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samedi, 14 avril 2018

48 % des Franciliens ont été agressés !

Publié par Guy Jovelin le 14 avril 2018

franciliens,insécurité,racisme

Selon une enquête de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Île-de-France, publiée le 12 avril, 48 % des Franciliens ont été agressés volés ou cambriolés ces trois dernières années. Néanmoins, ce chiffre est en baisse de quatre points par rapport à la dernière étude datant de 2015. Sachant qu’il y a chaque année en France environ 3,7 millions de crimes et délits, cela signifie donc que 55 % de ces derniers sont commis en Ile-de-France alors que cette dernière ne représente qu’environ 20 % de la population. Parmi les délits ou crimes les plus cités, les cambriolages de logements et les atteintes aux véhicules arrivent en tête avec plus d’un tiers de Franciliens touchés. Les vols commis sur les personnes et sans violence touchent 10,5% des personnes interrogées.

D’autre part, si on en croît la radio étatique France Info, près de 51% des Franciliens déclarent se sentir en insécurité, dont 38 % dans les transports en commun, ce sentiment d’insécurité touchant davantage les habitants de HLM que les autres, avec notamment une crainte d’être seul dans son quartier le soir. 62,6% des Franciliens désignent le risque d’attentat comme étant le problème le plus préoccupant pour la société française.

Notons que le racisme, poste numéro un de la mobilisation médiatique et étatique, représente très exactement 0,03 % des crimes et délits en France et est en chute libre (-44 % entre 2015 et 2016). Le tout est conforme au vieil axiome de sociologie : « Moins une chose est vitale, plus elle cristallise les antagonisme ».

Hristo XIEP

 

Source : medias-presse.info

vendredi, 05 janvier 2018

Toulouse (31) : à Borderouge, les habitants lancent une pétition pour dénoncer l’insécurité et craignent de devenir « un nouveau Mirail »

Publié par Guy Jovelin le 05 janvier 2018

Suite à un incendie criminel et des incivilités répétées dans le quartier de Borderouge à Toulouse, les habitants lancent une pétition afin d’interpeller les autorités sur le devenir du secteur.

 Depuis quelques jours, des résidents du quartier Borderouge ont lancé une pétition. Celle-ci a pour but d’obtenir un rendez-vous d’urgence avec le préfet afin de trouver une solution aux actes de vandalisme qui se développent dans le quartier. Un incendie criminel dans la cave d’un immeuble de la place, le 8 décembre dernier (voir encadré), a mis le feu aux poudres. «Des commerces de la place ont dû fermer à la suite de cet incident, explique Jean-Pierre Seran, ancien président du comité de quartier. L’incendie a déclenché beaucoup de choses.»

«Les habitants des tours du Mirail sont relogés dans ces immeubles. Les mêmes groupes sont replacés ensemble dans un nouvel endroit», indique Jean-Pierre Seran. Si les bâtiments sont encore neufs et pimpants, l’ensemble reste des «barres d’immeubles». Pour les résidents, le problème a été déplacé. Il ne s’agit pas d’insécurité. Pas encore. «C’est un quartier tranquille, avec de nombreuses familles. Pour l’instant, ce ne sont pas des actes graves, mais nous pensons que cela va encore se dégrader. Dans quelques années, si l’on ne fait rien, cela ressemblera au Mirail», confie une habitante qui préfère rester anonyme.

La Dépêche via fdesouche

mardi, 07 novembre 2017

Immobilier à Grenoble : « Les prix baissent mais personne ne veut acheter. L’insécurité a fait fuir les gens »

Publié par Guy Jovelin le 07 novembre2017

 

Alors que le marché est reparti à la hausse, 20 Minutes s’est penché sur l’immobilier dans les plus grandes villes de France. A Grenoble, les prix baissent mais paradoxalement, les biens ne se vendent plus…

(…) Autre raison : la délinquance et la criminalité. « Avoir une ville qui n’est plus très sécurisée a fait fuir les gens », avance Martine Manhes. « En 2010, avant les émeutes de la Villeneuve, on vendait en moyenne 24 logements par an dans ce quartier. En 2011, deux seulement ont été vendus et aucun en 2012 », confirme Fabien Caminotti. Et de citer un autre exemple : « Après l’incendie volontaire de la gendarmerie, on a constaté que des transactions de 220.000 euros qui étaient en attente, avaient tout simplement disparu. Elles ont été retirées…»

20minutes.fr via fdesouche

samedi, 04 novembre 2017

Chronopost ne livre plus dans certains quartiers de Saint-Denis

Publié par Guy Jovelin le 04 novembre 2017

Ivan Capecchi|03 novembre 2017, 20h18

Saint-Denis. Le quartier du Franc-Moisin fait partie des zones qui ont connu des problèmes de livraison ces derniers mois. LP/G.B.

Depuis plusieurs mois, des habitants ayant utilisé le service Chronopost se plaignent de ne pas être livrés à leur domicile. « Priorité à la sécurité de nos chauffeurs », répond en substance l’entreprise qui a blacklisté les zones qu’elle juge sensibles.

Cité du Franc-Moisin, quartier Delaunay-Belleville… Depuis plusieurs mois, des habitants de Saint-Denis se plaignent de ne pas recevoir, à leur domicile, des colis commandés via Chronopost. Dans un courrier adressé à la mairie à l’été, courrier que nous nous sommes procuré, le PDG de cette filiale du groupe La Poste s’en explique. Il invoque des problèmes d’insécurité : « Durant l’année 2016, sur le territoire national, 51 de nos chauffeurs ont été victimes de vols avec violence(s) ». Et de préciser que, le 4 janvier 2017, un chauffeur a été « agressé par trois individus » à Saint-Denis. « Ceinturé » puis « immobilisé contre un mur », le livreur aurait reçu des coups de poing, avant d’être défaussé d’une partie de sa marchandise. Pour prévenir de tels risques, l’entreprise aurait dressé une « liste » de quartiers jugés sensibles à éviter.

Madjid Messaoudene, conseiller municipal délégué à l’égalité des droits, ne se satisfait pas de cette explication. Même s’il dit entendre l’argument sécuritaire, il ne peut constituer la « seule réponse ». « On ne peut pas, dit-il, condamner tout un secteur parce qu’un livreur a été agressé. » « Pourquoi devrait-on payer pour les bêtises des autres ? », renchérit Aïcha*, une habitante du quartier Franc-Moisin. Elle aussi a connu des problèmes de livraison. La première fois, c’était il y a environ un an et demi. Après avoir passé une commande, elle finit par « recevoir un message lui disant qu’elle devait récupérer son colis dans un point relais » alors qu’elle avait « bien précisé qu [’elle] souhaitait le recevoir chez [elle] ».

Situation similaire pour Thomas, un habitant du quartier Delaunay-Belleville. Par deux fois, il a tenté de commander des couches sans qu’elles ne parviennent jusqu’à chez lui. Le 16 mars, il a décidé d’interpeller la société via Twitter afin de réclamer la « liste officielle » des quartiers considérés comme sensibles. En message privé, l’entreprise lui rétorque que « cette liste n’est pas à la disposition [des] clients dans la mesure où elle est en constante évolution ».

Un peu court pour Madjid Messaoudene qui, lui aussi, demande l’accès à cette fameuse liste. Ne serait-ce, dit-il, que pour avoir un aperçu de l’étendue des problèmes. De son côté, Thomas a saisi Christian Raoult, délégué du Défenseur des droits en Seine-Saint-Denis, pour qu’il statue sur son cas. Si le défenseur des droits ne peut pas rendre d’avis contraignant, il émet une expertise juridique ainsi que des recommandations. « Nous nous réservons le droit de saisir, nous aussi, le défenseur des droits », réagit pour sa part Madjid Messaoudene. Contacté, Chronopost n’a pas été en mesure de répondre à nos questions.

*Le prénom a été modifié.

Comment l’entreprise définit ses zones sensibles

Dans son courrier adressé à la mairie pour justifier la réduction de ses services, Chronopost donne un début d’explication quant à la façon dont elle détermine une zone à risques pour ses livreurs. L’entreprise indique par exemple que sa « Direction Sûreté, régulièrement en relation avec les autorités de police, est amenée à vérifier […] les risques potentiels ou réels des opérations de livraison ». Si restriction de services il y a, Chronopost assure toutefois en limiter l’impact « à une ou plusieurs rues, […] en évitant de l’étendre à des quartiers entiers ». « Notre entreprise et nos chauffeurs, précise toutefois la société, ne peuvent […] feindre d’ignorer la réalité de terrain, et les risques qui sont en rien hypothétiques. »

 

Source : leparisien

vendredi, 08 septembre 2017

Après avoir découvert l’insécurité, Jean-Vincent Placé songe à arrêter la politique

Publié par Guy Jovelin le 08 septembre 2017

par   6 septembre 2017 

Jean-Vincent Placé, sénateur de l’Essonne et ancien secrétaire d’État, a fait une découverte. L’insécurité n’est pas qu’un sentiment !

Le week-end dernier, Jean-Vincent Placé aurait été victime d’une agression dans les rues de Paris. Trois individus l’auraient frappé pour lui dérober son téléphone portable, sa montre et sa carte bleue. Une situation désagréable déjà vécue par de très nombreux Français depuis de nombreuses années sans que cela n’émeuve jusqu’ici l’élu écologiste.

Rattrapé par le réel, Jean-Vincent Placé fait une curieuse expérience : ce qu’il appelait jusqu’ici le « sentiment » d’insécurité peut fendre une lèvre et casser une dent. Et M. Placé peut s’estimer heureux. D’autres Français ont vécu le « sentiment » d’insécurité de façon bien plus rude encore.

Peu habitué à appréhender le réel, Jean-Vincent Placé a déclaré : «J’aime beaucoup la politique mais cette agression me fait réfléchir à arrêter».

Comme quoi…

 

Source : medias-presse.info