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mardi, 01 novembre 2016

Depuis une semaine, 131 migrants sont arrivés en Haute-Garonne

 Publié par Guy Jovelin le 01 novembre 2016

Après la première vague d’arrivée à Toulouse et Bagnères de Luchon, mercredi dernier, puis un autre bus jeudi, une quarantaine d’autres migrants sont arrivés de Calais ce samedi dans la ville rose. Ce qui porte à 131 le nombre de clandestins arrivés dans le département depuis moins d’une semaine.

Accueillis par les services de la Préfecture de Haute Garonne, ils seront logés aux frais des contribuables pendant plusieurs mois dans des locaux réservés pour l’occasion. Ces chiffres contrastent avec l’augmentation de sans-abris dans les rues de Toulouse. En France, plus de 320 SDF sont morts depuis le début de l’année.

 

Source : infos-toulouse

samedi, 21 mai 2016

Opération judiciaire dans le Tarn et la Haute-Garonne : six interpellations et une kalachnikov saisie

 Publié par Guy Jovelin le 21 mai 2016

Photo illustration.
Le groupement de gendarmerie du Tarn (compagnies d'Albi et de Gaillac), appuyé par l'antenne du GIGN de Toulouse a mené une vaste opération de police judiciaire sur Toulouse et l'agglomération albigeoise, jeudi 19 mai au matin.

Une intervention qui fait suite à des violences avec armes perpétrées dans les cités de Viars et de Catalanis à Gaillac, début février et début mai. Six individus directement ou indirectement impliqués dans ces faits ont été interpellés. Au cours des perquisitions, un fusil d'assaut Kalachnikov et 30 munitions, ainsi qu'un pistolet automatique et un peu plus de 800 grammes de cannabis ont été découverts. Deux personnes sont toujours en garde-à-vue et seront présentés à un juge, un individu, déjà écroué, sera présenté ultérieurement. Les autres personnes ont été remises en liberté sur décision de justice. La gendarmerie a engagé une cinquantaine de personnels sur cette opération. L’enquête suit son cours.

G.Cou

 

Source : letarnlibre

jeudi, 14 avril 2016

Un élu de Haute-Garonne a-t-il tenu des propos sexistes ?

Publié par Guy Jovelin le 14 avril 2016

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Le conseil départemental de Haute-Garonne

Le conseil départemental de Haute-Garonne

La session du Conseil départemental de la Haute-Garonne mardi 12 avril a étéparticulièrement mouvementée. Les travailleurs sociaux manifestaient bruyamment à l’extérieur contre le plan de protection de l’enfance (qui a d’ailleurs été adopté à l’unanimité). Les élus de droite ont quitté la salle reprochant au président Méric de ne pas permettre à la présidente du groupe de reprendre la parole pour répondre à un conseiller départemental PS sur le dossier sensible du métro à Labège. Enfin, les groupes PS et de droite se sont fendus chacun d’un communiqué sur ce même sujet, illustration de la guéguerre que le Conseil départemental (majoritairement de gauche) et la Ville de Toulouse (à droite) se livrent sur le dossier des transports.

Mais un autre événement est venu troubler les travaux des conseillers départementaux. Alors que la présidente du groupe de droite, Marion Lalanne de Laubadère s’exprime sur une délibération portant sur le « dialogue citoyen », le conseiller départemental socialiste et ex-sénateur Jean-Jacques Mirassou lâche :

Elle est mignonne ! »

Silence gêné dans les rangs de gauche. A droite, on est outré par ces propos jugés immédiatement sexistes. Marion Lalanne de Laubadère s’arrête et demande des explications au président du Conseil départemental. Elle finira finalement ses propos et c’est plus tard que son collègue Serban Iclazan va revenir sur l’incident et demander des excuses.

Pour mettre fin à l’épisode, le président du groupe socialiste, radical et progressiste (SRP), Sébastien Vincini, présente alors ses excuses publiques au nom du groupeà Marion Lalanne de Laubadère.

Un peu plus tard, un conseiller départemental PS confie son malaise face à ce type de remarques misogynes émanant de son propre camp. Surtout dans une assemblée composée à 50 % de femmes !

C’est une interprétation erronée de mes propos ! »

Joint au téléphone, l’élu socialiste indique qu’il s’agit « d’une interprétation erronée de mes propos ». Jean-Jacques Mirassou se souvient avoir dit « soyez mignonne !« , « des propos qui n’ont aucune connotation physique mais uniquement dans le sens de « soyez sage », car elle était en train d’avoir des mots très durs contre la politique de la majorité ». Il met au défi « quiconque de trouver, en 30 ans de vie politique, la moindre trace de propos machistes ou sexistes, bien au contraire, je me suis souvent engagé dans mes travaux, notamment de parlementaire, contre les violences conjugales, la lutte contre la prostitution ou les droits des femmes ». 

Un vieux briscard qui n’a pas vu que la société a évolué et que la politique aussi a changé »

Mais pour Marion Lalanne de Laubadère, « c’est pire qu’une grosse insulte ». Pour l’élue, « le ton méprisant vis-vis d’une femme de la part d’un vieux briscard qui n’a pas vu que la société a évolué et que la politique aussi a changé » a été reçue « comme une gifle ». Si elle ne doute pas de la sincérité des excuses de Sébastien Vincini, elle trouvechoquant de ne pas avoir reçu d’excuses de la part du président Méric et de Jean-Jacques Mirassou lui-même.

Pour l’intéressé, « l’incident est clos ». « Madame de Laubadère, explique Jean-Jacques Mirassou, qui nous traite en commission d’assemblée-croupion ou nous reproche en session de faire de la politicaille, ne devrait pas en faire une affaire politique ! »

Fabrice Valéry (@fabvalery)

dimanche, 13 mars 2016

Haute-Garonne : le chauffeur de bus soupçonné d'attouchements sur les enfants d'une classe de neige mis en examen et écroué

Publié par Guy Jovelin le 13 mars2016

Le chauffeur de bus d'une 30è d'années, soupçonné d'attouchements sur des enfants de CM1 et CM2 qu'il véhiculait en classe de neige à Antichan-de-Frontignes (Haute-Garonne), a été mis en examen pour agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans et écroué, a-t-on appris de source judiciaire

Le centre d'accueil des classes de neige d'Antichan-de-Frontignes où se seraient déroulées les agressions sexuelles © Karine Pellat/France 3 Midi-Pyrénées

© Karine Pellat/France 3 Midi-Pyrénées Le centre d'accueil des classes de neige d'Antichan-de-Frontignes où se seraient déroulées les agressions sexuelles

 
Les enfants de deux classes de CM1 et CM2 d'une école d'Izon (Gironde) étaient partis en bus jeudi matin. Ils venaient d'arriver avec leurs instituteurs à Antichan-de-Frontignes (Haute-Garonne) pour une classe de neige de deux jours.

C'est l'un d'entre-eux qui a donné l'alerte aux instituteurs : dans la nuit, le chauffeur du bus qui les accompagnait se serait livré à des attouchements sexuels sur plusieurs d'entre eux.

Du coup, dix enfants ont été entendus à Saint Gaudens par les gendarmes dans le cadre d'une enquête immédiatement ouverte tandis que le chauffeur, un homme d'une trentaine d'années, également originaire de Gironde, était placé en garde à vue à la gendarmerie de Montréjeau.

Au moins une victime a été identifiée par les enquêteurs qui cherchent désormais à déterminer s'il y a eu des attouchements sur d'autres enfants.

Vendredi soir, la classe de neige a pu regagner Izon, avec un autre chauffeur. Le chauffeur soupçonné d'agressions sexuelles a été présenté samedi en fin de matinée à un juge d'instruction de Saint Gaudens qui l'a mis en examen pour "agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans". Cet homme qui accompagnait des classes depuis plusieurs années, été placé sous mandat de dépôt à la maison d'arrêt de Seysses (Haute-Garonne).

A Izon, cette affaire soulève une émotion considérable.

Vendredi après-midi, les familles de la cinquantaine d'enfants participant à cette classe de neige ont été reçues à l'école élémentaire de la commune par le directeur académique des services de l'Education nationale. Quant aux enfants, arrivés samedi vers 2h du matin, ils ont été pris en charge avec leurs parents par une cellule psychologique, composée de cinq médecins et psychologues.

En vidéo, le reportage de Karine Pellat et de Thierry Villéger :
 

Un chauffeur de bus soupçonné d'attouchement sur de jeunes enfants en classe de neige en Haute-Garonne a été mis en examen et écroué. C'est un élève qui a donné l'alerte en expliquant que le chauffeur lui avait rendu visite pendant la nuit

 

Source : http://france3-regions.francetvinfo.fr/

mercredi, 03 février 2016

30 mineurs candidats au jihad repérés en Haute-Garonne depuis 2014

Publié par Guy Jovelin le 3 février 2016

Les juges pour enfants ont ouvert 30 dossiers de radicalisation de mineurs suspectés de vouloir partir en Syrie depuis l'été 2014, ont révélés mardi le préfet et le procureur de la République de Toulouse lors de la présentation du bilan de la délinquance en Haute-Garonne. 

© AFP

© AFP

 
Depuis la mise en place de la plateforme nationale de lutte contre la radicalisation des mineurs à l'été 2014, 30 dossiers ont été ouverts auprès du parquet de Toulouse,selon les informations délivrées mardi matin par le préfet de la Haute-Garonne et le procureur de la République. 

Selon Pascal Mailhos et Pierre-Yves Couilleau, respectivement préfet et procureur de la République, les autorités ont même réussi à "empêcher le départ" en Syrie de certains de ces jeunes apprentis jihadistes

Les dossiers de ces jeunes sont donc instruits par des juges pour mineurs et certains pourraient être appelés à comparaître devant les tribunaux pour avoir tenter de rejoindre la Syrie. 

La semaine dernière on apprenait que les deux lycéens du lycée des Arènes à Toulouse qui s'étaient rendus en Syrie début 2014 avant de revenir en France serontjugés par un tribunal pour enfants pour "participation à une organisation terroriste" et risquent jusqu'à 5 ans de prison. 
Le bilan de l'Etat d'Urgence

Le bilan 2015 de la délinquance en Haute-Garonne était aussi l'occasion pour les autorités de faire le premier bilan de l'Etat d'urgence, prononcé après les attentats de Paris et Saint-Denis du 13 novembre.
Dans le département, 49 perquisitions administratives ont eu lieu, conduisant à 6 assignations à résidence et 12 gardes à vues. Une dizaine d'armes a été saisie (1 taser, des fusils, des armes de poing) mais aussi de l'argent liquide, des faux billets, des stupéfiants, des marchandises contrefaites ou des recels de vols (informatique et véhicules).

 

Source : http://france3-regions.francetvinfo.fr/