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dimanche, 21 octobre 2018

Un timbre pour les 70 ans d’amitiés entre les Etats-Unis et Israël…

Publié par Guy Jovelin le 21 octobre 2018

A l’occasion de la fête de Hanoukka, Israël et les États-Unis ont annoncé la création d’un timbre commun pour célébrer 70 ans de relations diplomatiques entre les deux pays. Le design du timbre a été dévoilé lors de cérémonies simultanées aux États-Unis et en Israël. La cérémonie américaine s’est déroulée dans la synagogue Touro, à Newport, dans le Rhode Island, la plus ancienne synagogue d’Amérique du Nord.

Jusque-là cela va…

« Aujourd’hui, la création de ce timbre commun est le symbole des valeurs partagées et des affinités culturelles entre les États-Unis et Israël », a déclaré l’ambassadeur américain en Israël à la cérémonie qui a eu lieu à Jérusalem.

J’ai juste un petit problème concernant la part de symbolique revenant aux USA dans ce graphisme! Quelqu’un peut m’aider ?

 

Source : medias-presse.info

mardi, 14 août 2018

Nos entreprises ont plié bagage en Iran. Quid de l' « Europe puissance » ?

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L'usine Peugeot de Khodro, près de Téhéran, en 2016. (Photo BEHROUZ MEHRI/AFP)

C'est un fait que, nonobstant les ventes perdues, parfois considérables, la quasi-totalité des entreprises européennes, notamment celles du secteur automobile, aéronautique, et de l'énergie, mais pas seulement, ont plié bagage en Iran.

Elles ont obtempéré sans broncher. La double menace de rétorsions sur le marché américain et de pénalités financières étatsuniennes pour les transactions avec l'Iran simplement parce qu'elles se traitent en dollars, ont amplement suffi à contraindre les entreprises européennes à se retirer sans délai du marché iranien. Peugeot-Citroën renonce à 300 000 véhicules annuels, Airbus à des intentions de commandes de l’ordre de 100 avions, et ainsi de suite.

http___o.aolcdn.com_hss_storage_midas_ea8f4497f5413b8041c682f899dcefc5_206359961_RTX2YHNJ.jpgQu'importe que la plupart des États signataires du traité sur le nucléaire iranien conclu sous Obama le proclament toujours en vigueur : après que Trump l'eut déchiré (mai 2018) et qu'il eut rétabli les sanctions qui frappaient l'Iran, ce traité s'est vidé de tout contenu. Les velléités de résistance européenne, un temps affirmées, parfois en termes bravaches, ont fait long feu. On a pensé à résister, on a envisagé de s'organiser pour cela. Puis, on a abandonné, calé, renoncé. Paroles verbales, volonté faible, réactivité nulle ! Résister était trop difficile, eût demandé trop d'efforts... Notamment des accords monétaires et financiers avec la Russie et sans-doute aussi avec la Chine. Les Européens n’en ont pas eu la volonté ni le courage. 

Il faut bien en tirer les conclusions. s'agissant de la prétendue « Europe puissance ».  

Qu'on le regrette ou non, et sans-doute faut-il le regretter, les faits sont là. Ceux qui ont dit, cru, professé que l'addition de 27 ou 28 économies nationales formant un marché unique de cinq cents millions de citoyens-consommateurs, constituaient ipso facto une puissance, et - pourquoi pas ? - la première du monde, ont été des naïfs, des incompétents ou des marchands d'illusions.  

Trump démontre qu'il n'y a de puissance économique et d'ailleurs aucune autre d'un type quelconque, notamment militaire, qu'adossée à une souveraineté. Trump incarne la nation américaine. Il décide souverainement en son nom. Mais il n'y a ni peuple, ni nation, ni État européens. En conséquence, il n'y a pas davantage d’ « Europe puissance ».

Il nous faut bien nous répéter : il n'est, même en matière économique, de réelle puissance que politique. 

 

Source : lafautearousseau

jeudi, 09 août 2018

C’était un 9 août : Nagasaki, ou la guerre selon les démocrates

Publié par Guy Jovelin le 09 août 2018

Auteur : admin4

bombe atomique,états-unis,nagasakiLe 9 août 1945, les Etats-Unis, champions de la Démocratie, lâchaient sur la ville japonaise de Nagasaki une bombe atomique.

Il s’agissait d’une politique de terreur destinée à faire plier plus vite l’Etat nippon (dont la défaite était en cours) – et à impressionner les rivaux soviétiques – en tuant ses civils.

Notons que depuis, les Etats-Unis ont bombardé régulièrement, un peu partout sur la planète – au motif de la défense des civils -, et qu’ils s’indignent que d’autres qu’eux puissent avoir l’arme atomique, alors qu’ils sont les seuls à l’avoir utilisée (par deux fois), sans même qu’il s’agisse de se défendre.

La première bombe A avait été lâchée sur Hiroshima trois jours plus tôt (entre 100 000 et 200 000 morts).

Nagasaki a été entièrement soufflée (au moins 60 000 morts).

Rappelons que cette ville était celle qui comptait le plus de catholiques japonais, et qu’elle avait été fondée pour eux. Un hasard ?

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L’URSS en profita pour déclarer (enfin!) la guerre au Japon, et s’accaparer ainsi les îles Kouriles et Sakhaline.

 

Source : contre-info

mardi, 26 juin 2018

Etats-Unis: le prix littéraire « Laura Ingalls Wilder » débaptisé en raison du racisme de « La Petite Maison dans la prairie »

Publié par Guy Jovelin le 26 juin 2018

Par  le 25/06/2018

 

Une section de l’Association américaine des bibliothécaires a décidé de débaptiser son prix littéraire « Laura Ingalls Wilder » en raison du racisme qui imprègne l’œuvre de l’auteur de « La Petite Maison dans la prairie ».

« Les œuvres de Mme Wilder restent l’objet d’études et d’analyses littéraires qui mettent souvent en lumière des sentiments anti-Amérindiens et anti-Noirs », a expliqué l’Association des bibliothèques pour enfants (ALSC). « L’ALSC reconnaît que l’héritage de l’auteur est complexe et que l’oeuvre de Mme Wilder n’est pas universellement acceptée », a-t-elle ajouté.
(…)
Basée sur la vie de Laura Ingalls Wilder, cette série a connu un immense succès de librairie avant d’être adaptée à la télévision.
(…)

Sud Ouest via fdesouche

lundi, 17 juillet 2017

La guerre froide du gaz et les inacceptables sanctions des États-Unis contre l’Europe !

Publié par Guy Jovelin le 17 juillet 2017

 

gaz-schiste.jpg

Marc Rousset

Que ne feraient pas les États-Unis pour exporter leur gaz de schiste nouveau et contrer la puissance stratégique de la Russie aussi bien en Europe qu’au Moyen-Orient !

Le russe Gazprom (Газпро́м) veut construire un nouveau gazoduc (Nord Stream 2) de 9,5 milliards d’euros dans la Baltique, qui augmenterait d’un tiers en 2019, soit de 55 milliards de m3, le gazoduc sous-marin Nord Stream 1 déjà existant entre Vyborg (Выборг, Russie) et Greifswald (Allemagne).

Suite à l’opposition de l’Ukraine et de la Pologne, dont les gazoducs continentaux Yamal et Brotherhood passant par leurs territoires sont court-circuités, Gazprom a été amené à être le seul actionnaire du projet. Le français Engie, les allemands Uniper (ex-E.ON) et Wintershall (BASF) ainsi que l’anglo-néerlandais Shell ont décidé d’être seulement des financiers à hauteur de 10 % chacun, et non plus des actionnaires, ce qui était initialement prévu. Nord Stream, passant sous la mer, échappe à la juridiction de Bruxelles ; les Allemands considèrent ce projet comme strictement commercial.

Mais le 15 juin 2017, le Sénat américain a décidé, au grand dam de l’Europe, d’envisager des sanctions contre les entreprises européennes « du fait des effets préjudiciables de Nord Stream 2 sur la sécurité énergétique européenne ». Bref, l’Amérique est plus royaliste que le roi Europe, alors qu’il s’agirait bien au contraire de diminuer la sécurité énergétique de l’Europe et de nous obliger à acheter du gaz de schiste américain transporté sous forme liquéfiée à partir des États-Unis jusqu’à des ports terminaux européens. À noter qu’aux États-Unis mêmes, l’idée d’exporter du gaz de schiste est considérée par l’Industrial Energy Consumers of America comme stupide car contribuant à augmenter la cherté du gaz dans les industries manufacturières porteuses de valeur ajoutée.
 
Selon Isabelle Kocher, directrice générale d’Engie, « il s’agit d’une ingérence spectaculaire et inacceptable dans les affaires européennes », après les sanctions financières des États-Unis contre BNP Paribas, Alstom et les contraintes imposées à Renault, PSA et Total pour investir en Iran. Cette implication est d’autant plus surréaliste, impérialiste et inacceptable que Nord Stream est un projet non américain avec des entreprises non américaines et un financement sans dollars américains.

L’Europe ne peut, au contraire, que se réjouir de diversifier son approvisionnement en gaz naturel pour 40 % en provenance de la Russie, pays frère continental européen, d’autant plus que la production chute au Royaume-Uni (mer du Nord) et au Pays-Bas.

La folle agressivité américaine se comprend d’autant mieux que la Russie, suite à son intervention victorieuse en Syrie, est devenue le maître du jeu au Moyen-Orient pour le gaz en provenance du Qatar et d’Iran. Le projet « Turkish Stream » prévoit la construction en Turquie par la Russie de deux conduites d’une capacité de 15,75 milliards de m3 par an chacune, qui formeront un gazoduc sous la mer Noire, évitant encore une fois l’Ukraine, pour fournir l’Europe. Le Qatar a dû passer sous les fourches caudines russes et renoncer au projet initial « sunnite » évitant l’Irak, passant par l’Arabie saoudite et une Syrie non Bachar el-Assad. La Russie devient le pivot central pour que le gaz tant iranien que qatari transite vers l’Europe sans déposséder Moscou via le futur gazoduc russo-turc « Turkish Stream ». À quand une Europe européenne et enfin libre ?

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