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samedi, 09 février 2019

La France prête à se brouiller avec l’Allemagne pour assouvir sa russophobie ?

Publié par Guy Jovelin le 09 février 2019

Rédigé par notre équipe le 08 février 2019.

Derrière les sourires et les embrassades, la relation franco-allemande n’est pas si bonne que la presse d’Etat est sommée de l’affirmer. Paris et Berlin ont des visions et des intérêts différents qui peuvent aller jusqu’au clash. C’est le cas autour du projet de gazoduc Nord Stream 2. Un gazoduc long de 1 200 kilomètres qui doit envoyer directement du gaz russe à l’Allemagne en passant sous la mer Baltique. L’idée est fructueuse pour les deux pays, mais Macron fait tout en coulisse pour que le projet avorte. Le président français est le genre de partenaire dont on se passerait bien.  

Angela Merkel a vu défiler les présidents français un à un. Chirac, Sarkozy, Hollande et désormais Macron. La retraite bientôt venue, elle aura le temps de rédiger ses mémoires et de donner ses impressions sur chacun d’eux. Et si elle ne manie pas la langue de bois, le plus habillé pour l’hiver pourrait bien être Emmanuel Macron. En effet, sous ses apparences de type avenant, toujours le sourire aux lèvres et à la tape dans le dos facile, se cache un roquet qui ne supporte pas qu’il se passe quelque chose en son absence. Macron veut être au centre de tout et désigner l’ennemi, seul, en fonction de ses lubies et des intérêts de l’oligarchie qui l’a érigé au pouvoir.

Quand Macron s’ingère dans les affaires russo-allemandes

Alors quand l’Allemagne s’entend avec la Russie pour un projet ambitieux de gazoduc, le président français voit rouge. Berlin et Moscou se sont mis d’accord pour la construction d’un gazoduc partant de la région de Saint-Pétersbourg avec pout point d’arrivée la côte nord de l’Allemagne. Un trajet à 100 % sous la mer qui longe les eaux territoriales de plusieurs pays historiquement très hostiles à la Russie (les pays Baltes en tête). Peu importe, le projet est légal, financé (près de dix milliards d’euros) et construit à hauteur de 400 kilomètres. Gazprom fournit le gaz, conduit et finance les travaux à hauteur de 50 % tandis que cinq compagnies européennes s’offrent chacune 10 % d’un gâteau qui doit voir 11 % du gaz consommé en Europe traverser la mer Baltique.

Tout est donc parfaitement sur les rails, mais le capricieux Macron rêve de faire capoter le projet. Ses cris d’orfraie n’ont aucun effet mis à part d’agacer une Allemagne qui s’est déjà montrée bien patiente avec lui. La preuve, Merkel a signé la Traité d’Aix-La-Chapelle. Ah, mais c’est un mauvais exemple, car ce texte une soumission de la France à l’Allemagne. Cette fois-ci, en plus d’être un peu pénible, Macron tente carrément de mettre des bâtons dans les roues de Merkel non pas parce que ce projet ferait de l’Allemagne le centre névralgique du gaz en Europe, mais parce qu’il fait aussi le jeu de la Russie.

Avec Nord Stream 2, plus d’intermédiaire ukrainien qui pille le gaz tout en se gavant de redevance de transit. C’est ainsi moins de conflits potentiels et donc moins d’occasions de lancer des sanctions contre un pays qui sert d’ennemi de l’extérieur. Un rôle joué par la Russie à la perfection qui permet à des incompétents notoires comme Hollande et Macron de jouer au petit général en chef. Il faut quand même que la russophobie soit sacrément ancrée dans l’esprit des élites pour qu’elles en viennent à utiliser Bruxelles pour tenter de faire passer une révision de la directive gazière qui aurait pour effet de mettre un terme presque certain au projet.

Ça se tire dans les pattes à Bruxelles, mais officiellement tout va bien. L’ennemi est ailleurs, voire à Rome. Berlin doit rester le partenaire adoré coûte que coûte malgré les coups bas. Cette affaire est typique de la Macronie. Les combats les plus importants se font loin des regards. Pas de déclarations tonitruantes, juste la volonté de tuer politiquement pour de mauvaises raisons. Une stratégie qui finira d’achever un Macron isolé sur la scène européenne. La liste des pays qui le haïsse est déjà impressionnante et il fait tout pour l’allonger. Encore un peu et on pourrait le croire masochiste !

 

Source : 24heuresactu

jeudi, 01 mars 2018

Les Américains bombardent les Syriens à Deir ez-Zor

Publié par Guy Jovelin le 01 mars 2018

  

 

 Par Antoine de Lacoste

américains,deir ez-zor,gaz,pétrole,syriensLe siège de Deir ez-Zor fut un des hauts faits d’armes de la guerre qui ravage la Syrie depuis six ans.

Après des mois de résistance acharnée, l’enclave loyaliste (un tiers de la ville) avait été libérée par l’armée syrienne, appuyée par l’aviation russe. Daesh était une nouvelle fois vaincue et devait abandonner sa dernière ville importante en Syrie.

C’était en septembre dernier, sur l’Euphrate.

Au-delà du fleuve, il y a les champs de gaz et de pétrole, jusqu’à la frontière irakienne. Les Américains sont alors entrés en scène et ont organisé l’occupation par les Kurdes de la rive Est de l’Euphrate. Ce territoire est exclusivement peuplé d’Arabes mais peu importe. Il s’agissait d’empêcher le régime de reconquérir trop de territoire et trop de ressources financières.

Depuis, les choses étaient figées : l’armée syrienne à l’Ouest, les Kurdes et les conseillers américains à l’Est.

Mais avec l’offensive turque contre l’enclave kurde d’Affrin (au nord-ouest du pays), plusieurs centaines de volontaires kurdes ont quitté la région de Deir ez-Zor pour rejoindre leurs frères attaqués. L’armée syrienne les a laissés passer.

Damas a pensé alors, qu’affaiblie, la résistance kurde serait symbolique et qu’un déploiement de force au-delà du fleuve était possible.

Plusieurs centaines d’hommes ont donc traversé l’Euphrate. L’aviation américaine (pudiquement appelée « aviation de la coalition ») est aussitôt intervenue massivement, tuant plusieurs dizaines de combattants. Parmi eux des chiites iraniens et afghans ainsi que des arabes de la région, membres des milices pro-Damas.

Ce coup de poker se solde donc par un échec. Les Américains ont clairement indiqué qu’ils continueraient d’occuper cette partie de la Syrie, sans d’ailleurs le moindre mandat ni du régime syrien ni de l’ONU.

Leur objectif principal est connu : il s’agit d’assurer une présence permanente par le bais des Kurdes afin d’empêcher une implantation durable de l’Iran, nouvel empire du mal pour Washington.

Bien évidemment, l’offensive turque contre Affrin perturbe leur plan, car il a bien fallu lâcher son fidèle allié kurde dans cette bataille afin de ne pas heurter de front la Turquie, toujours membre de l’OTAN.

Mais la région de Deir ez-Zor, loin de la frontière turque, n’intéresse pas Erdogan et les Kurdes, couverts par l’aviation américaine, peuvent continuer d’occuper ces territoires et d’engranger les recettes gazières…

Il n’est toutefois pas certain que cette occupation se poursuive encore longtemps sans accroc dans une région de peuplement exclusivement arabe car chacun sait que Kurdes et Arabes vivent rarement ensemble pacifiquement.

Pendant ce temps, dans Deir ez-Zor libérée par l’armée syrienne, SS Ignace Aphrem II Karim, Patriarche d’Antioche et de tout l’Orient de l’Eglise syriaque orthodoxe, célébrait une messe dans les décombres de l’église Sainte Marie. La première depuis six ans.  

 

Source : lafautearousseau

mercredi, 20 décembre 2017

RUSSIE SERBIE : QUE DU BLEU A L’HORIZON

Publié par Guy Jovelin le 20 décembre 2017

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mardi 19 décembre 2017par Michel Dantan

A ceux qui a Bruxelles reprochent à la Serbie d’être assise entre deux chaises en raison du refus de ses dirigeants de rallier la politique de sanctions contre la Russie tout en continuant à nourrir l’ambition de devenir membre de l’UE, le Président Vucic a déjà répondu que sa chaise était en Serbie, le meilleur endroit pour y défendre les intérêts de son pays. Autrement dit que la politique étrangère de la Serbie n’était pas négociable et que sa marque de fabrique resterait son indépendance. Le voyage de trois jours que le Président serbe vient d’entamer en Russie devrait confirmer la position d’équilibre que la Serbie entend maintenir entre l’UE et la Russie. Plusieurs projets qui concernent directement l’indépendance de la Serbie tant dans les domaines de la défense que de l’économie seront évoqués au cours de la rencontre prévu entre le Président serbe et son homologue Vladimir Poutine. Les ministres de la défense et de l’économie, Alexandre Vulin et Goran Knezevic feront parti de la délégation serbe. Le système de défense anti aérien russe Buk-2 qui équipera l’armée serbe dés l’an prochain et la participation de la Serbie à la construction du gazoduc Turkish Stream qui à terme devrait acheminer du gaz russe jusqu’en Europe, sont les principaux dossiers sur lesquels les deux parties devraient conclure des accords. La Serbie entend bien faire la démonstration qu’elle garde la maitrise de sa politique étrangère et assurer pas ses propres moyens la défense de son territoire, notamment dans un contexte régional où l’état-OtAN fantoche du Kosovo fait résonner des bruits de bottes en menaçant Belgrade de se doter d’une armée, ce à quoi le ministre serbe de la défense A.Vulin s’est catégoriquement déclaré opposé. En conclusion de sa rencontre avec le Président russe, le Président serbe s’est exprimé dans la langue de Tolstoï, preuve s’il en est que les liens qui unissent la Serbie et la Russie sont aussi d’ordre culturel.

 

Source : national-hebdo

lundi, 17 juillet 2017

La guerre froide du gaz et les inacceptables sanctions des États-Unis contre l’Europe !

Publié par Guy Jovelin le 17 juillet 2017

 

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Marc Rousset

Que ne feraient pas les États-Unis pour exporter leur gaz de schiste nouveau et contrer la puissance stratégique de la Russie aussi bien en Europe qu’au Moyen-Orient !

Le russe Gazprom (Газпро́м) veut construire un nouveau gazoduc (Nord Stream 2) de 9,5 milliards d’euros dans la Baltique, qui augmenterait d’un tiers en 2019, soit de 55 milliards de m3, le gazoduc sous-marin Nord Stream 1 déjà existant entre Vyborg (Выборг, Russie) et Greifswald (Allemagne).

Suite à l’opposition de l’Ukraine et de la Pologne, dont les gazoducs continentaux Yamal et Brotherhood passant par leurs territoires sont court-circuités, Gazprom a été amené à être le seul actionnaire du projet. Le français Engie, les allemands Uniper (ex-E.ON) et Wintershall (BASF) ainsi que l’anglo-néerlandais Shell ont décidé d’être seulement des financiers à hauteur de 10 % chacun, et non plus des actionnaires, ce qui était initialement prévu. Nord Stream, passant sous la mer, échappe à la juridiction de Bruxelles ; les Allemands considèrent ce projet comme strictement commercial.

Mais le 15 juin 2017, le Sénat américain a décidé, au grand dam de l’Europe, d’envisager des sanctions contre les entreprises européennes « du fait des effets préjudiciables de Nord Stream 2 sur la sécurité énergétique européenne ». Bref, l’Amérique est plus royaliste que le roi Europe, alors qu’il s’agirait bien au contraire de diminuer la sécurité énergétique de l’Europe et de nous obliger à acheter du gaz de schiste américain transporté sous forme liquéfiée à partir des États-Unis jusqu’à des ports terminaux européens. À noter qu’aux États-Unis mêmes, l’idée d’exporter du gaz de schiste est considérée par l’Industrial Energy Consumers of America comme stupide car contribuant à augmenter la cherté du gaz dans les industries manufacturières porteuses de valeur ajoutée.
 
Selon Isabelle Kocher, directrice générale d’Engie, « il s’agit d’une ingérence spectaculaire et inacceptable dans les affaires européennes », après les sanctions financières des États-Unis contre BNP Paribas, Alstom et les contraintes imposées à Renault, PSA et Total pour investir en Iran. Cette implication est d’autant plus surréaliste, impérialiste et inacceptable que Nord Stream est un projet non américain avec des entreprises non américaines et un financement sans dollars américains.

L’Europe ne peut, au contraire, que se réjouir de diversifier son approvisionnement en gaz naturel pour 40 % en provenance de la Russie, pays frère continental européen, d’autant plus que la production chute au Royaume-Uni (mer du Nord) et au Pays-Bas.

La folle agressivité américaine se comprend d’autant mieux que la Russie, suite à son intervention victorieuse en Syrie, est devenue le maître du jeu au Moyen-Orient pour le gaz en provenance du Qatar et d’Iran. Le projet « Turkish Stream » prévoit la construction en Turquie par la Russie de deux conduites d’une capacité de 15,75 milliards de m3 par an chacune, qui formeront un gazoduc sous la mer Noire, évitant encore une fois l’Ukraine, pour fournir l’Europe. Le Qatar a dû passer sous les fourches caudines russes et renoncer au projet initial « sunnite » évitant l’Irak, passant par l’Arabie saoudite et une Syrie non Bachar el-Assad. La Russie devient le pivot central pour que le gaz tant iranien que qatari transite vers l’Europe sans déposséder Moscou via le futur gazoduc russo-turc « Turkish Stream ». À quand une Europe européenne et enfin libre ?

Boulevard Voltaire cliquez ici

lundi, 01 mai 2017

Prix du gaz, hausse de la consultation médicale… tout ce qui change au 1er mai

Publié par Guy Jovelin le 01 mai 2017

Chez le médecin. - PHILIPPE HUGUEN - AFP
Chez le médecin. PHILIPPE HUGUEN  /  AFP

Comme chaque année, le 1er mai n’est pas que synonyme de Fête du travail et donc de jour chômé. Il coïncide également avec la mise en place de nouvelles règlementations, avec, pour 2017, deux évolutions notables : la baisse du prix du gaz et la hausse de la consultation chez le médecin généraliste.

De 23 à 25 euros chez le médecin

Le prix de la consultation chez un généraliste, adhérant au Contrat d'accès aux soins (CAS), passe de 23 euros à 25 euros au 1er mai. Cette augmentation concerne les généralistes installés en secteur 1, soit 94% des professionnels, et n’est pas prise en charge par la Sécurité sociale. Il faudra donc vous renseigner auprès de votre mutuelle pour connaître le montant de votre remboursement. La consultation des enfants jusqu’à 6 ans passe elle à 30 euros. Elle était de 26 euros pour les 2-6 ans et de 28 euros pour les 0-2 ans.

Baisse du prix du gaz

En revanche, les tarifs réglementés du gaz, appliqués par Engie, vont diminuer de 3,3% à compter du 1er mai. 5,8 millions de foyers en France sont concernés par cette mesure. Le fournisseur historique aurait adressé sa demande de révision tarifaire à la Commission de régulation de l'énergie (CRE).

Cette année, les tarifs avaient grimpé de 2,3 % en janvier et 2,6 % en mars, et légèrement reculé de 0,6 % en février et 0,7 % en avril. 

En parallèle, la CRE remettra fin mai aux pouvoirs publics son rapport annuel d'audit sur les tarifs réglementés du gaz, afin de faire point sur les coûts d'approvisionnement - et hors approvisionnement - de l'entreprise, ex-GDF Suez.

Depuis 2013, le tarif réglementé du gaz est révisé tous les mois et indexé sur les prix de marché.

Le Fisc ouvre Patrim au public

Patrim, le service d’évaluation immobilière de l’administration fiscale, devient consultable par l’ensemble des acheteurs et vendeurs de biens immobiliers pour estimer le prix du logement. Les références cadastrales et l’adresse complète des biens sont également disponibles.

Mai, le mois des impôts

Il est temps de faire vos calculs et de remplir votre déclaration d’impôt sur le revenu ! La déclaration par Internet est désormais obligatoire pour les foyers dont le revenu fiscal de référence (RFR) de 2015 dépasse 28 000 €. Selon les départements de résidence, la limite pour déposer ses chiffres en ligne est située entre le 23 mai et le 6 juin. Pour les autres, la date butoir pour remplir sa déclaration papier est fixée au 17 mai.