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samedi, 20 juin 2015

Ces élus de Midi-Pyrénées qui ont affaire à la justice

Publié par Guy Jovelin

En moins d'un an, quatre élus importants de la région Midi-Pyrénées ont eu (et ont encore), à des degrés divers, affaire à la justice. 

  • Par Fabrice Valery
  • Publié le 19/06/2015 | 10:32, mis à jour le 19/06/2015 | 13:41
© AFP et MaxPPP

© AFP et MaxPPP

Avec la mise en examen de Brigitte Barèges, maire (Les Républicains) de Montauban, le compteur des grands élus (parlementaires, maires de grandes villes, etc) de Midi-Pyrénées qui ont affaire à la justice depuis quelques mois est passé à quatre.

Mis en examen dans le cadre d'une information judiciaire ou mis en cause dans une enquête préliminaire, ils se défendent tous des faits qui leur sont reprochés. Voici un petit rappel en tenant compte évidemment de la présomption d'innocence.

1) A Montauban, Brigitte Barèges (LR) et l'affaire des "emplois fictifs"

Brigitte Barèges © Rémy Gabalda / AFP

© Rémy Gabalda / AFP Brigitte Barèges

La maire (LR) de Montauban est la dernière en date. Mise en examen mercredi soir pour détournements de fonds publics et placée sous contrôle judiciaire, elle conteste les faits, liés à une affaire de supposés emplois fictifs à la mairie de Montauban, et parle de"complot médiatico-politique" orchestré par ses adversaires en Tarn-et-Garonne Valérie Rabault (PS) et Jean-Michel Baylet (PRG). Plus rare, elle accuse le parquet de Toulouse "d'orchestrer scandaleusement" ce "complot". 

2) Gérard Trémège (LR) et les marchés publics de la ville de Tarbes

Gérard Trémège © MaxPPP

© MaxPPP Gérard Trémège

Le maire (Les Républicains) de Tarbes, Gérard Trémège, a été mis en examen début avril à Pau "pour prise illégale d'intérêt", "favoritisme" et "trafic d'influence passif", dans le cadre d'une enquête sur l'octroi de marchés publics et la revente par la municipalité de terrains et bâtiments. Il est lui aussi placé sous contrôle judiciaire.
Gérard Trémège conteste les faits qui lui sont reprochés. Sa compagne, Isabelle Bonis a également été mise en examen avec plusieurs autres personnes dans cette affaire.
Malgré cette mise en examen, Gérard Trémège a tout de même été désigné comme tête de liste des Républicains dans les Hautes-Pyrénées pour les régionales de décembre prochain.

3) Kader Arif (PS) et l'affaire dite "AWF"

Kader Arif © AFP

© AFP Kader Arif

Kader Arif, député PS de Haute-Garonne, n'est pas mis en examen. Il est mis en cause dans l'affaire "AWF" du nom d'une entreprise d'événementiel détenue par ses proches dont son frère. La justice enquête sur les liens de cette entreprise avec le Conseil Régional de Midi-Pyrénées. Les enquêteurs cherchent à savoir s'il y a eu favoritisme lors de la passation de marchés ce que dément totalement le président PS de la région Martin Malvy. Kader Arif a toujours déclaré être étranger à cette affaire.
La justice s'intéresse aussi au contrat passé par All Access (une autre société de ses proches) avec le ministère de la défense alors que Kader Arif était secrétaire d'Etat aux anciens combattants auprès du ministre de la Défense. C'est la révélation de ce contratqui l'avait poussé à démissionner du gouvernement à l'automne dernier.
Pour le moment, personne n'a été mis en cause dans cette affaire qui n'en est qu'au stade de l'enquête préliminaire, ouverte par le parquet de Toulouse, mais transférée depuis au Parquet National Financier.

4) Aymeri de Montesquiou (UDI) et le "Kazakhgate"​

Aymeri de Montesquiou © MaxPPP

© MaxPPP Aymeri de Montesquiou

L'ex-sénateur (UDI) du Gers (son élection vient d'être invalidée par le Conseil Constitutionnel pour des questions de frais de campagne) est mis en cause dans l'affaire dite du Kazakhgate
Le 18 mars dernier, le bureau du Sénat avait levé l'immunité parlementaire du sénateur inquiété par l'enquête sur des soupçons de commissions perçues en marge de contrats conclus avec le Kazakhstan.
Il était auparavant le représentant de Nicolas Sarkozy en Asie centrale. Son bureau et son domicile avaient été perquisitionnés dans cette affaire liée à des contrats conclus sous la présidence de Nicolas Sarkozy pour un montant total de deux milliards d'euros, notamment pour l'achat de 45 hélicoptères fabriqués par Eurocopter (devenu Airbus Helicopters) et 295 locomotives.
Deux magistrats enquêtent depuis mars 2013 pour des faits présumés de "blanchiment en bande organisée", et de "corruption active d'agents publics étrangers".Aymeri de Montesquiou n'est pas mis en examen dans cette affaire

vendredi, 01 août 2014

Un général remplacé pour avoir critiqué la politique pénale !

 31 juillet 2014 par CharlotteO

 

Bertrand Soubelet

Nous avions déjà relayé l’information qui circulait, c’est maintenant officiel :

Le général Bertrand Soubelet, numéro 3 de la direction générale de la gendarmerie a été remplacé par le général Michel Pattin hier, lors du dernier conseil des Ministres avant leurs vacances.

On ne critique pas la politique pénale du gouvernement…

Le 18 décembre dernier, ce haut fonctionnaire avait osé déclarer que la réponse pénale était « en décalage » par rapport aux infractions constatées devant la commission parlementaire de « lutte contre l’insécurité ».

Il avait notamment expliqué qu’en 2013 il y a eu une hausse de 4 % de personnes mises en cause par ses services tandis que le nombre d’incarcérations avait « diminué de 33 % ».

Son discours ne pouvait être que salué par les gendarmes de la base qui avaient salué son « courage » sur les réseaux sociaux, mais Manuel Valls, alors Ministre de l’Intérieur ainsi que tout le reste de sa hiérarchie l’avait alors très mal pris.

« Opposer justice aux forces de l’ordre est extrêmement contreproductif et affaiblit l’Etat » avait déclaré l’ancien Premier Ministre lors de ses voeux à la gendarmerie.

Pour tenter de calmer les esprits, la direction générale de la Gendarmerie nationale (DGGN) avait ensuite essayé de justifier les propos du général en expliquant que son intention « n’était pas de mettre en cause la politique pénale ni de critiquer l’institution judiciaire, mais de souligner les difficultés rencontrées au quotidien par les unités dans la lutte contre la délinquance ».

La critique censurée

Une tentative de revenir sur des propos approuvé par grand nombre de Français qui n’a pas suffit.

Le général Soublet est remplacé et prendra le commandement de la gendarmerie Outremer. Un poste qualifié de « prestigieux » et « de confiance » par le ministère de l’Intérieur, mais  de « placard » par le député UMP Philippe Goujon, vice-président de la commission parlementaire devant laquelle le général s’était exprimé.
Ce dernier n’a pas mâché ses mots : « On a censuré un général qui a dit la vérité, c’est de la censure ! »

Effectivement, il n’y a pas à aller chercher bien loin pour voir que la politique pénale menée est un vrai danger pour les Français, nous le rappelions encore hier.

Source : http://www.contre-info.com/#

vendredi, 18 juillet 2014

« Indignez-vous ! » lorsque la justice devient injuste…

 Publié par Guy Jovelin

« Indignez-vous ! », lorsque la justice devient injuste...

18/07/2014 – PARIS (NOVOpress) – Indignez-vous !, cet opuscule de Stéphane Hessel, dont il est encore permis de ne pas partager toutes les idées, a au moins le mérite de défendre l’idée selon laquelle l’indignation est le ferment de l’« esprit de résistance ».

Mardi 15 juillet 2014, le TGI de Cayenne a condamné à neuf mois de prison ferme assortie d’une amende de 50.000 euros et de cinq ans d’inéligibilité, Anne-Sophie Leclère, commerçante de 33 ans, propriétaire d’un magasin d’articles de pêche et ex candidate FN à Rethel, dans les Ardennes. Le même TGI a par la même occasion, poussant sa partialité à son paroxysme, condamné le FN à 30.000 euros d’amende, faisant fi que le droit français était censé exclure la responsabilité pénale d’une personne morale pour les délits relatifs à la liberté d’expression.

Cette parodie de justice serait risible, si ce n’était pas grave…

Régulièrement, certains « jeunes » sont, par exemple après avoir lynché une personne qui se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment, condamnés à de la prison avec sursis au pire, à un simple rappel à la loi la plupart du temps.  Ils peuvent parfois être juste interpellés après avoir agressé des policiers à coups de marteau…

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