéresse à l’Irak et à la Syrie, à l’Ukraine, à la Géorgie et à la Crimée, à l’Azerbaïdjan et au Karabakh [région disputée par Erevan et Bakou], aux Balkans et à l’Afrique du Nord. Mais ces pays ne nous sont pas étrangers. Comment faire la différence entre Rize et Batoumi [en Géorgie]. Comment évoquer Edirne sans parler de Thessalonique et Kardjali [en Bulgarie] ?, ajoute Erdogan.
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Et le fou moustachu d'Ankara ajoute : Comment ne pas admettre que Gaziantep, Alep, Mardin, Syrte et Mossoul ne sont pas liés ? De Hatay au Maroc, vous trouverez les traces de nos ancêtres. C’est la même chose en Thrace [région à cheval entre la Turquie, la Grèce et la Bulgarie] et en Europe de l’Est. Aujourd’hui, lorsque nous parlons de la Syrie, de l’Irak, de la Crimée, de la Thrace occidentale et de la Bosnie, des gens nous regardent comme si nous étions des extra-terrestres. Mais pour nous, il ne s’agit pas d’autres mondes mais de morceaux de notre âme", conclut le président-dictateur islamiste Erdogan.
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Et maintenant, Erdogan veut coloniser - puis annexer - l'Allemagne et les Pays-Bas, des pays "nazis", selon lui....

Michel Garroté, 13.3.2017

 

Source : lesobservateurs